mercredi 30 octobre 2013

Une soirée dans le Chaudron

Salut à tous,

Grand moment pour votre serviteur blogueur dimanche soir : sa première visite à un stade et un public mythique, Geoffroy-Guichard. Et, ce qui ne gâchait rien, il s'agissait d'une des plus belles affiches françaises qui soit, Saint-Étienne-PSG. Soit deux des plus beaux palmarès du foot français, ainsi que l'affrontement entre deux équipes ambitieuses pour les premières places du championnat, c'est peu de le dire. Enfin, il s'agissait de voir si les Verts allaient continuer à être la bête noire du PSG d'Ibrahimovic, qui n'avait jamais battu les Ligériens en trois rencontres l'an passé, ne marquant qu'une fois, sur penalty, et récoltant un rouge lors de la visite des Verts au Parc des Princes, il y a un an (1-2).

Un stade mythique, un

Mais l'essentiel était ailleurs. Dans mon éternel désir de voir un maximum de stades dans ma vie, les plus mythiques possibles, je réservais déjà à Geoffroy-Guichard une place à part. Avec tout le respect que je dois aux enceintes bordelaises (deux fois), montpelliéraines, nantaises, et même martégales, audoniennes, vannetaises et
carquefoliennes, aucune d'entre elles ne porte sur elle des oripeaux historiques et mythiques aussi chatoyants que ceux du Chaudron stéphanois. Oui, il y a eu de grands matches à Bordeaux et à Nantes, à Paris aussi, bien sûr, mais peut-on autant citer pour eux des adversaires estoqués à coups de retournements de situation homériques tels que le Dynamo Kiev (0-2, 3-0 a.p.), Hajduk Split (1-4, 5-1 a.p.) dans les années 70, et même le grand Bayern Munich (0-2, 3-0) quelques années plus tôt, à part si on est supporter des clubs concernés ? Oui, il y a eu le Real Madrid au Parc des Princes en 1993, il y a eu la Juve de Platini qui a failli se faire retourner au Parc Lescure, avant de manquer de se faire sortir dix ans ans plus tard à la Beaujoire... mais en nombre, le Chaudron les surpasse tous.

Mais pas que là dessus. Tant qu'on n'y a pas vécu un match, si possible un grand match, une affiche, difficile d'imaginer à quel point ce stade, qui est pourtant encore ouvert dans deux de ses coins et qui, en raison des travaux pour l'Euro 2016, est en partie fermé au niveau de sa tribune présidentielle, peut être oppressant, voire irrespirable pour l'adversaire. Au vu de ma soirée de dimanche, en haut de cette tribune Henri Point, en face de la présidentielle, difficile d'imaginer des équipes adverses venir se balader ici tranquillement, ne pas subir une pression folle, du public mais surtout de joueurs habillés de vert sur-motivés par l'ambiance et le soutien de 30 à 40 000 supporters déchainés, qui déversent sur les vingt-cinq acteurs des vagues de chants et de cris qui se répercutent entre de hauts murs escarpés ? Que peut-il arriver à cette équipe stéphanoise, quand son peuple hurle, que ce bruit efface tout et que les adversaires ne peuvent pas s'entendre penser, avant qu'un Fabien Lemoine ne vienne leur découper le pied s'ils ne lâchent pas assez rapidement le ballon ? Et comment ces Verts peuvent-ils avoir déjà perdu sept points à domicile en six rencontres, sans parler de leur incroyable défaite à domicile contre Esbjerg, en tour préliminaire de la Ligue Europa (0-1), avec une arme pareille à leur disposition ?

Un public de connaisseurs

Le club stéphanois semble avoir trouvé un moyen simple mais efficace pour échauffer ses supporters avant le match : les faire poireauter une heure sous leur tribune avant de les faire enfin monter dix petites minutes avant le début du match. En revanche, les faire grimper la cinquantaine de marches pour parvenir en haut de la tribune aurait tendance à les essouffler légèrement. Peu importe, le spectacle qui s'offre alors à la vue du bizut est époustouflant : un stade escarpé, aux tribunes populaires hautes, uniformément vertes et chantant puissamment et à gorge déployée des chants parfaitement rodés et entraînants.
Je n'en ai jamais vu, mais je me suis cru durant deux heures dans un stade anglais à l'ancienne, avec des limites de jeu extrêmement proches des premiers supporters. Quand aux deux kops stéphanois, ils m'ont fait penser au mur de Dortmund, cette tribune de 25 000 places unique au monde.

