Salut à tous,
Bonne nouvelle pour les amateurs de chiffres, j'ai fait une nouvelle petite stat intéressante. Curieux de savoir sur quel genre de joueurs les différentes équipes du championnat se reposaient suivant leurs moyens et leurs ambitions, j'ai fait une petite pyramide des âges, d'abord générale, et ensuite en différenciant les joueurs appartenant aux dix premières équipes, puis à aux autres. Voici le résultat :
A première vue, il n'y pas de grandes différences. Effectivement, quelque soit le classement de chaque équipe, il semble y avoir en Ligue 1 une grande concentration de joueurs âgés de 21 à 27 ans, et notamment de 22 à 25. C'est assez jeune : cela montre que les équipes de Ligue 1 ont du mal à attirer, et surtout conserver, leurs joueurs dès qu'ils passent les 25-26 ans. C'est précisément l'âge qu'avaient Adil Rami ou Yohan Cabaye lorsqu'ils ont quitté Lille pour rejoindre l'Espagne et l'Angleterre. C'est le parcours le plus classique : formation, révélation puis confirmation en France, avant un départ pour l'étranger. Ce qui est dommage, c'est qu'il est souvent convenu que le meilleur âge d'un footballeur se situe justement entre 27 et 31 ans, période dont profitent en général les clubs étrangers. Quels joueurs appartenant à cette catégorie d'âge disposent d'un statut d'international actuel en Bleu, tout en évoluant en Ligue 1 ? Valbuena (27 ans), Alou Diarra (29), Hoarau (27) et Réveillère (31). Hormis le premier nommé, ces joueurs semblent assez loin de l'équipe-type actuellement.
Autre phénomène intéressant, qui confirme cette théorie : après un sérieux creux chez les 29-30 ans, les trentenaires "reviennent", en tous cas connaissent une hausse, sans qu'ils parviennent cependant à concurrencer leurs congénères les plus jeunes. Logique : une carrière professionnelle de footballeur durant en moyenne 7 ans, et la Ligue 1 étant avant tout un championnat formateur, il est normal que les joueurs de 20 ans et quelques soient plus nombreux que les trentenaires, qui restent cependant utiles et en nombre suffisamment important pour encadrer ces mêmes jeunes. C'est ainsi qu'on note que les joueurs de 20 ans sont un peu plus nombreux (23) que les joueurs de 30 ans (21). Mais ceux de 31 et 32 ans, eux, sont beaucoup plus nombreux, à hauteur des joueurs de 29 ans. Quant aux plus de 32 ans, après 33 ans ils deviennent quasiment des étrangetés (14 au total)...
Les différences entre les clubs du bas et du haut du tableau (à noter que ces pyramides ne seront sans doute plus tout à fait les mêmes lundi matin, le classement du ventre mou étant évidemment voué à bouger sensiblement à chaque journée, mais il s'agit de tendances, pas de vérités absolues) sont visibles sur deux points : les joueurs de 23 ans, et les trentenaires.
Avant cela, on constate à l’œil nu que les équipes du bas du tableau utilisent plus de joueurs, une impression confirmée par les chiffres : 244 contre 214, soit 1,5 joueur en plus par équipe. Vu comme ça, ça ne semble pas énorme, mais en tous cas ça montre un phénomène récurrent, c'est que quand ça va mal, on essaie beaucoup de choses, on fait tourner son équipe... Ainsi, Montpellier a utilisé 20 joueurs de champs, Lille 21, contre 27 à Brest ou Lorient, 25 à Dijon ou Nancy, 26 à Nice.
