Salut à tous,
On a eu droit à une journée classique ce week-end, avec un nombre de buts normal (23), du moins depuis le début de l'année (23,8 par journées), mais qui n'arrange pas la moyenne sur la saison (2,49). Et ce toujours sans 0-0, mais avec trois 1-0 et deux 2-0...
Paris reste invaincu depuis le 27 novembre dernier en championnat, mais avance à petits pas : depuis sept matches (3 victoires, 4 nuls), il tourne à 1,86 points par matches, ce qui est insuffisant pour assurer un titre de champion. D'ailleurs, depuis cinq journées, Toulouse (13 points) et... Evian (10) font mieux que le club parisien (9), sauf sur le nombre de buts marqués (14, contre 10 pour les savoyards). Sur l'ensemble des matches retours, le PSG demeure à un point de Montpellier, le leader (20 points à 19), qui a pourtant connu sa première défaite en 2012. A noter qu'Auxerre est la seule équipe sans victoire dans la nouvelle année, devant Lorient, qui a gagné son premier match ce week-end.
Les Bourguignons qui ont changé d'entraîneur dans la foulée, un choix pas trop idiot, du moins cette saison. En effet, si on regarde comment ça s'est passé dans les trois autres cas en Ligue 1, Pablo Correa (44 % de succès, 1,56 points par match) fait mieux que son prédécesseur à Evian, Bernard Casoni (26 %, 1,16). A Nice, René Marsiglia (29 %, 1,14) fait un petit mieux qu'Eric Roy (15 %, 0,85), mais c'était difficile de faire pire, il faut le reconnaître. Tout l'inverse de Carlo Ancelotti, qui pouvait difficilement faire mieux qu'Antoine Kombouaré, qui était leader avec 63 % de succès et 2,10 points par match. Et effectivement, le technicien italien fait moins bien, du moins sur le plan du nombre de victoires (56 %), puisque la moyenne de points, elle, est comparable (2,11). Enfin, il est encore un peu tôt pour juger l'apport d'Eric Hély à Sochaux, surtout que pour l'instant il tourne à 100 % de succès et 3 points par match sur deux rencontres. Difficile de comparer ces chiffres à ceux de Bazdarevic (15 %, 0,81)... Le technicien bosnien qui n'a jamais dépassé les 26 % de succès durant les quatre saisons où il a officié en Ligue 1, avec Istres (5 %), Grenoble (26 puis 13), et donc Sochaux.
On l'a entendu tout le week-end, Marseille n'avait plus encaissé cinq défaites depuis des lustres. Ajoutés à la défaite à Milan, en Ligue des Champions - oui oui, c'était une défaite - ça en fait six toutes compétitions confondues, un record qui date de 1979. Si Marseille s'incline à Nice, il faudra remonter à 1963 pour trouver une telle série olympienne. Ajoutons que dans le jeu, Marseille n'a plus marqué depuis le but de Brandao contre Lyon, à la 34e minute, le 5 février dernier (2-2), ce qui fait 596 minutes d'attente, soit près de dix heures.
Rennes a confirmé ses grosses difficultés à domicile, puisque le club breton demeure à 5 succès en 14 matches, soit autant désormais que son tombeur, Toulouse, à l'extérieur. De même, Valenciennes, battu à Lille (4-0), et Nice, à Sochaux (2-0) ont confirmé leurs difficultés en déplacement, puisque ces deux équipes ont le pire bilan de Ligue 1 hors de leurs bases (7 et 6 points). Elles au moins ont gagné un match, contre aucun à Auxerre, 18e à l'extérieur comme à domicile (17 points, devant Caen et Sochaux, 16). Au niveau des attaques, Paris a rejoint Montpellier en tête (52 chacun), les deux équipes devançant le champion de France lillois (50). Suivent Lyon (44) et... Evian (41), décidément à la fête. Le promu, auteur de 18 buts en déplacement, fait notamment mieux que Lille (17), Sainté ou Marseille (15). Même chose à domicile (23 buts, contre 20 aux Verts et à l'OM).
