Salut à tous !
Six journées de championnat sont passés, soit près d'un sixième du championnat déjà, et je crois qu'il est temps d'effectuer un premier bilan de ce début de saison.
Premier constat : les gros bras "historiques" (Marseille, Lyon, Paris, Bordeaux... et même Saint-Étienne et Reims...) sont là, ceux plus récents (Lille, Montpellier, Rennes...) le sont moins. Toulouse est à sa sempiternelle 7e place, entre la zone Europe et le ventre mou, tandis que Lorient, Brest, Valenciennes, Nice ou Ajaccio, malgré ses deux points de malus et qui évoluerait autrement au niveau de VA, réalisent des débuts de saison qui font mentir les pronostics. Pour Nancy et Troyes en revanche, ça sent déjà le roussi. Mais on en est qu'au début, rappelons nous que l'année dernière, à la même époque, Lyon était leader et Ajaccio déjà bien décroché en queue de classement, en compagnie notamment de... Marseille !
Dans le détail, après une première journée qui avait pourtant vu 7 équipes sur 10 s'incliner à domicile, il reste encore 9 équipes invaincues sur leurs pelouses, dont Lyon et Marseille, qui ont gagné tous leurs matches chez eux (3), mais aussi Brest ou Ajaccio. En revanche, trois équipes n'ont pas gagné à domicile : Troyes, qu'on attendait un peu, mais aussi Lille et Montpellier, candidats au premier quart du classement au moins. Le LOSC, notamment, semble avoir de grosses difficultés à assumer son nouveau - et magnifique - stade.
A l'extérieur, il ne reste que 7 équipes sans succès, dont Rennes ou Nice. Les gros, eux, ont tous gagné au moins une fois en déplacement, voire 2 pour le PSG et 3 (sur 3) pour Marseille, qui a en plus encaissé aucun but à l'extérieur (3 buts pour). Sept équipes sont invaincues à l'extérieur, ce qui est beaucoup, notamment toutes les équipes de tête, hormis Reims. Un adage personnel - et constaté depuis des années d'observation - dit que pour jouer le maintien, il faut être bon chez soi, et pour jouer le haut du tableau, il faut être bon à l'extérieur, ce qui se confirme encore une fois.
Lorient et Lyon comptent la meilleure attaque (12 chacun), le club breton se montrant aussi performant offensivement chez lui qu'à l'extérieur (6+6). Le PSG, qui a lui plus marqué hors de ses bases qu'au Parc (4+6), et Saint-Étienne, également équilibré dans ses chiffres (5+5), suivent à deux longueurs (10), devant Marseille (9) et le trio Lille-Nice-Reims (8). De son côté, Nancy (2 buts) est déjà décroché par Ajaccio (5) et Troyes et Evian (6). Marseille, de son côté, possède la meilleure défense (1) devant le PSG, qui a pris les deux tiers de ses buts (3) contre Lorient, lors de la première journée (2-2). Suivent quatre équipes à 5 buts, Bordeaux, Lyon, Reims et Valenciennes. Toulouse (7) et Brest (11), habituellement à l'aise défensivement, ont du mal à confirmer, le club breton côtoyant dans le bas du tableau des défenses son voisin rennais (11), Troyes (13) et surtout Bastia, qui vient d'encaisser 13 buts en 4 matches (16 au total). Bastia est par ailleurs l'équipe qui a été le plus longtemps menée cette saison (370 minutes sur 540, soit plus de 68% du temps, près de 62 minutes par matches !).
Chez les buteurs, Zlatan Ibrahimovic a déjà fait le vide derrière lui. Je ne sais pas combien de temps il va marcher sur l'eau, on en saura plus quand il aura affronté les défenses Lyonnaises et surtout marseillaises, après avoir tout de même mis deux buts venus d'ailleurs à Lille (1-2). On peut prévoir que les autres équipes s'organiseront pour le mettre en échec, mais dans ce cas là il faudra aussi contrer Verratti, Ménez, Pastore, Nene, meilleur passeur du championnat (3) en seulement trois titularisations... Bordeaux y était parvenu, Bastia moins. Il faudra bien défendre, mais avec de bons défenseurs si possible. Derrière le Suédois, qui marque toutes les 64 minutes, monopolise 70 % du total parisien et a déjà marqué 4 fois en deux matches à l'extérieur, suivent à trois longueurs Alain Traoré (Lorient), Aubameyang (ASSE) et Ben Yedder (TFC). Le premier réitère son début de saison canon de l'an passé avec Auxerre, grâce notamment à une qualité de frappe que, peut-être, seul le Lyonnais Bastos égale, et grâce à deux coup-francs, une rareté en Ligue 1 (5 seulement cette saison). Le second confirme sa très bonne saison dernière (16 buts), tandis que le troisième étonne vraiment. Comme quoi, on peut sortir du futsal, sans formation professionnelle, ne pas forcément évoluer à son poste (en pointe plutôt qu'en soutien d'une pointe), et se montrer super efficace.