On fait aussi jouer des jeunes, pour cette raison mais aussi par manque de moyens, et ça se voit nettement sur les pyramides : les joueurs de 23 ans sont plus de deux fois plus nombreux dans le bas du tableau (28) que dans le haut, où il y a un véritable creux (13). Étrange d'ailleurs, dans la mesure où les joueurs de 22 ans, eux, sont les plus nombreux chez les cadors (24)... Les clubs cassés de 11 à 20 ont également pléthore de joueurs de 27 ans (24 à 13). Une explication possible : au moment du traditionnel départ hors de France évoqué plus haut, ceux qui n'ont peut-être pas assez de talent, où n'ont pas su le montrer, restent dans leurs clubs, ou partent dans des clubs français de niveau égal. Alors que pour les joueurs de 25-26 ans qui évoluent dans de plus gros clubs, il est plus facile, voire logique, de partir à l'étranger. Je reprends l'exemple de Rami et Cabaye : s'ils avaient évolué à Sochaux ou Brest, seraient-ils partis aussi facilement dans de grands championnats ? Vu que leur club était champion de France, la logique de leur progression les emmenait là-bas. En revanche, regardez Marvin Martin : à 24 ans, s'il était parti, il serait probablement allé dans un grand club français, Paris, Lyon ou Marseille, pas à l'étranger. Mais la prochaine étape de sa carrière, surtout si Sochaux descend, le mènera dans ces clubs... ou ailleurs, vu son statut d'international.
Enfin, le dernier phénomène concerne les "plus de 31 ans", comme j'aime à les appeler, et qui marquent un peu plus de 8% des buts en Ligue 1, soit à peine plus que les joueurs de moins de 21 ans (8%), alors qu'ils sont nettement plus nombreux (53 à 43). L'explication de ce décalage se situe peut-être dans le fait qu'ils évoluent majoritairement dans des clubs de la deuxième partie de tableau, qui marquent donc moins en moyenne. Si les 32 ans sont comparables, la différence se situe après : onze 33 ans à 2, quatre 34 ans à un dans l'autre sens mais trois 35 ans à zéro. En revanche, il y a trois 36 ans dans le haut du tableau à zéro, autant de 37 ans (1 chacun), et le seul joueur de 38 ans, Thierry Debès, évolue à Ajaccio. Mais attention, parce que le joueur de 37 appartenant au "haut du tableau" se nomme Jérôme Leroy, et est licencié à Evian-Thonon-Gaillard, 10e du classement... Il pourrait rapidement changer de pyramide.
La différence se situe donc surtout chez les joueurs de 33 ans. Pourquoi un tel écart, de un à cinq, alors qu'on constate souvent que ce sont ces mêmes joueurs qui font la loi dans les très clubs européens comme Milan, Chelsea voire Barcelone ? Parce qu'il ne s'agit pas des mêmes joueurs ! D'abord, les "gros" clubs français, hormis le PSG, n'ont pas vraiment les moyens d'avoir dans leurs rangs des grands joueurs du calibre de Lampard, Drogba, Xavi ou van Bommel. Et puis, il y a aussi un choix de ces clubs, qui sont avant tout Français : dans notre pays, et notamment pour les sportifs, passer l'âge de 31 ans équivaut à basculer dans la catégorie des décatis, des inutiles, des perdus d'avance, ce qui est loin d'être le cas en Italie ou en Angleterre. Pourquoi ? Parce que miser sur un joueur de cet âge équivaut à certainement perdre de l'argent sur une revente qui risque d'être nulle, ou très faible, alors que dans ces championnats, la notion d'économie et de budget équilibré est quasi nulle.
Dans ce domaine, seul le PSG, qui n'a plus peur de perdre de l'argent, a pris ce risque : en misant sur Lugano (31 ans, 3,5 millions d'euros), Motta (29 ans, 11,5), Alex (29 ans, 5) et Maxwell (30 ans, 3,5), il a privilégié l'expérience, au détriment de la sûreté économique. Pas sûr que le club parisien récupère beaucoup des 23,5 millions dépensés pour ces quatre joueurs lorsqu'ils partiront, à 32 ou 33 ans... s'ils restent aussi longtemps. Mais c'est comme ça aussi que ça se passe, à Milan ou ailleurs. Un exemple extrême : Pippo Inzaghi, est arrivé à Milan en 2001 pour la bagatelle de 41 millions d'euros, un de moins que Pastore. Plus de 10 ans plus tard, il repartira sûrement gratuitement de Lombardie, en retraite ou ailleurs. Lyon avait fait ça pour Anderson, acheté par Lyon 16,5 millions et parti pour zéro quatre ans plus tard. Mais personne n'avait dit à l'époque que c'était de l'argent perdu, vu tout ce que le Brésilien avait apporté au club lyonnais...