Le Parc des Princes mis à part - le seul stade fermé de France, où chaque son est multiplié par mille... problème, il n'y a plus de vrais supporters dans cette enceinte - nulle part je n'ai vu une telle ambiance, un tel climat, un tel mélange de soutien indéfectible, d’enthousiasme bon enfant et de pression hostile à l'adversaire. A un détail près, non des moindres : lors de la présentation de l'équipe parisienne, tous les joueurs ont été sifflés comme il se doit. Tous, sauf deux : Zoumana Camara et Blaise Matuidi, deux anciens stéphanois qui, eux, ont été applaudis. Pour info, le premier nommé a quitté le club en 2007... ça s'appelle un public de connaisseurs, un vrai public de foot, comme on n'en voit qu'en Espagne, en Grande-Bretagne ou en Allemagne, voire même aux Pays-Bas.


Tout pour réussir


  
Durant le match, les chants ne s’interrompront qu'à deux occasions, hors mi-temps : lors des deux buts stéphanois, qui laisseront place à des moments de délires collectifs intenses. J'ai assisté à des grands matches au Parc des Princes, notamment celui contre Liverpool en demi-finales de la Coupe des Coupes 1997 (3-0), ou contre Arsenal en 1994 (1-1), c'était du même niveau. Ah si, lors de l'expulsion pas si sévère que ça de Lemoine (lui même l'a admis le lendemain, à froid), aussi. La fin fut évidemment plus tendue, mais même lorsque Cavani réduisit le score, l'ambiance ne baissa en aucune façon.

Je ne sais pas comment ça se passe lors d'un match dit "normal" - cela existe-t-il seulement là-bas ? Pas sûr. Ça devait être moins chaud en Ligue 2, c'est sûr, ou en Coupe de la Ligue. Mais quand même, quelle perle ! Les stars étrangères du PSG, qui viennent du championnat italien où, certes, figurent quelques monuments comme San Siro ou l'Olimpico de Rome, mais où les stades sont souvent vétustes et rarement adaptés au seul football, ont dû apprécier d'évoluer dans un stade aussi chaud, aussi fervent. Ça a dû rappeler à Cavani, par exemple, certains derbys uruguayens ou argentins. On dénigre souvent le football français, parfois à raison, mais Saint-Étienne et son stade font partie indiscutablement de ses grandes fiertés. Reste à fournir à cette équipe un mental plus élevé, une exigence supérieure et quelques moyens supplémentaires et il y a tout, là-bas, pour qu'une grande équipe européenne y subsiste. Avec ou sans impôts...

A plus tard !

mercredi 16 octobre 2013

Sus aux barrages !

Salut à tous,

Après ces deux très bons matches de l’Équipe de France face à deux équipes qui sont certes loin du gratin mondial, mais qui ne sont pas non plus si nulles que ça, il est temps de faire un petit état des lieux avant les barrages qui s'annoncent dans un mois. Et qui font déjà frissonner l'épiderme des quelques supporters que comptent encore cette équipe dans ce pays à la relation si étrange avec le "supportariat".

Des qualifs réussies

D'abord, un constat : avec 17 points sur 24 possibles, la France a réalisé, quoi qu'on en dise, un excellent parcours, surtout quand on sait qu'elle a du se coltiner la meilleure équipe du monde sur les six dernières années, l'Espagne, contre qui elle a même réussi à gratter un point, et sur qui elle ne compte, à la fin du bal, que trois petits points de retard. Soit une victoire, celle obtenue sans briller par la Roja au Stade de France, en début d'année (0-1). Les deux équipes ont donc pris le même nombre de points contre les trois autres adversaires de la poule, à savoir 16 sur 18. Comme parcours chaotique, j'ai déjà vu pire. Dès le tirage au sort, on savait que le destin probable de ces Bleus était de terminer barragiste. C'est ce qui est arrivé, mais le fait qu'elle aurait encore pu coiffer sa grande rivale lors du dernier match, comme c'était le cas hier soir, prouve qu'elle n'a pas raté du tout sa phase qualificative, loin de là.

