Bonjour à tous,
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on vient de vivre une semaine européenne pour le moins instructive, bien qu'assez traditionnelle finalement. Quoique.
Historiquement, les clubs français prennent plus de "points" en Europa League qu'en Ligue des Champions. Pas énormément plus, mais si en général ils ont un bilan légèrement positif en fin de saison - ce qui n'est pas toujours le cas, comme l'année dernière (16 victoires, 16 défaites) ou l'année d'avant (17 victoires, 18 défaites), ce n'est pas grâce à nos résultats en C1. Ainsi, l'année dernière, Marseille, Lyon et Lille avaient accumulé 9 succès et 10 défaites en C1, contre 7 succès et 6 défaites en C3. Même chose l'année d'avant : 9 succès et 12 défaites en C1, 8 succès et 6 défaites en C3. Et cette année, c'est pour l'instant flagrant : 2 victoires, 3 défaites en C1, 4 succès à 0 en C3 (tour préliminaire inclus). Ce ne sont pas des différences énormes, mais bien réelles, et récurrentes depuis plusieurs années. Un écart qui s'explique évidemment par la différence de niveau entre les deux compétitions, mais aussi par le manque de véritables clubs leaders en Ligue 1, véritablement dominateurs en championnat et compétitifs face aux meilleurs clubs européens. Ce n'est pas nouveau, la Ligue 1 est un championnat homogène, où le suspense est souvent présent et les écarts rares. La seule fois qu'un club français a semblé capable de rivaliser avec les meilleurs ces dernières années, c'est quand Lyon écrasait le championnat... mais il était tout seul.
Malgré tout, nombreuses étaient les critiques - justifiées - adressées aux clubs français engagés en C3, pour leur manque d'investissement et d'intérêt dans une compétition certes fatigante, mais pour laquelle ils s'étaient battus l'année précédente. Paradoxalement, ce sont les clubs qui auraient préféré se qualifier en C1 plutôt qu'en C3 l'année passée, notamment Lyon et Marseille mais aussi, à un degré moindre, Bordeaux, qui ont semblé montrer un appétit supérieur pour les joutes sous-médiatisées et pourtant souvent féroces de l'Europa League. On aurait pu craindre que ces clubs, calibrés jusqu'à encore aujourd'hui, malgré leurs difficultés financières et l'affaiblissement présumé de leurs effectifs, pour la Ligue des Champions, de par leur histoire dans la compétition notamment, ne jouent pas le jeu, peu motivés par une compétition qui rapporte tellement moins que la C1, et qui est si peu valorisante sur le plan médiatique. Si Bordeaux avait mis 4-0 à Bruges en C1 - affiche crédible a priori - plutôt qu'en C3, ça aurait eu un tout autre retentissement. Équivalent, peut-être, à celui du large succès du PSG contre Kiev (4-1). Mais non, non seulement ils ont joué le jeu, alignant leurs équipes types ou presque, contrairement à leurs prédécesseurs qui préféraient donner du temps de jeu à leurs remplaçants face à des clubs portugais ou russes qui n'en demandaient pas tant, mais en plus ils ont fait le boulot, signant de très bons résultats.
Du coup, au lieu de légèrement rattraper les résultats français en C1, comme souvent, nos résultats en C3 les compensent carrément beaucoup. Sur cette semaine, on passe d'un bilan très moyen, voire mauvais en C1, à un bilan honorable de 3 succès, 1 nul et 2 défaites sur la semaine. Pas la panacée, mais c'est mieux que rien.
En fait, c'est plutôt la C1 qui gâche la C3. Que Montpellier s'incline face à Arsenal, c'était prévisible, même si on peut considérer que le Champion de France, au vu de sa prestation et de son nombre d'occasions nettes, méritait largement mieux que cette défaite (1-2). On savait cette défense londonienne prenable, même si elle est pour l'instant solide en championnat (1 but en 4 matches). Jenkinson et Gibbs sont jeunes et peu connus, et les joueurs qui composent sa charnière (Mertesacker, Koscielny, Djourou, Vermaelen...) sont de bons joueurs européens, mais loin d'être des cadors. Les petits gabarits montpelliérains en ont profité, notamment l'excellent Cabella, qui rappelle vraiment beaucoup Valbuena, en moins truqueur... mais ça n'a pas suffit, par manque d'expérience et de lucidité. Un constat classique à ce niveau pour un bizut, mais cruel quand même.