Bref, j'ai digressé. Toujours est-il qu'il s'agit d'une explication comme une autre pour expliquer l'absence de joueurs d'expérience dans les gros clubs, alors que les petits sont souvent un point de chute idéal pour des joueurs en fin de carrière, parfois de retour de l'étranger (Zebina, Brest). Chez nos fameux joueurs de 33 ans, on note aussi la présence de bons joueurs de clubs qui ont réalisé une carrière sans éclat mais très honorable, en Ligue 1 et en Ligue 2, comme Ducourtioux (Valenciennes), Maire (Ajaccio), Proment et Deroin (Caen), Audard et le Lan (Lorient), Grégorini (Nancy), et Edouard Cissé (Auxerre). Certains d'entre eux, on le voit, ont aussi un passé dans des clubs plus huppé, qui ont plus de mal à leur faire confiance après 31 ans, notamment les deux derniers nommés, qui sont passés par Marseille. En tous cas, quasiment tous ces joueurs, à la fois expérimentés mais encore assez jeunes pour être performants sur la durée, sont des titulaires indiscutables dans ces clubs pour qui une telle expérience est vitale. Le fait qu'il n'y en ait aucun à Sochaux, par exemple, est assez parlant, je trouve.
Bonne nouvelle pour les amateurs de chiffres, j'ai fait une nouvelle petite stat intéressante. Curieux de savoir sur quel genre de joueurs les différentes équipes du championnat se reposaient suivant leurs moyens et leurs ambitions, j'ai fait une petite pyramide des âges, d'abord générale, et ensuite en différenciant les joueurs appartenant aux dix premières équipes, puis à aux autres. Voici le résultat :
A première vue, il n'y pas de grandes différences. Effectivement, quelque soit le classement de chaque équipe, il semble y avoir en Ligue 1 une grande concentration de joueurs âgés de 21 à 27 ans, et notamment de 22 à 25. C'est assez jeune : cela montre que les équipes de Ligue 1 ont du mal à attirer, et surtout conserver, leurs joueurs dès qu'ils passent les 25-26 ans. C'est précisément l'âge qu'avaient Adil Rami ou Yohan Cabaye lorsqu'ils ont quitté Lille pour rejoindre l'Espagne et l'Angleterre. C'est le parcours le plus classique : formation, révélation puis confirmation en France, avant un départ pour l'étranger. Ce qui est dommage, c'est qu'il est souvent convenu que le meilleur âge d'un footballeur se situe justement entre 27 et 31 ans, période dont profitent en général les clubs étrangers. Quels joueurs appartenant à cette catégorie d'âge disposent d'un statut d'international actuel en Bleu, tout en évoluant en Ligue 1 ? Valbuena (27 ans), Alou Diarra (29), Hoarau (27) et Réveillère (31). Hormis le premier nommé, ces joueurs semblent assez loin de l'équipe-type actuellement.
Autre phénomène intéressant, qui confirme cette théorie : après un sérieux creux chez les 29-30 ans, les trentenaires "reviennent", en tous cas connaissent une hausse, sans qu'ils parviennent cependant à concurrencer leurs congénères les plus jeunes. Logique : une carrière professionnelle de footballeur durant en moyenne 7 ans, et la Ligue 1 étant avant tout un championnat formateur, il est normal que les joueurs de 20 ans et quelques soient plus nombreux que les trentenaires, qui restent cependant utiles et en nombre suffisamment important pour encadrer ces mêmes jeunes. C'est ainsi qu'on note que les joueurs de 20 ans sont un peu plus nombreux (23) que les joueurs de 30 ans (21). Mais ceux de 31 et 32 ans, eux, sont beaucoup plus nombreux, à hauteur des joueurs de 29 ans. Quant aux plus de 32 ans, après 33 ans ils deviennent quasiment des étrangetés (14 au total)...