Elle s'est ratée sur un seul match, celui en Géorgie (0-0). Si elle l'avait emporté, elle aurait échoué à un point de l'Espagne, ce qui ne change pas grand chose, mais quand on se
remémore le dernier France-Espagne, qui aurait tout aussi bien pu se terminer en match nul, on peut se dire que la première place de cette poule ne s'est vraiment pas jouée à grand chose. Et que, au passage, l'Espagne est loin d'avoir maîtrisée son sujet, avec un match nul contre la Finlande, à Gijon (1-1), des victoires compliquées contre le Bélarus (2-1), la Géorgie (0-1, 2-0) et la Finlande (0-2) et les matches accrochés contre la France (1-1, 0-1), qui termine d'ailleurs avec une meilleure attaque (15 contre 14). Comparés aux parcours des Pays-Bas (34 buts) ou de l'Allemagne (36), ça fait pâle figure. Mais on sait depuis longtemps que le talent de l'Espagne, contrairement aux idées reçues, repose autant sur un beau collectif que sur des qualités de pressing et de défense au-dessus de la moyenne, il suffit de regarder ses derniers tournois, où elle s'est souvent contentée de 1-0 minimalistes mais efficaces pour passer les obstacles.

Ribéry se charge de tout

Revenons à la France. Le paradoxe ultime, sachant qu'elle possède logiquement moins de chance de gagner ses barrages que de les perdre, vu son statut de non tête de série, serait qu'elle soit éliminée tout en possédant en son sein le futur Ballon d'Or. Mais l'aura-t-il si la France échoue ? Malgré tout, que serait cette équipe sans Franck Ribéry ? On aurait aussi pu se poser la question durant les années Platini, mais c'est vrai qu'en ce moment on a presque du mal à imaginer la France marquer un but sans un coup de pouce de l'ailier du Bayern. Contre l'Australie (6-0), il marque une fois, donne trois buts et se trouve à l'origine d'un autre, soit cinq sur six. Hier soir, sur trois buts, il ouvre le score d'une façon sublime et donne le troisième but à Benzema. Ce fut également le cas au Bélarus, le mois dernier (2-4), où il marqua deux fois. Lors des deux dernières années civiles, il a signé 10 (deux fois cinq) de ses 18 passes décisives dans le jeu en Bleu, soit le même total que Zidane... qui compte 30 capes de plus (108 contre 78). Dans le même temps, la France a marqué 38 buts, sur lesquels il a été directement impliqué un fois sur deux (9+10)... Il a marqué cinq fois cette année, aucun Bleu n'avait marqué autant depuis Thierry Henry, en 2007...

Seize buts, 18 passes en 78 sélections, pas mal pour le footballeur le plus moqué en France, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le sport : les affaires de prostitutions, certes, mais aussi son visage et ses difficultés en Français. Un racisme anti moche mais aussi de classe, qui ne valorise pas notre pays, déjà à la peine en ce moment au niveau des valeurs d'humanisme. Ce qui est drôle, vu que son énorme popularité, en 2006, valait autant pour ses qualités balle au pied que pour sa fraîcheur, ses blagues potaches, et un constat : c'est un petit gars du peuple. On le célébrait pour ça, on le moque aujourd'hui pour ça. En tous cas, un chose est sûre : on n'ira pas au Brésil sans un grand Ribéry.