Que Paris batte Kiev, c'était attendu, même si ce n'était pas du tout cuit face à une équipe qui, sur le papier, est plutôt séduisante. Paradoxalement, alors qu'on l'attends plutôt sur son potentiel offensif exceptionnel, et malgré l'importance de l'écart au tableau d'affichage, c'est bel et bien par la qualité de son bloc défensif que le club parisien a fait la différence, et ce dans les deux surfaces. Défensivement, le PSG a étouffé son adversaire, livrant le pauvre Ideye Brown à lui-même, et ne concédant quasiment aucune occasion, si ce n'est sur ce but un peu casquette comme seul le PSG semble capable d'en prendre, encore. La charnière Alex-Thiago Silva a été aussi solide que prévu, bien protégée il est vrai par le gros travail des trois milieux défensifs, Chantôme, Matuidi et l'exceptionnel Verratti, dont on n'a pas fini d'entendre parler. On pouvait s'étonner du montant du transfert élevé pour un jeune joueur inconnu n'ayant jamais évolué en Serie A (11 millions). On pouvait aussi s'étonner de voir qu'il avait été présélectionné pour l'Euro avec l'Italie ! Mais quand on le voit jouer, on comprends tout, et notamment pourquoi son ancien club, Pescara, est monté au printemps dernier, et pourquoi il est en grande difficulté cette saison en Serie A...
Mais si le PSG a fait la différence, c'est aussi grâce à ses défenseurs, en plus de l'excellent match de Pastore et Ménez, qui n'ont pourtant été décisif qu'un minimum (le penalty pour Ménez, le dernier but pour l'Argentin). Les deux stoppeurs brésiliens ont marqué sur coup de pied arrêtés, et du pied, pas de la tête, et Jallet a été exceptionnel dans son couloir. La concurrence avec Van der Wiel va être féroce. Mais selon moi, il n'y a pas photo. Le latéral néerlandais a pour lui son transfert (6 millions), son salaire et sa carrière internationale (1 finale de Coupe du Monde). Mais il reste aussi sur un Euro d'une indigente faiblesse. J'ai du mal à l'imaginer passer devant un Jallet qui marche sur l'eau, et qui est surtout le capitaine du club ! En revanche, pour Sakho, pourtant très bon depuis la reprise... il va lui falloir se battre pour écarter un des deux Brésiliens ! Son avantage ? Son âge, par rapport à Alex notamment (22 contre 30).
Bref, ces deux résultats étaient plutôt attendus. Mais celui de Lille, en revanche... on marche sur la tête. Certes, les clubs français ont l'habitude, depuis 10-15 ans, d'avoir des résultats moyens en C1. Mais je n'ai pas le souvenir d'une équipe française humiliée de la sorte sur sa pelouse face au club présumé le plus faible de sa poule (1-3). Le LOSC avait déjà manqué le coche l'an passé, en ne parvenant pas à battre Trabzonspor au Stadium Nord, ce qui lui aurait permit de se qualifier pour les huitièmes (0-0). Comme quoi, le changement de stade n'a pas changé grand chose, je dirais même au contraire, vu le bilan du club dans sa nouvelle enceinte si ardemment réclamée (1 succès, 1 nul, 2 défaites). Avec la perte de Hazard et malgré l'arrivée de Kalou, le LOSC a beaucoup perdu en percussion offensive, mais ce n'est pas de la faute du trio offensif lillois si les Lillois prennent des buts aussi idiots en ce moment, comme à Troyes en championnat (1-1), et contre Borisov, si ? Des cadres comme Debuchy ou même Mavuba, pourtant excellent en sélection, marchent à côté de leurs pompes en ce moment. En tous cas, en un match, Lille a perdu une grande partie de ses chances de se qualifier. Comment les imaginer prendre au moins 4 points contre Valence et le Bayern, et gagner à Borisov, dans leur état de forme actuel et vu leur historique dans la compétition ? Perdre contre le "petit" dans une poule resserrée, c'est presque toujours rédhibitoire. Le LOSC va même devoir se surpasser pour accrocher la troisième place, qui lui semblait assurée. C'est vraiment du gâchis...
