Salut à tous,
Voilà... c'est fini. Hormis pour Karim Benzema, Franck Ribéry, Lassana Diarra et Florent Malouda, encore concernés par les derniers tours de la Ligue des Champions, le football français en a terminé avec cette saison 2011/2012 de Coupes d'Europe. Et cette année encore, il y a beaucoup à en dire.
Premier constat, tout d'abord : en 2013, le troisième de Ligue 1 devra se fader un tour supplémentaire, fin juillet début août, pour accéder au barrage de la Ligue des Champions, puis aux poules de cette dernière. Vivement les déplacements en Slovénie ou en Norvège, avant même le début de la Ligue 1... et c'est le Portugal qui, le plus logiquement du monde, récupère cette cinquième place. Ce dernier profite non seulement des excellents résultats du FC Porto, tenant certes déchu de la Ligue Europa, mais aussi de Benfica, du Sporting et de Braga, ces dernières saisons.
Il y a une différence notable entre le football professionnel portugais et le nôtre : ils ont des clubs leaders très forts, et ils ne traitent pas à la légère l'Europa League. Tout l'inverse du football français, donc. Nos "tops clubs" ont plutôt failli en Ligue des Champions, et les autres, engagés en C3, n'ont pas passé la phase de poule, une première depuis l'instauration de cette dernière, en 2004. Aucun club en 1/16es de finale, ça n'était jamais arrivé depuis la fusion avec la Coupe des Coupes, en 1999.
Alors certes, Marseille a atteint les quarts de finale de la Ligue des Champions. Mais, même si le club phocéen n'a pas eu la tâche facile, puisqu'il a du affronter Arsenal, Dortmund, l'Olympiakos, puis l'Inter et le Bayern, son parcours est typique de celui que doit emprunter un club français pour aller loin, aujourd'hui : chaotique. Avec quatre succès, un nul pour cinq défaites, l'OM fait un peu moins bien que Lyon, vainqueur 4 fois pour 3 défaites et 3 nuls, et finalement presque pareil que Lille (1 v., 3 n., 2 d.), dernier de sa poule. A quoi tient une qualification en poule ? Dans son groupe, Marseille a pris 10 points, en s'inclinant deux fois à domicile (au total trois, en cinq matches au Vélodrome). Dans le groupe A, Manchester City a été éliminé avec le même total, tandis qu'avec dix points également, l'Inter terminait premier. En Ligue Europa, le PSG était également éliminé avec dix points, pour un but en trop encaissé à Salzburg (2-0).
L'indice UEFA est finalement le fruit d'un calcul assez simple, voire simpliste, mais très parlant : on additionne les points pris par les clubs d'un pays sur une saison, et on divise par le nombre de clubs. On prend ensuite les cinq derniers chiffres, on les additionne, et ça donne l'indice UEFA. Ça veut dire que ça ne sert à rien d'avoir un ou deux bons clubs, si les autres ne prennent aucun point, puisque c'est une moyenne. Ainsi, se qualifier pour un tour supplémentaire en gagnant puis en perdant, comme l'a fait Marseille contre l'Inter (1-0, 1-2) est admirable, mais a autant de valeur mathématique que de se faire éliminer de la même manière, comme l'a fait Lyon contre Nicosie (1-0, 0-1, 3-4 tab). Et vu que les Phocéens ont pris aucun point contre le Bayern au tour suivant, le résultat est exactement le même que s'ils avaient été éliminés par l'Inter sur des scores inversés. C'est une opération blanche.
C'est un peu le problème des clubs français, ils ne maîtrisent que rarement leurs qualifications. Sur les cinq dernières années, tout tour et toute coupe confondues, les clubs français se sont qualifiés 29 fois lors d'un affrontement aller-retour. Ils n'ont remporté les deux matches du duel que 12 fois (41,38 %), et une seule fois après la phase de poule de la Ligue des Champions, grâce à Bordeaux, contre l'Olympiakos en 2009/2010 (1-0, 2-1), sur trois qualifications seulement. Le reste, c'était le plus souvent durant les tours préliminaires, et/ou en Ligue Europa.