La défense tangue

Étrange année 2013, durant laquelle les Bleus ont battu leur record en terme de minutes sans marquer consécutivement (525, soit près de six matches) et qui viennent de marquer 13 buts en trois matches... difficile d'évaluer ses forces et ses faiblesses, hormis l'évidence Ribéry. Elle est inconstante, c'est un fait. Combien de joueurs sont indiscutables dans cette équipe ? Lloris, Matuidi, Ribéry, c'est à peu près tout. Evra, de par son expérience et le
manque de concurrence, l'est en partie, tout comme Debuchy, l'expérience en moins. Les deux latéraux qui ont écarté les faibles prétendants à leur postes sans vraiment le faire exprès, même si le joueur de Newcastle affiche toujours une belle qualité de centre. Mais ce sont d'anciens ailiers qui sont toujours aussi moyens sur le plan défensif. Face aux faibles ailiers australiens ou finlandais, ça passe (et encore, hier on a concédé beaucoup d'occasions venant des côtés) mais dès que le niveau s'élèvera... on pourra trembler. Vous me direz, le Brésil a remporté cinq Coupes du Monde avec des latéraux qui défendent mal, mais c'est le Brésil, il peut se le permettre, pas nous.

Dans l'axe, on a vu hier qu'Abidal, malgré toute la sympathie que son parcours fait naître dans nos petits cœurs, mais aussi son immense expérience, n'était pas vraiment une bonne solution. Heureusement que Koscielny a rattrapé plusieurs coups... le Monégasque a plusieurs fois été battu dans son dos, ce qui est sensé ne pas lui arriver vu sa pointe de vitesse. Mais à 34 ans et après quasiment deux ans sans jouer, celle-ci semble appartenir au passé. Heureusement, on a Varane et Sakho en réserve. Peut-être faudrait-il que Deschamps soit enfin convaincu que l'ancien Parisien est devenu meilleur qu'Abidal. Et que Koscielny, aussi intelligent soit-il, ne vaut pas un demi Varane. La sélection naturelle finira par faire le travail.

Le milieu, point fort des Bleus

Au milieu, on semblait parti pour un duo Pogba-Matuidi mais Cabaye est revenu battre les cartes. Avec un constat : quand le Magpie est là, la qualité de passes des Bleus s'en ressent. Étant entendu que Deschamps semble avoir définitivement adopté le 4-2-3-1 que la majorité des équipes dans le monde appliquent, il va falloir qu'il tranche. Matuidi, par son abatage et son travail au milieu, mais aussi son jeu vers l'avant (ce fut moins le cas hier) semble indiscutable. Pogba, de part son statut à la Juve et son âge, ce qui implique une marge de progression énorme, également. Disons que Cabaye semble être une solution un poil plus offensive, quand la France aura besoin de moins défendre et mieux jouer. Contre l'Australie, par exemple, ce fut parfait. Quand ce sera l'Allemagne en face, c'est moins sûr. En tous cas, c'est le secteur le plus performant, mais ce n'est pas nouveau, c'est plutôt une constante chez l’Équipe de France, qui a gagné une Coupe du Monde grâce à lui.

Avant d'arriver aux attaquants de pointe, voyons ceux chargés de les fournir en ballon. Ribéry semble avoir phagocyté la fonction avec talent, et pour cause : personne d'autre ne parvient à équilibrer le jeu de l'autre côté. Les autres passeurs cette année, à part lui qui en a signé cinq ? Valbuena (2), Nasri et Sissoko (1). Ménez provisoirement (?) out, Payet pour l'instant trop juste, il reste la solution Rémy, qui est pour moi la meilleure (avec Ménez, à son niveau optimal). Le Magpie (encore) présente le double avantage de savoir briller dans le couloir droit mais aussi devant le but, on le voit en Angleterre. On l'a moins vu contre l'Australie, où il a mangé plusieurs belles opportunités. Mais il fut le meilleur buteur des Bleus en 2011, avec trois buts, et avec 4 buts en 20 sélections (9 titularisations), il n'est pas ridicule. Un profil à la Thierry Henry, mais côté droit.

Pour le reste, Valbuena et Nasri ne sont pas convaincants sur un côté, même si ça n'empêche pas les Bleus de gagner. Nasri est potentiellement supérieur, Valbuena est plus combatif mais n'a toujours rien prouvé en club au niveau international, malgré quelques éclairs. Le problème ne se pose donc pas seulement pour le poste d'ailier droit : si un des deux s'était vraiment imposé derrière l'attaquant, on ne se demanderait pas qui ira jouer à droite. Et je ne parle pas des solutions Gourcuff, Grenier ou Martin... la France n'a jamais eu de grande génération sans grand numéro 10. Donc on est encore loin de la queue du Mickey.