Heureusement, donc, les anciens habitués de la petite musique du mardi et mercredi ont respecté leurs statuts en Ligue Europa. Bordeaux n'a pas tremblé face à une équipe brugeoise que j'attendais quand même à un autre niveau, notamment sur le plan de la gnac (4-0). J'ai regardé le match, et je n'ai pas vu une seule occasion belge ! Bordeaux était bon, mais pas à ce point. Tant mieux pour les Girondins, qui peuvent réaliser de belles choses dans une poule à leur portée (Newcastle, Maritimo). Même chose pour Lyon, qui a eu du mal à concrétiser sa domination avant de faire la différence d'un coup, puis de trembler en fin de match contre le Sparta Prague (2-1). Si les Israeliens du Kiryat Shmona ne semblent pas très dangereux, ils ont quand même ramené un nul de Bilbao (1-1), ce que le PSG n'avait pas su faire l'an passer... Lyon est favori de ce groupe, mais attention à la chute de tension. La minceur de son effectif, notamment, me fait un peu peur.
Enfin, Marseille a eu très peur à Fenerbahce (2-2). Dominateur mais mené de deux buts, l'OM a su une nouvelle fois faire parler son excellent état d'esprit actuel pour s'en sortir. André Ayew est dénigré, mais c'est encore celui qui sauve perpétuellement son club, notamment en Coupe d'Europe, comme avec son doublé contre Eskisehispor en tour préliminaire (3-0), contre l'Inter (1-0) ou Dortmund deux fois l'année dernière. C'est selon moi un des derniers joueurs de niveau international du club phocéen, avec Mandanda, Valbuena, Rémy et N'Koulou, et son départ, très probable en fin de saison, fera du mal aux Phocéens. En tous cas, Marseille peut voir venir dans sa poule (Moenchengladbach, Limassol).
Voilà, espérons que la prochaine fois, les résultats français seront tous bons ! A plus tard !
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on vient de vivre une semaine européenne pour le moins instructive, bien qu'assez traditionnelle finalement. Quoique.
Historiquement, les clubs français prennent plus de "points" en Europa League qu'en Ligue des Champions. Pas énormément plus, mais si en général ils ont un bilan légèrement positif en fin de saison - ce qui n'est pas toujours le cas, comme l'année dernière (16 victoires, 16 défaites) ou l'année d'avant (17 victoires, 18 défaites), ce n'est pas grâce à nos résultats en C1. Ainsi, l'année dernière, Marseille, Lyon et Lille avaient accumulé 9 succès et 10 défaites en C1, contre 7 succès et 6 défaites en C3. Même chose l'année d'avant : 9 succès et 12 défaites en C1, 8 succès et 6 défaites en C3. Et cette année, c'est pour l'instant flagrant : 2 victoires, 3 défaites en C1, 4 succès à 0 en C3 (tour préliminaire inclus). Ce ne sont pas des différences énormes, mais bien réelles, et récurrentes depuis plusieurs années. Un écart qui s'explique évidemment par la différence de niveau entre les deux compétitions, mais aussi par le manque de véritables clubs leaders en Ligue 1, véritablement dominateurs en championnat et compétitifs face aux meilleurs clubs européens. Ce n'est pas nouveau, la Ligue 1 est un championnat homogène, où le suspense est souvent présent et les écarts rares. La seule fois qu'un club français a semblé capable de rivaliser avec les meilleurs ces dernières années, c'est quand Lyon écrasait le championnat... mais il était tout seul.