Les différences entre les clubs du bas et du haut du tableau (à noter que ces pyramides ne seront sans doute plus tout à fait les mêmes lundi matin, le classement du ventre mou étant évidemment voué à bouger sensiblement à chaque journée, mais il s'agit de tendances, pas de vérités absolues) sont visibles sur deux points : les joueurs de 23 ans, et les trentenaires.
Avant cela, on constate à l’œil nu que les équipes du bas du tableau utilisent plus de joueurs, une impression confirmée par les chiffres : 244 contre 214, soit 1,5 joueur en plus par équipe. Vu comme ça, ça ne semble pas énorme, mais en tous cas ça montre un phénomène récurrent, c'est que quand ça va mal, on essaie beaucoup de choses, on fait tourner son équipe... Ainsi, Montpellier a utilisé 20 joueurs de champs, Lille 21, contre 27 à Brest ou Lorient, 25 à Dijon ou Nancy, 26 à Nice.
On fait aussi jouer des jeunes, pour cette raison mais aussi par manque de moyens, et ça se voit nettement sur les pyramides : les joueurs de 23 ans sont plus de deux fois plus nombreux dans le bas du tableau (28) que dans le haut, où il y a un véritable creux (13). Étrange d'ailleurs, dans la mesure où les joueurs de 22 ans, eux, sont les plus nombreux chez les cadors (24)... Les clubs cassés de 11 à 20 ont également pléthore de joueurs de 27 ans (24 à 13). Une explication possible : au moment du traditionnel départ hors de France évoqué plus haut, ceux qui n'ont peut-être pas assez de talent, où n'ont pas su le montrer, restent dans leurs clubs, ou partent dans des clubs français de niveau égal. Alors que pour les joueurs de 25-26 ans qui évoluent dans de plus gros clubs, il est plus facile, voire logique, de partir à l'étranger. Je reprends l'exemple de Rami et Cabaye : s'ils avaient évolué à Sochaux ou Brest, seraient-ils partis aussi facilement dans de grands championnats ? Vu que leur club était champion de France, la logique de leur progression les emmenait là-bas. En revanche, regardez Marvin Martin : à 24 ans, s'il était parti, il serait probablement allé dans un grand club français, Paris, Lyon ou Marseille, pas à l'étranger. Mais la prochaine étape de sa carrière, surtout si Sochaux descend, le mènera dans ces clubs... ou ailleurs, vu son statut d'international.
Enfin, le dernier phénomène concerne les "plus de 31 ans", comme j'aime à les appeler, et qui marquent un peu plus de 8% des buts en Ligue 1, soit à peine plus que les joueurs de moins de 21 ans (8%), alors qu'ils sont nettement plus nombreux (53 à 43). L'explication de ce décalage se situe peut-être dans le fait qu'ils évoluent majoritairement dans des clubs de la deuxième partie de tableau, qui marquent donc moins en moyenne. Si les 32 ans sont comparables, la différence se situe après : onze 33 ans à 2, quatre 34 ans à un dans l'autre sens mais trois 35 ans à zéro. En revanche, il y a trois 36 ans dans le haut du tableau à zéro, autant de 37 ans (1 chacun), et le seul joueur de 38 ans, Thierry Debès, évolue à Ajaccio. Mais attention, parce que le joueur de 37 appartenant au "haut du tableau" se nomme Jérôme Leroy, et est licencié à Evian-Thonon-Gaillard, 10e du classement... Il pourrait rapidement changer de pyramide.