Derrière suivent à trois buts des habitués comme Gomis, Lisandro Lopez, Bastos, Pitroipa ou Gignac, oui oui, mais aussi Barbosa, qui reste sur sa lancée de la saison dernière malgré ses 36 ans, ou l'étonnant milieu défensif de Sochaux, Thierry Doubaï, passé par la Suisse et la réserve de l'Udinese...
Dans le comptage par pays, on assiste à une mini révolution : on en est qu'à la sixième journée, mais pour l'instant, notamment grâce aux chiffres d'Ibra, l'Europe domine légèrement l'Amérique du Sud (17 à 15), très loin derrière l'Afrique, qui compte autant de buts que ses deux poursuivants (32). En plus des sept buts suédois, on compte deux buts israéliens (Ben Basat, Brest), deux polonais, turcs et serbes, plus un but croate et un danois. Dans le même temps, le Brésil mène la danse (9) mais timidement, juste devant la Suède et le Burkina Faso de Traoré (7), et l'Argentine et la Côte d'Ivoire (6). Pas d'autres pays sud-américains pour dépasser l'Europe... pour l'instant. Mais les Gauchos ont suffisamment de ressources (Herrera, Cvitanich, Civelli, Monzon... en plus de Pastore ou Lisandro) pour inverser à nouveau la tendance. Il n'empêche que l'augmentation des buts européens indique en général une chose en Ligue 1 : la hausse de son niveau. On verra bien dans les prochaines semaines si cette tendance se confirme.
Autre tendance : le "vieillissement" des buteurs. Ainsi, le total des buts des moins de 21 ans est rachitique (5, 3,4 % du total), surtout comparé au total des plus de 31 ans (16, 11 %), portés par des papys comme Barbosa (3), Maoulida et Meriem (2), ou Giuly et Nivet (1), parmi les plus âgés. Chez les jeunes, seuls deux attaquants sur 5 ont marqué (J.Ayew et Bahebeck), un défenseur (Sidibé, Lille), un milieu (Eysseric, Nice) et... un gardien (Ahamada, Toulouse) ! Il s'agit d'ailleurs du deuxième but seulement d'un gardien, hors penalties, après celui de Grégory Wimbée en 1996, avec Nancy contre lens (1-1). Le premier de la tête...
Si on additionne les buts et les passes, le PSG est, contrairement à ce que les commentaires du genre "ce n'est pas une équipe, mais une somme d'individualités", refrain déjà entendu l'année dernière, à tort, l'équipe qui marque le plus dans le jeu et sur passe décisive. Neuf de ses dix buts l'ont été de cette manière, et le club parisien compte dans ses rangs le meilleur passeur (Nene, 3), et deux autres à deux passes (Ménez et Verratti). Ce week-end à Bastia, les quatre buts parisiens l'ont été de cette manière, et c'était déjà le cas l'année dernière (48 passes décisives sur 74 buts, 65 %, meilleur total et taux de Ligue 1, notamment devant Montpellier, 50,7 %). Mais je suis bien conscient que ce genre de poncifs auront la vie dure encore longtemps. C'est bien connu, y a que les petits qui jouent collectif !
Marseille, leader impressionnant de la Ligue 1, l'est également dans le dernier quart d'heure (+6 points, 5 buts sur 9 au total, zéro encaissé). L'OM devance Brest (+5) et Bastia (+3). Lyon et le PSG sont à +1, Bordeaux à 0, Lille à -2 et Montpellier, dernier avec -4. L'année dernière, le champion de France était leader avec +11... dur dur le changement de saison. Six joueurs ont déjà marqué 2 fois dans le dernier quart d'heure, Maoulida (Bastia), Baysse (Brest), Traoré (Lorient), Lisandro, Ibrahimovic et Gignac.
Enfin, notons que Marseille et Bordeaux sont les seules équipes à n'avoir jamais été menée. Les débuts de saison sont souvent propices à ce genre de statistiques impressionnantes, mais après six journées, c'est quand même une sacrée performance, preuve d'un maîtrise énorme de leurs matches, même si Bordeaux a déjà signé 4 nuls sur 6. Nancy, de son côté, a mené seulement 9 minutes, contre 233 à Lyon, le leader. Le PSG, quatrième, paie toujours son match contre Lorient (-85 minutes), le seul où il a été mené. Depuis, il a mené au score durant 216 minutes.
Voilà, n'hésitez pas à réagir ! A plus tard !