Comment Lyon n'a pas pu gagner ses deux matches contre Nicosie ? Et le PSG, en poule contre le Slovan Bratislava (0-0, 1-0) ? Et Rennes, pas un contre le Celtic Glasgow (1-1, 1-3) ? Le club breton qui a remporté 4 matches contre 3 défaites en Ligue Europa, mais uniquement lors des deux tours de barrage qui l'ont opposé au Metallurg Rustavi (2-5, 2-0) puis l'Etoile Rouge de Belgrade (2-1, 4-0). Peu importe au fond, ce sont des points, mais ça symbolise la limite de compétence des clubs français moyens en Coupe d'Europe. Surtout quand ils alignent des réservistes à ce niveau... d'autres gros clubs étrangers font la même chose, mais quand City fait tourner, ça n'a pas vraiment le même impact sur ses performances que pour Rennes... City n'est plus en course, certes, mais depuis moins longtemps, et a eu le temps de rapporter un peu plus de points à son pays.
D'une manière générale, les clubs français ne flambent pas en ce début de décennie, avec 1,01 points par match (avec la victoire à deux points). Dans les années 2000, durant lesquelles on se plaignait déjà de la baisse de niveau des clubs français, ces derniers tournaient tout de même à 1,13, et à 1,24 dans les années 90, la meilleure décennie de leur histoire (si on excepte la saison 1959-60, 1,25), marquée par deux victoires en Coupes d'Europe, juste avant l'avènement de l'arrêt Bosman, en 1996. On fait même moins bien que durant les années 80 (1,09) et à peine mieux que dans les années 70 (0,97) et 60 (0,91). Voilà à peu près où se situent les résultats des clubs français en Coupe d'Europe : trente ans en arrière. Ce qui ne veut pas dire uniquement que la Ligue 1 a le même niveau qu'en 1980, mais aussi qu'aujourd'hui, les clubs français ne jouent pas ces matches de la même manière : ils calculent plus, et font plus tourner, ce qui nuit à leurs performances, du moins en C3. En 1980, un match européen était toujours un évènement pour un club français, quelqu'il soit. Aujourd'hui, c'est une plaie. C'est fatiguant. Difficile de les aborder de façon conquérante avec un état d'esprit pareil.
Par ailleurs, en Ligue des Champions, les clubs français ont terminé avec un bilan positif qu'une seule fois depuis cinq ans, en 2009/2010 (1,29), avec la demi-finale de Lyon. Sur ces cinq dernières années, la France est toujours cinquième au nombre de points pris (107) mais présente un bilan légèrement négatif (43 succès à 44, pour 21 nuls, 139 buts à 136), sans les tours préliminaires. Dans le même temps, le Portugal, qui a joué 35 matches de moins que nous dans la compétition, se débrouille un peu mieux (32 succès, 12 nuls, 29 défaites), malgré une différence de buts bizarrement désastreuse (86 contre 102). Mais on l'a dit, ce sont les points, et uniquement les points, qui comptent...
Bref, autre indice que le football français n'est pas au mieux de sa forme cette saison, c'est le nombre de buts marqués par les joueurs français, tous clubs confondus. Si Benzema, qui n'en a pas encore fini, a brillé (7 buts) tout comme Bafé Gomis (6, dont 4 à Zagreb, 7-1), ils sont bien les seuls. Le suivant s'appelle Djibrill Cissé (3 buts avec la Lazio), ce dernier devançant dix joueurs à deux buts, dont les Parisiens Ménez et Bodmer, le Lyonnais Briand, le Rennais Feret, le Marseillais Rémy, ainsi que Ribéry (Bayern), Boumsong (Panathinaikos), Modesto (Olympiakos), Rami (Valence) et... Stéphane Da Cruz (UN Käerjeng, Luxembourg, ex Sochaux). Derrière ce beau monde, avec un but, Gameiro et Hoarau (PSG), Kembo (Rennes), Lacazette (Lyon) ou Valbuena (Marseille) n'ont pas vraiment brillé. D'ailleurs, avec 52 buts et avant les derniers tours européens, la France a très peu marqué, comparé aux 68 buts de la saison passée, les 79 de l'année précédente ou les 81 auparavant. Il faut remonter à la saison 2007/08 pour constater un total comparable (54). A moins que Benzema ne marque 15 buts durant les derniers matches du Real dans la compétition...