Benzema ou Giroud ?

Les buteurs, enfin... Le sujet à la mode. Souvenez vous, il y a deux mois et demi, le problème majeur des Bleus, c'était l'avant-centre. Benzema n'avait plus marqué depuis un an, mais Giroud ne marquait pas non plus. On en venait presque à se demander si Gomis n'était pas la meilleure solution. En France, on a toujours pas compris qu'un buteur ne marquait pas, ou rarement, sans un collectif huilé autour de lui. Malgré la filiation revendiquée par lui-même, Benzema n'est pas Ronaldo, qui faisait des différences énormes tout seul, du moins avant ses blessures de milieu de carrière. Et Giroud, malgré son altruisme et sa combativité, reste un avant-centre à la Hoarau, pas très rapide, grand, costaud, bon de la tête, devant et derrière, mais dont le rendement dépend énormément du nombre de ballons exploitables arrivant dans la surface. Il ne sera jamais un grand technicien, lui qui a été
rejeté par Grenoble à 21 ans, et qui ne s'est révélé en Ligue 1 qu'à 24, alors que Benzema marquait déjà des buts dans l'élite à 19 ans. Des parcours opposés, tout comme leurs profils techniques. Cependant, si Benzema a une meilleure cadence de buts par sélections (0,27 contre 0,21) il est battu au comptage par minutes (1 but toutes les 224 minutes contre 1 toutes les 207 pour Giroud). Bref, sur ce plan là, ça reste serré.

Aujourd'hui, je suis partagé. Giroud est plus efficace en club que Benzema, dont je me demande encore comment il peut être titulaire dans une équipe comme le Real, qui a toujours brillé grâce à des buteurs immenses, les meilleurs à leurs postes. Heureusement que Ronaldo fait le job... aujourd'hui, ils sont un demi douzaine à être de meilleurs avant-centres que lui, sur lesquels le Real lorgne d'ailleurs avidement (Falcao, Rooney, Van Persie, Cavani, Ibrahimovic...). Mais Benzema est tout de même le meilleur buteur en Bleu en activité (17 buts), et le deuxième meilleur buteur français de l'histoire de la Ligue des Champions (33 buts) derrière Henry (50) et devant Trezeguet (29). Giroud est le 33e avec 3 buts en un peu plus d'une saison à ce niveau... reste que sur la forme actuelle, il semble devant. Mais à 27 ans, s'il était le grand buteur que la France attend depuis la retraite d'Henry, ça se saurait, sincèrement. J'espère me tromper.

En tous cas, en deux mois on est passé d'un choix par défaut à un choix cornélien : qui choisir ? Benzema a mis deux buts beaucoup plus difficiles à mettre qu'il n'y parait : en une touche, au premier poteau, sur des centres tendus. Couper au premier poteau : un truc qu'il ne faisait jamais, et qu'il aurait du faire avant au lieu de se comporter comme un avant-centre français ordinaire, à savoir attendre bêtement au deuxième ou aux six mètres qu'un ballon lui arrive dessus. Giroud, lui, a marqué deux jolis buts contre l'Australie, même si le deuxième me semble plus être une volée ratée qu'un véritable piqué volontaire. Mais bon, comme les médias sont fans, ils ont chaussé leurs lunettes déviantes qui leur avait permit d'affirmer que la volée de Zidane, en 2002, n'était pas également une volée ratée. C'est pas grave, c'est beau quand même.

Au final, frottons nous les mains de posséder un des deux meilleurs ailiers du monde dans nos rangs, et des buteurs enfin efficace. Avec une défense un poil plus solide et un milieu toujours talentueux, et maintenant des avant-centres efficaces, elle peut aborder ces barrages avec confiance, même si le tirage peut changer la donne. Éliminer le Portugal de Ronaldo, ça aurait de la gueule... ce serait dommage aussi un peu. Le mieux, ce serait la Grèce, on perdrait pas grand chose. Ouhlàlà je suis vilain !

Vivement les barrages, l'attente va être longue.

A plus tard !