Malgré tout, nombreuses étaient les critiques - justifiées - adressées aux clubs français engagés en C3, pour leur manque d'investissement et d'intérêt dans une compétition certes fatigante, mais pour laquelle ils s'étaient battus l'année précédente. Paradoxalement, ce sont les clubs qui auraient préféré se qualifier en C1 plutôt qu'en C3 l'année passée, notamment Lyon et Marseille mais aussi, à un degré moindre, Bordeaux, qui ont semblé montrer un appétit supérieur pour les joutes sous-médiatisées et pourtant souvent féroces de l'Europa League. On aurait pu craindre que ces clubs, calibrés jusqu'à encore aujourd'hui, malgré leurs difficultés financières et l'affaiblissement présumé de leurs effectifs, pour la Ligue des Champions, de par leur histoire dans la compétition notamment, ne jouent pas le jeu, peu motivés par une compétition qui rapporte tellement moins que la C1, et qui est si peu valorisante sur le plan médiatique. Si Bordeaux avait mis 4-0 à Bruges en C1 - affiche crédible a priori - plutôt qu'en C3, ça aurait eu un tout autre retentissement. Équivalent, peut-être, à celui du large succès du PSG contre Kiev (4-1). Mais non, non seulement ils ont joué le jeu, alignant leurs équipes types ou presque, contrairement à leurs prédécesseurs qui préféraient donner du temps de jeu à leurs remplaçants face à des clubs portugais ou russes qui n'en demandaient pas tant, mais en plus ils ont fait le boulot, signant de très bons résultats.
Du coup, au lieu de légèrement rattraper les résultats français en C1, comme souvent, nos résultats en C3 les compensent carrément beaucoup. Sur cette semaine, on passe d'un bilan très moyen, voire mauvais en C1, à un bilan honorable de 3 succès, 1 nul et 2 défaites sur la semaine. Pas la panacée, mais c'est mieux que rien.
En fait, c'est plutôt la C1 qui gâche la C3. Que Montpellier s'incline face à Arsenal, c'était prévisible, même si on peut considérer que le Champion de France, au vu de sa prestation et de son nombre d'occasions nettes, méritait largement mieux que cette défaite (1-2). On savait cette défense londonienne prenable, même si elle est pour l'instant solide en championnat (1 but en 4 matches). Jenkinson et Gibbs sont jeunes et peu connus, et les joueurs qui composent sa charnière (Mertesacker, Koscielny, Djourou, Vermaelen...) sont de bons joueurs européens, mais loin d'être des cadors. Les petits gabarits montpelliérains en ont profité, notamment l'excellent Cabella, qui rappelle vraiment beaucoup Valbuena, en moins truqueur... mais ça n'a pas suffit, par manque d'expérience et de lucidité. Un constat classique à ce niveau pour un bizut, mais cruel quand même.
Que Paris batte Kiev, c'était attendu, même si ce n'était pas du tout cuit face à une équipe qui, sur le papier, est plutôt séduisante. Paradoxalement, alors qu'on l'attends plutôt sur son potentiel offensif exceptionnel, et malgré l'importance de l'écart au tableau d'affichage, c'est bel et bien par la qualité de son bloc défensif que le club parisien a fait la différence, et ce dans les deux surfaces. Défensivement, le PSG a étouffé son adversaire, livrant le pauvre Ideye Brown à lui-même, et ne concédant quasiment aucune occasion, si ce n'est sur ce but un peu casquette comme seul le PSG semble capable d'en prendre, encore. La charnière Alex-Thiago Silva a été aussi solide que prévu, bien protégée il est vrai par le gros travail des trois milieux défensifs, Chantôme, Matuidi et l'exceptionnel Verratti, dont on n'a pas fini d'entendre parler. On pouvait s'étonner du montant du transfert élevé pour un jeune joueur inconnu n'ayant jamais évolué en Serie A (11 millions). On pouvait aussi s'étonner de voir qu'il avait été présélectionné pour l'Euro avec l'Italie ! Mais quand on le voit jouer, on comprends tout, et notamment pourquoi son ancien club, Pescara, est monté au printemps dernier, et pourquoi il est en grande difficulté cette saison en Serie A...