Voilà le tableau, qui n'est pas brillant. Que faire pour changer ça ? Il y a deux ou trois ans, on se réjouissait que ce soit toujours les mêmes (Bordeaux, Marseille et Lyon) qui se qualifiaient pour la Ligue des Champions, parce que c'était le meilleur moyen pour eux d'amasser des pépettes, et donc de devenir de plus en plus performants, ce qui allait forcément tirer le football français vers le haut. Oui parce qu'en France, on ne mesure la compétitivité d'un club que sur le plan financier, malgré des exemples contraires qui foisonnent dans notre football, notamment cette saison avec le PSG qui ne maîtrise plus son sujet en Ligue 1...
On a vu le résultat : aucun des trois n'est à l'heure actuelle en position de se qualifier pour la prochaine C1, même si Lyon n'est pas loin. Comme quoi, les raisons qui font que dans les autres pays, ce soit toujours les mêmes clubs qui se succèdent à eux-mêmes tiennent à d'autres choses que l'argent, comme la ferveur populaire, le merchandising, la taille et la qualité des stades ou la culture de la gagne, qui n'a pas fait long feu après la période dorée de la fin des années 90 et du début des années 2000, en France. Il y a aussi des finances pas du tout maîtrisées chez la plupart de nos voisins européens, hormis l'Allemagne : si le fair-play financier cher à Michel Platini produit des effets, le football français pourrait mécaniquement en profiter, même de façon légère. Sinon... je crois qu'il va falloir se montrer patient, très patient.
A plus tard !
Voilà... c'est fini. Hormis pour Karim Benzema, Franck Ribéry, Lassana Diarra et Florent Malouda, encore concernés par les derniers tours de la Ligue des Champions, le football français en a terminé avec cette saison 2011/2012 de Coupes d'Europe. Et cette année encore, il y a beaucoup à en dire.
Premier constat, tout d'abord : en 2013, le troisième de Ligue 1 devra se fader un tour supplémentaire, fin juillet début août, pour accéder au barrage de la Ligue des Champions, puis aux poules de cette dernière. Vivement les déplacements en Slovénie ou en Norvège, avant même le début de la Ligue 1... et c'est le Portugal qui, le plus logiquement du monde, récupère cette cinquième place. Ce dernier profite non seulement des excellents résultats du FC Porto, tenant certes déchu de la Ligue Europa, mais aussi de Benfica, du Sporting et de Braga, ces dernières saisons.
Il y a une différence notable entre le football professionnel portugais et le nôtre : ils ont des clubs leaders très forts, et ils ne traitent pas à la légère l'Europa League. Tout l'inverse du football français, donc. Nos "tops clubs" ont plutôt failli en Ligue des Champions, et les autres, engagés en C3, n'ont pas passé la phase de poule, une première depuis l'instauration de cette dernière, en 2004. Aucun club en 1/16es de finale, ça n'était jamais arrivé depuis la fusion avec la Coupe des Coupes, en 1999.
Alors certes, Marseille a atteint les quarts de finale de la Ligue des Champions. Mais, même si le club phocéen n'a pas eu la tâche facile, puisqu'il a du affronter Arsenal, Dortmund, l'Olympiakos, puis l'Inter et le Bayern, son parcours est typique de celui que doit emprunter un club français pour aller loin, aujourd'hui : chaotique. Avec quatre succès, un nul pour cinq défaites, l'OM fait un peu moins bien que Lyon, vainqueur 4 fois pour 3 défaites et 3 nuls, et finalement presque pareil que Lille (1 v., 3 n., 2 d.), dernier de sa poule. A quoi tient une qualification en poule ? Dans son groupe, Marseille a pris 10 points, en s'inclinant deux fois à domicile (au total trois, en cinq matches au Vélodrome). Dans le groupe A, Manchester City a été éliminé avec le même total, tandis qu'avec dix points également, l'Inter terminait premier. En Ligue Europa, le PSG était également éliminé avec dix points, pour un but en trop encaissé à Salzburg (2-0).