On a eu droit à une journée classique ce week-end, avec un nombre de buts normal (23), du moins depuis le début de l'année (23,8 par journées), mais qui n'arrange pas la moyenne sur la saison (2,49). Et ce toujours sans 0-0, mais avec trois 1-0 et deux 2-0...
Paris reste invaincu depuis le 27 novembre dernier en championnat, mais avance à petits pas : depuis sept matches (3 victoires, 4 nuls), il tourne à 1,86 points par matches, ce qui est insuffisant pour assurer un titre de champion. D'ailleurs, depuis cinq journées, Toulouse (13 points) et... Evian (10) font mieux que le club parisien (9), sauf sur le nombre de buts marqués (14, contre 10 pour les savoyards). Sur l'ensemble des matches retours, le PSG demeure à un point de Montpellier, le leader (20 points à 19), qui a pourtant connu sa première défaite en 2012. A noter qu'Auxerre est la seule équipe sans victoire dans la nouvelle année, devant Lorient, qui a gagné son premier match ce week-end.
Les Bourguignons qui ont changé d'entraîneur dans la foulée, un choix pas trop idiot, du moins cette saison. En effet, si on regarde comment ça s'est passé dans les trois autres cas en Ligue 1, Pablo Correa (44 % de succès, 1,56 points par match) fait mieux que son prédécesseur à Evian, Bernard Casoni (26 %, 1,16). A Nice, René Marsiglia (29 %, 1,14) fait un petit mieux qu'Eric Roy (15 %, 0,85), mais c'était difficile de faire pire, il faut le reconnaître. Tout l'inverse de Carlo Ancelotti, qui pouvait difficilement faire mieux qu'Antoine Kombouaré, qui était leader avec 63 % de succès et 2,10 points par match. Et effectivement, le technicien italien fait moins bien, du moins sur le plan du nombre de victoires (56 %), puisque la moyenne de points, elle, est comparable (2,11). Enfin, il est encore un peu tôt pour juger l'apport d'Eric Hély à Sochaux, surtout que pour l'instant il tourne à 100 % de succès et 3 points par match sur deux rencontres. Difficile de comparer ces chiffres à ceux de Bazdarevic (15 %, 0,81)... Le technicien bosnien qui n'a jamais dépassé les 26 % de succès durant les quatre saisons où il a officié en Ligue 1, avec Istres (5 %), Grenoble (26 puis 13), et donc Sochaux.
On l'a entendu tout le week-end, Marseille n'avait plus encaissé cinq défaites depuis des lustres. Ajoutés à la défaite à Milan, en Ligue des Champions - oui oui, c'était une défaite - ça en fait six toutes compétitions confondues, un record qui date de 1979. Si Marseille s'incline à Nice, il faudra remonter à 1963 pour trouver une telle série olympienne. Ajoutons que dans le jeu, Marseille n'a plus marqué depuis le but de Brandao contre Lyon, à la 34e minute, le 5 février dernier (2-2), ce qui fait 596 minutes d'attente, soit près de dix heures.
Rennes a confirmé ses grosses difficultés à domicile, puisque le club breton demeure à 5 succès en 14 matches, soit autant désormais que son tombeur, Toulouse, à l'extérieur. De même, Valenciennes, battu à Lille (4-0), et Nice, à Sochaux (2-0) ont confirmé leurs difficultés en déplacement, puisque ces deux équipes ont le pire bilan de Ligue 1 hors de leurs bases (7 et 6 points). Elles au moins ont gagné un match, contre aucun à Auxerre, 18e à l'extérieur comme à domicile (17 points, devant Caen et Sochaux, 16). Au niveau des attaques, Paris a rejoint Montpellier en tête (52 chacun), les deux équipes devançant le champion de France lillois (50). Suivent Lyon (44) et... Evian (41), décidément à la fête. Le promu, auteur de 18 buts en déplacement, fait notamment mieux que Lille (17), Sainté ou Marseille (15). Même chose à domicile (23 buts, contre 20 aux Verts et à l'OM).