Six journées de championnat sont passés, soit près d'un sixième du championnat déjà, et je crois qu'il est temps d'effectuer un premier bilan de ce début de saison.
Premier constat : les gros bras "historiques" (Marseille, Lyon, Paris, Bordeaux... et même Saint-Étienne et Reims...) sont là, ceux plus récents (Lille, Montpellier, Rennes...) le sont moins. Toulouse est à sa sempiternelle 7e place, entre la zone Europe et le ventre mou, tandis que Lorient, Brest, Valenciennes, Nice ou Ajaccio, malgré ses deux points de malus et qui évoluerait autrement au niveau de VA, réalisent des débuts de saison qui font mentir les pronostics. Pour Nancy et Troyes en revanche, ça sent déjà le roussi. Mais on en est qu'au début, rappelons nous que l'année dernière, à la même époque, Lyon était leader et Ajaccio déjà bien décroché en queue de classement, en compagnie notamment de... Marseille !
Dans le détail, après une première journée qui avait pourtant vu 7 équipes sur 10 s'incliner à domicile, il reste encore 9 équipes invaincues sur leurs pelouses, dont Lyon et Marseille, qui ont gagné tous leurs matches chez eux (3), mais aussi Brest ou Ajaccio. En revanche, trois équipes n'ont pas gagné à domicile : Troyes, qu'on attendait un peu, mais aussi Lille et Montpellier, candidats au premier quart du classement au moins. Le LOSC, notamment, semble avoir de grosses difficultés à assumer son nouveau - et magnifique - stade.
A l'extérieur, il ne reste que 7 équipes sans succès, dont Rennes ou Nice. Les gros, eux, ont tous gagné au moins une fois en déplacement, voire 2 pour le PSG et 3 (sur 3) pour Marseille, qui a en plus encaissé aucun but à l'extérieur (3 buts pour). Sept équipes sont invaincues à l'extérieur, ce qui est beaucoup, notamment toutes les équipes de tête, hormis Reims. Un adage personnel - et constaté depuis des années d'observation - dit que pour jouer le maintien, il faut être bon chez soi, et pour jouer le haut du tableau, il faut être bon à l'extérieur, ce qui se confirme encore une fois.
Lorient et Lyon comptent la meilleure attaque (12 chacun), le club breton se montrant aussi performant offensivement chez lui qu'à l'extérieur (6+6). Le PSG, qui a lui plus marqué hors de ses bases qu'au Parc (4+6), et Saint-Étienne, également équilibré dans ses chiffres (5+5), suivent à deux longueurs (10), devant Marseille (9) et le trio Lille-Nice-Reims (8). De son côté, Nancy (2 buts) est déjà décroché par Ajaccio (5) et Troyes et Evian (6). Marseille, de son côté, possède la meilleure défense (1) devant le PSG, qui a pris les deux tiers de ses buts (3) contre Lorient, lors de la première journée (2-2). Suivent quatre équipes à 5 buts, Bordeaux, Lyon, Reims et Valenciennes. Toulouse (7) et Brest (11), habituellement à l'aise défensivement, ont du mal à confirmer, le club breton côtoyant dans le bas du tableau des défenses son voisin rennais (11), Troyes (13) et surtout Bastia, qui vient d'encaisser 13 buts en 4 matches (16 au total). Bastia est par ailleurs l'équipe qui a été le plus longtemps menée cette saison (370 minutes sur 540, soit plus de 68% du temps, près de 62 minutes par matches !).
Chez les buteurs, Zlatan Ibrahimovic a déjà fait le vide derrière lui. Je ne sais pas combien de temps il va marcher sur l'eau, on en saura plus quand il aura affronté les défenses Lyonnaises et surtout marseillaises, après avoir tout de même mis deux buts venus d'ailleurs à Lille (1-2). On peut prévoir que les autres équipes s'organiseront pour le mettre en échec, mais dans ce cas là il faudra aussi contrer Verratti, Ménez, Pastore, Nene, meilleur passeur du championnat (3) en seulement trois titularisations... Bordeaux y était parvenu, Bastia moins. Il faudra bien défendre, mais avec de bons défenseurs si possible. Derrière le Suédois, qui marque toutes les 64 minutes, monopolise 70 % du total parisien et a déjà marqué 4 fois en deux matches à l'extérieur, suivent à trois longueurs Alain Traoré (Lorient), Aubameyang (ASSE) et Ben Yedder (TFC). Le premier réitère son début de saison canon de l'an passé avec Auxerre, grâce notamment à une qualité de frappe que, peut-être, seul le Lyonnais Bastos égale, et grâce à deux coup-francs, une rareté en Ligue 1 (5 seulement cette saison). Le second confirme sa très bonne saison dernière (16 buts), tandis que le troisième étonne vraiment. Comme quoi, on peut sortir du futsal, sans formation professionnelle, ne pas forcément évoluer à son poste (en pointe plutôt qu'en soutien d'une pointe), et se montrer super efficace.