L'indice UEFA est finalement le fruit d'un calcul assez simple, voire simpliste, mais très parlant : on additionne les points pris par les clubs d'un pays sur une saison, et on divise par le nombre de clubs. On prend ensuite les cinq derniers chiffres, on les additionne, et ça donne l'indice UEFA. Ça veut dire que ça ne sert à rien d'avoir un ou deux bons clubs, si les autres ne prennent aucun point, puisque c'est une moyenne. Ainsi, se qualifier pour un tour supplémentaire en gagnant puis en perdant, comme l'a fait Marseille contre l'Inter (1-0, 1-2) est admirable, mais a autant de valeur mathématique que de se faire éliminer de la même manière, comme l'a fait Lyon contre Nicosie (1-0, 0-1, 3-4 tab). Et vu que les Phocéens ont pris aucun point contre le Bayern au tour suivant, le résultat est exactement le même que s'ils avaient été éliminés par l'Inter sur des scores inversés. C'est une opération blanche.
C'est un peu le problème des clubs français, ils ne maîtrisent que rarement leurs qualifications. Sur les cinq dernières années, tout tour et toute coupe confondues, les clubs français se sont qualifiés 29 fois lors d'un affrontement aller-retour. Ils n'ont remporté les deux matches du duel que 12 fois (41,38 %), et une seule fois après la phase de poule de la Ligue des Champions, grâce à Bordeaux, contre l'Olympiakos en 2009/2010 (1-0, 2-1), sur trois qualifications seulement. Le reste, c'était le plus souvent durant les tours préliminaires, et/ou en Ligue Europa.
Comment Lyon n'a pas pu gagner ses deux matches contre Nicosie ? Et le PSG, en poule contre le Slovan Bratislava (0-0, 1-0) ? Et Rennes, pas un contre le Celtic Glasgow (1-1, 1-3) ? Le club breton qui a remporté 4 matches contre 3 défaites en Ligue Europa, mais uniquement lors des deux tours de barrage qui l'ont opposé au Metallurg Rustavi (2-5, 2-0) puis l'Etoile Rouge de Belgrade (2-1, 4-0). Peu importe au fond, ce sont des points, mais ça symbolise la limite de compétence des clubs français moyens en Coupe d'Europe. Surtout quand ils alignent des réservistes à ce niveau... d'autres gros clubs étrangers font la même chose, mais quand City fait tourner, ça n'a pas vraiment le même impact sur ses performances que pour Rennes... City n'est plus en course, certes, mais depuis moins longtemps, et a eu le temps de rapporter un peu plus de points à son pays.
D'une manière générale, les clubs français ne flambent pas en ce début de décennie, avec 1,01 points par match (avec la victoire à deux points). Dans les années 2000, durant lesquelles on se plaignait déjà de la baisse de niveau des clubs français, ces derniers tournaient tout de même à 1,13, et à 1,24 dans les années 90, la meilleure décennie de leur histoire (si on excepte la saison 1959-60, 1,25), marquée par deux victoires en Coupes d'Europe, juste avant l'avènement de l'arrêt Bosman, en 1996. On fait même moins bien que durant les années 80 (1,09) et à peine mieux que dans les années 70 (0,97) et 60 (0,91). Voilà à peu près où se situent les résultats des clubs français en Coupe d'Europe : trente ans en arrière. Ce qui ne veut pas dire uniquement que la Ligue 1 a le même niveau qu'en 1980, mais aussi qu'aujourd'hui, les clubs français ne jouent pas ces matches de la même manière : ils calculent plus, et font plus tourner, ce qui nuit à leurs performances, du moins en C3. En 1980, un match européen était toujours un évènement pour un club français, quelqu'il soit. Aujourd'hui, c'est une plaie. C'est fatiguant. Difficile de les aborder de façon conquérante avec un état d'esprit pareil.