Mais si le PSG a fait la différence, c'est aussi grâce à ses défenseurs, en plus de l'excellent match de Pastore et Ménez, qui n'ont pourtant été décisif qu'un minimum (le penalty pour Ménez, le dernier but pour l'Argentin). Les deux stoppeurs brésiliens ont marqué sur coup de pied arrêtés, et du pied, pas de la tête, et Jallet a été exceptionnel dans son couloir. La concurrence avec Van der Wiel va être féroce. Mais selon moi, il n'y a pas photo. Le latéral néerlandais a pour lui son transfert (6 millions), son salaire et sa carrière internationale (1 finale de Coupe du Monde). Mais il reste aussi sur un Euro d'une indigente faiblesse. J'ai du mal à l'imaginer passer devant un Jallet qui marche sur l'eau, et qui est surtout le capitaine du club ! En revanche, pour Sakho, pourtant très bon depuis la reprise... il va lui falloir se battre pour écarter un des deux Brésiliens ! Son avantage ? Son âge, par rapport à Alex notamment (22 contre 30).
Bref, ces deux résultats étaient plutôt attendus. Mais celui de Lille, en revanche... on marche sur la tête. Certes, les clubs français ont l'habitude, depuis 10-15 ans, d'avoir des résultats moyens en C1. Mais je n'ai pas le souvenir d'une équipe française humiliée de la sorte sur sa pelouse face au club présumé le plus faible de sa poule (1-3). Le LOSC avait déjà manqué le coche l'an passé, en ne parvenant pas à battre Trabzonspor au Stadium Nord, ce qui lui aurait permit de se qualifier pour les huitièmes (0-0). Comme quoi, le changement de stade n'a pas changé grand chose, je dirais même au contraire, vu le bilan du club dans sa nouvelle enceinte si ardemment réclamée (1 succès, 1 nul, 2 défaites). Avec la perte de Hazard et malgré l'arrivée de Kalou, le LOSC a beaucoup perdu en percussion offensive, mais ce n'est pas de la faute du trio offensif lillois si les Lillois prennent des buts aussi idiots en ce moment, comme à Troyes en championnat (1-1), et contre Borisov, si ? Des cadres comme Debuchy ou même Mavuba, pourtant excellent en sélection, marchent à côté de leurs pompes en ce moment. En tous cas, en un match, Lille a perdu une grande partie de ses chances de se qualifier. Comment les imaginer prendre au moins 4 points contre Valence et le Bayern, et gagner à Borisov, dans leur état de forme actuel et vu leur historique dans la compétition ? Perdre contre le "petit" dans une poule resserrée, c'est presque toujours rédhibitoire. Le LOSC va même devoir se surpasser pour accrocher la troisième place, qui lui semblait assurée. C'est vraiment du gâchis...
Heureusement, donc, les anciens habitués de la petite musique du mardi et mercredi ont respecté leurs statuts en Ligue Europa. Bordeaux n'a pas tremblé face à une équipe brugeoise que j'attendais quand même à un autre niveau, notamment sur le plan de la gnac (4-0). J'ai regardé le match, et je n'ai pas vu une seule occasion belge ! Bordeaux était bon, mais pas à ce point. Tant mieux pour les Girondins, qui peuvent réaliser de belles choses dans une poule à leur portée (Newcastle, Maritimo). Même chose pour Lyon, qui a eu du mal à concrétiser sa domination avant de faire la différence d'un coup, puis de trembler en fin de match contre le Sparta Prague (2-1). Si les Israeliens du Kiryat Shmona ne semblent pas très dangereux, ils ont quand même ramené un nul de Bilbao (1-1), ce que le PSG n'avait pas su faire l'an passer... Lyon est favori de ce groupe, mais attention à la chute de tension. La minceur de son effectif, notamment, me fait un peu peur.
Enfin, Marseille a eu très peur à Fenerbahce (2-2). Dominateur mais mené de deux buts, l'OM a su une nouvelle fois faire parler son excellent état d'esprit actuel pour s'en sortir. André Ayew est dénigré, mais c'est encore celui qui sauve perpétuellement son club, notamment en Coupe d'Europe, comme avec son doublé contre Eskisehispor en tour préliminaire (3-0), contre l'Inter (1-0) ou Dortmund deux fois l'année dernière. C'est selon moi un des derniers joueurs de niveau international du club phocéen, avec Mandanda, Valbuena, Rémy et N'Koulou, et son départ, très probable en fin de saison, fera du mal aux Phocéens. En tous cas, Marseille peut voir venir dans sa poule (Moenchengladbach, Limassol).
Voilà, espérons que la prochaine fois, les résultats français seront tous bons ! A plus tard !
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