Chez les défenses, Toulouse est désormais seul en tête avec 24 buts, devant Brest (26) et Montpellier (27). Le tenant du titre, Rennes, pointe à la 9e place, avec déjà presque autant de buts encaissés (32) que l'an passé sur toute la saison (36). Les derniers, Ajaccio et Dijon, ne sont pas ridicules pour autant (48, 1,71 par match). Avec cette moyenne, ils auraient fait mieux qu'Arles-Avignon l'année dernière (1,84).
Chez les buteurs, Olivier Giroud a signé sont quatrième match consécutif sans but dans le jeu, mais conserve une confortable avance sur ses poursuivants, Nene (13), et Hazard, qui a inscrit son 12e but de la saison, son 8e à domicile, le 10e du droit (record de Ligue 1) et son quatrième dans le jeu. Son coéquipier Aurélien Chedjou a rejoint le Niçois Monzon et un autre Lillois, Debuchy, en tête des meilleurs buteurs chez les défenseurs avec cinq buts, son troisième de la tête. Enfin, le dernier buteur lillois, Tulio De Melo, a marqué son premier but en championnat, cette saison, en 238 minutes de jeu. C'est mieux que Lacazette, Oliech, Rivière ou Roux, par exemple.
Les gauchers ont sommeillé ce week-end (3 buts, contre 12 du droit et 6 de la tête), hormis les Dijonnais Sankharé et Kakuta, et le droitier d'Evian, Kahlenberg. Ce dernier est le troisième ancien Auxerrois à venir marquer à l'Abbé-Deschamps, après Jelen (Lille) et Niculae (Nancy), le cinquième au total, personne n'a fait pire que l'AJA. C'est aussi le sixième but d'un "revanchard" savoyard, un record, logique pour une équipe qui comporte de nombreux joueurs d'expérience et bourlingueurs (Barbosa, Leroy, Sorlin...).
Un autre joueur a marqué contre son ancien club, à savoir Frau (Caen), contre le PSG. Un évènement qui nourrit une légende toute légendaire, puisqu'il s'agit du deuxième but seulement encaissé cette saison par le club parisien contre un de ses anciens ressortissants, après le Savoyard Leroy, justement, qui n'a marqué QUE contre ses anciens clubs, avec son doublé contre Marseille.
Les remplaçants ont brillé ce week-end (trois but), Jallet (PSG), Diabaté (Bordeaux) et Gomis (Lyon). C'est le deuxième personnel en sortant du banc du Parisien, après celui contre Lyon (2-0), et le sixième du PSG, soit autant que Dijon et Lorient, et moins bien qu'Auxerre et Montpellier (8). Sur les matches retours, Nene (6) est toujours en tête, mais attention au retour de Hazard, qui a rejoint Aubameyang à la deuxième place (5). Kakuta et Gomis (4) ne sont pas loin non plus. A noter l'énorme performance de l'attaquant d'Evian, Kevin Bérigaud, qui a marqué son 4e but en 483 minutes, soit un but toutes les 120 minutes. Seul le Montpelliérain Tinhan (1 but en 56 minute) fait mieux, et il devance Hoarau (4 buts en 490 minutes) et Kakuta (4 buts en 522 minutes).
Chez les passeurs dans le jeu, Ménez (10) a accru son avance sur Bastos et Giroud (7), même si l’Équipe, dans sa grande mansuétude habituelle envers l'ailier parisien, n'a pas voulu lui accorder parce qu'elle était légèrement déviée par un défenseur caennais... Problème, elle a dévié en hauteur, mais pas dans sa direction, il me semble donc malhonnête de ne pas lui accorder, surtout que l'intention est évidente. Sinon on peut aussi ne pas accorder le but du derby à Gomis, dans ce cas... Avec Bastos (6+7), Ménez est le seul des onze joueurs les plus décisifs (buts+passes) à compter plus de passes décisives que de buts (4 et 10).
Lyon qui s'est rapproché des meilleures équipes du dernier quart d'heure en s'imposant chez l'équipe pourtant la plus performante dans ce secteur, Saint-Étienne (+9 points avant ce match). Les Verts restent premiers, devant le PSG, qui a récupéré un septième point à Caen, et donc Lyon (+5).
Voilà, je vous laisse avec mon équipe-type !
A plus tard !
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