Par ailleurs, en Ligue des Champions, les clubs français ont terminé avec un bilan positif qu'une seule fois depuis cinq ans, en 2009/2010 (1,29), avec la demi-finale de Lyon. Sur ces cinq dernières années, la France est toujours cinquième au nombre de points pris (107) mais présente un bilan légèrement négatif (43 succès à 44, pour 21 nuls, 139 buts à 136), sans les tours préliminaires. Dans le même temps, le Portugal, qui a joué 35 matches de moins que nous dans la compétition, se débrouille un peu mieux (32 succès, 12 nuls, 29 défaites), malgré une différence de buts bizarrement désastreuse (86 contre 102). Mais on l'a dit, ce sont les points, et uniquement les points, qui comptent...
Bref, autre indice que le football français n'est pas au mieux de sa forme cette saison, c'est le nombre de buts marqués par les joueurs français, tous clubs confondus. Si Benzema, qui n'en a pas encore fini, a brillé (7 buts) tout comme Bafé Gomis (6, dont 4 à Zagreb, 7-1), ils sont bien les seuls. Le suivant s'appelle Djibrill Cissé (3 buts avec la Lazio), ce dernier devançant dix joueurs à deux buts, dont les Parisiens Ménez et Bodmer, le Lyonnais Briand, le Rennais Feret, le Marseillais Rémy, ainsi que Ribéry (Bayern), Boumsong (Panathinaikos), Modesto (Olympiakos), Rami (Valence) et... Stéphane Da Cruz (UN Käerjeng, Luxembourg, ex Sochaux). Derrière ce beau monde, avec un but, Gameiro et Hoarau (PSG), Kembo (Rennes), Lacazette (Lyon) ou Valbuena (Marseille) n'ont pas vraiment brillé. D'ailleurs, avec 52 buts et avant les derniers tours européens, la France a très peu marqué, comparé aux 68 buts de la saison passée, les 79 de l'année précédente ou les 81 auparavant. Il faut remonter à la saison 2007/08 pour constater un total comparable (54). A moins que Benzema ne marque 15 buts durant les derniers matches du Real dans la compétition...
Voilà le tableau, qui n'est pas brillant. Que faire pour changer ça ? Il y a deux ou trois ans, on se réjouissait que ce soit toujours les mêmes (Bordeaux, Marseille et Lyon) qui se qualifiaient pour la Ligue des Champions, parce que c'était le meilleur moyen pour eux d'amasser des pépettes, et donc de devenir de plus en plus performants, ce qui allait forcément tirer le football français vers le haut. Oui parce qu'en France, on ne mesure la compétitivité d'un club que sur le plan financier, malgré des exemples contraires qui foisonnent dans notre football, notamment cette saison avec le PSG qui ne maîtrise plus son sujet en Ligue 1...
On a vu le résultat : aucun des trois n'est à l'heure actuelle en position de se qualifier pour la prochaine C1, même si Lyon n'est pas loin. Comme quoi, les raisons qui font que dans les autres pays, ce soit toujours les mêmes clubs qui se succèdent à eux-mêmes tiennent à d'autres choses que l'argent, comme la ferveur populaire, le merchandising, la taille et la qualité des stades ou la culture de la gagne, qui n'a pas fait long feu après la période dorée de la fin des années 90 et du début des années 2000, en France. Il y a aussi des finances pas du tout maîtrisées chez la plupart de nos voisins européens, hormis l'Allemagne : si le fair-play financier cher à Michel Platini produit des effets, le football français pourrait mécaniquement en profiter, même de façon légère. Sinon... je crois qu'il va falloir se montrer patient, très patient.
A plus tard !
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