La différence se situe donc surtout chez les joueurs de 33 ans. Pourquoi un tel écart, de un à cinq, alors qu'on constate souvent que ce sont ces mêmes joueurs qui font la loi dans les très clubs européens comme Milan, Chelsea voire Barcelone ? Parce qu'il ne s'agit pas des mêmes joueurs ! D'abord, les "gros" clubs français, hormis le PSG, n'ont pas vraiment les moyens d'avoir dans leurs rangs des grands joueurs du calibre de Lampard, Drogba, Xavi ou van Bommel. Et puis, il y a aussi un choix de ces clubs, qui sont avant tout Français : dans notre pays, et notamment pour les sportifs, passer l'âge de 31 ans équivaut à basculer dans la catégorie des décatis, des inutiles, des perdus d'avance, ce qui est loin d'être le cas en Italie ou en Angleterre. Pourquoi ? Parce que miser sur un joueur de cet âge équivaut à certainement perdre de l'argent sur une revente qui risque d'être nulle, ou très faible, alors que dans ces championnats, la notion d'économie et de budget équilibré est quasi nulle.
Dans ce domaine, seul le PSG, qui n'a plus peur de perdre de l'argent, a pris ce risque : en misant sur Lugano (31 ans, 3,5 millions d'euros), Motta (29 ans, 11,5), Alex (29 ans, 5) et Maxwell (30 ans, 3,5), il a privilégié l'expérience, au détriment de la sûreté économique. Pas sûr que le club parisien récupère beaucoup des 23,5 millions dépensés pour ces quatre joueurs lorsqu'ils partiront, à 32 ou 33 ans... s'ils restent aussi longtemps. Mais c'est comme ça aussi que ça se passe, à Milan ou ailleurs. Un exemple extrême : Pippo Inzaghi, est arrivé à Milan en 2001 pour la bagatelle de 41 millions d'euros, un de moins que Pastore. Plus de 10 ans plus tard, il repartira sûrement gratuitement de Lombardie, en retraite ou ailleurs. Lyon avait fait ça pour Anderson, acheté par Lyon 16,5 millions et parti pour zéro quatre ans plus tard. Mais personne n'avait dit à l'époque que c'était de l'argent perdu, vu tout ce que le Brésilien avait apporté au club lyonnais...
Bref, j'ai digressé. Toujours est-il qu'il s'agit d'une explication comme une autre pour expliquer l'absence de joueurs d'expérience dans les gros clubs, alors que les petits sont souvent un point de chute idéal pour des joueurs en fin de carrière, parfois de retour de l'étranger (Zebina, Brest). Chez nos fameux joueurs de 33 ans, on note aussi la présence de bons joueurs de clubs qui ont réalisé une carrière sans éclat mais très honorable, en Ligue 1 et en Ligue 2, comme Ducourtioux (Valenciennes), Maire (Ajaccio), Proment et Deroin (Caen), Audard et le Lan (Lorient), Grégorini (Nancy), et Edouard Cissé (Auxerre). Certains d'entre eux, on le voit, ont aussi un passé dans des clubs plus huppé, qui ont plus de mal à leur faire confiance après 31 ans, notamment les deux derniers nommés, qui sont passés par Marseille. En tous cas, quasiment tous ces joueurs, à la fois expérimentés mais encore assez jeunes pour être performants sur la durée, sont des titulaires indiscutables dans ces clubs pour qui une telle expérience est vitale. Le fait qu'il n'y en ait aucun à Sochaux, par exemple, est assez parlant, je trouve.
Dans le haut du tableau, qui sont les deux joueurs de 33 ans ? Dalmat, qui ne joue plus à Rennes d'un commun accord avec son club, et Souleymane Diawara (Marseille), qui lui est un cadre dans son club. C'est le seul de son âge dans un gros club français. Étonnant non ?
A plus tard, et n'hésitez pas à réagir à ce post !
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