Derrière suivent à trois buts des habitués comme Gomis, Lisandro Lopez, Bastos, Pitroipa ou Gignac, oui oui, mais aussi Barbosa, qui reste sur sa lancée de la saison dernière malgré ses 36 ans, ou l'étonnant milieu défensif de Sochaux, Thierry Doubaï, passé par la Suisse et la réserve de l'Udinese...
Dans le comptage par pays, on assiste à une mini révolution : on en est qu'à la sixième journée, mais pour l'instant, notamment grâce aux chiffres d'Ibra, l'Europe domine légèrement l'Amérique du Sud (17 à 15), très loin derrière l'Afrique, qui compte autant de buts que ses deux poursuivants (32). En plus des sept buts suédois, on compte deux buts israéliens (Ben Basat, Brest), deux polonais, turcs et serbes, plus un but croate et un danois. Dans le même temps, le Brésil mène la danse (9) mais timidement, juste devant la Suède et le Burkina Faso de Traoré (7), et l'Argentine et la Côte d'Ivoire (6). Pas d'autres pays sud-américains pour dépasser l'Europe... pour l'instant. Mais les Gauchos ont suffisamment de ressources (Herrera, Cvitanich, Civelli, Monzon... en plus de Pastore ou Lisandro) pour inverser à nouveau la tendance. Il n'empêche que l'augmentation des buts européens indique en général une chose en Ligue 1 : la hausse de son niveau. On verra bien dans les prochaines semaines si cette tendance se confirme.
Autre tendance : le "vieillissement" des buteurs. Ainsi, le total des buts des moins de 21 ans est rachitique (5, 3,4 % du total), surtout comparé au total des plus de 31 ans (16, 11 %), portés par des papys comme Barbosa (3), Maoulida et Meriem (2), ou Giuly et Nivet (1), parmi les plus âgés. Chez les jeunes, seuls deux attaquants sur 5 ont marqué (J.Ayew et Bahebeck), un défenseur (Sidibé, Lille), un milieu (Eysseric, Nice) et... un gardien (Ahamada, Toulouse) ! Il s'agit d'ailleurs du deuxième but seulement d'un gardien, hors penalties, après celui de Grégory Wimbée en 1996, avec Nancy contre lens (1-1). Le premier de la tête...
Si on additionne les buts et les passes, le PSG est, contrairement à ce que les commentaires du genre "ce n'est pas une équipe, mais une somme d'individualités", refrain déjà entendu l'année dernière, à tort, l'équipe qui marque le plus dans le jeu et sur passe décisive. Neuf de ses dix buts l'ont été de cette manière, et le club parisien compte dans ses rangs le meilleur passeur (Nene, 3), et deux autres à deux passes (Ménez et Verratti). Ce week-end à Bastia, les quatre buts parisiens l'ont été de cette manière, et c'était déjà le cas l'année dernière (48 passes décisives sur 74 buts, 65 %, meilleur total et taux de Ligue 1, notamment devant Montpellier, 50,7 %). Mais je suis bien conscient que ce genre de poncifs auront la vie dure encore longtemps. C'est bien connu, y a que les petits qui jouent collectif !
Marseille, leader impressionnant de la Ligue 1, l'est également dans le dernier quart d'heure (+6 points, 5 buts sur 9 au total, zéro encaissé). L'OM devance Brest (+5) et Bastia (+3). Lyon et le PSG sont à +1, Bordeaux à 0, Lille à -2 et Montpellier, dernier avec -4. L'année dernière, le champion de France était leader avec +11... dur dur le changement de saison. Six joueurs ont déjà marqué 2 fois dans le dernier quart d'heure, Maoulida (Bastia), Baysse (Brest), Traoré (Lorient), Lisandro, Ibrahimovic et Gignac.
Enfin, notons que Marseille et Bordeaux sont les seules équipes à n'avoir jamais été menée. Les débuts de saison sont souvent propices à ce genre de statistiques impressionnantes, mais après six journées, c'est quand même une sacrée performance, preuve d'un maîtrise énorme de leurs matches, même si Bordeaux a déjà signé 4 nuls sur 6. Nancy, de son côté, a mené seulement 9 minutes, contre 233 à Lyon, le leader. Le PSG, quatrième, paie toujours son match contre Lorient (-85 minutes), le seul où il a été mené. Depuis, il a mené au score durant 216 minutes.
Voilà, n'hésitez pas à réagir ! A plus tard !
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