Salut à tous,
Nouveau petit bilan de la Ligue 1, après huit journées, soit un peu plus d'un cinquième du championnat, déjà. Un championnat toujours aussi passionnant, et qui n'est toujours pas écrasé par le PSG, malgré les multiples craintes exprimées dans tous les médias sportifs depuis trois mois, voire plus. La Ligue 1 tient bon, comme à son habitude. Le football, tellement aléatoire et incertain, est le sport qui se prête le moins à la véracité des prévisions et autre prédictions de toutes sortes, et ça se vérifie encore une fois, même si, là aussi, il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions dans ce sens.
OM-PSG, un vrai sommet
Marseille a tenu le choc à domicile face à son dauphin, ce qui est tout de même assez paradoxal pour un leader, mais compréhensible au vu des mercatos respectifs des deux clubs, et de leur puissance financière. Le PSG a été bousculé, comme toujours à Marseille, ce qu'a eu bien du mal à comprendre et admettre Christophe Dugarry, qui a craché sa haine du club de la capitale comme rarement durant sa carrière de consultant. Si certains avaient des doutes sur ses goûts footballistiques, ils sont désormais fixés. Même ceux qui aiment le moins le club parisien auront du mal à affirmer que Dugarry est, disons... pro parisien, après une performance pareille. Ce qu'il n'est pas sensé être non plus, d'ailleurs.
Peu importe, au fond. Le PSG a donc été bousculé, mais a ramené finalement un point qui le maintient à la fois à distance raisonnable de Marseille, et avec une petite avance sur ses poursuivants, qui ont tous été tenu en échec (Lyon, Bordeaux, Lorient, Toulouse...). Du coup, Reims, prochain adversaire des Parisiens, grimpe à la cinquième place, ce qui annonce un duel des plus sympathiques. En attendant, on peut aussi dire, avec raison, qu'en raison de la stagnation de leurs adversaires directs, Marseille comme Paris ont raté une belle occasion de faire le trou.
Beaucoup de buts, beaucoup d'invaincus
Ce week-end on a eu droit à une très belle journée, riche de 33 buts, meilleur total de la saison, ce qui porte la moyenne à 2,59, soit la même que lors de la phase aller de la dernière saison à peu près. Espérons que cette fois les attaquants tiennent la distance et ne baissent pas de pieds lors de la phase retour, comme l'an dernier (2,4 au final).
On compte encore trois équipes invaincues après 8 journées (PSG, Lorient et Bordeaux, qui ont accumulé 14 nuls à eux trois, dont lors de leurs trois confrontations), un évènement rarissime. L'an dernier, il n'y en avait aucun, sept équipes comptant 1 défaite, dont les trois leaders (PSG, Lyon et Toulouse), Montpellier, futur champion, en comptant déjà deux. L'année d'avant, ils étaient deux (Lille, futur champion, et Rennes) à être invaincus, ce qui était déjà très rare. La dernière fois que l'on comptait 3 clubs sans défaite, c'était en 2001-02 (les deux leaders, Auxerre et Lille, et le PSG). Les trois clubs allaient respectivement terminer aux 3e, 5e et 4e place, à bonne distance de Lyon, qui signait son premier titre et qui comptait deux défaites à la 8e journée... comme quoi, c'est symbolique mais assez peu significatif finalement, et certainement pas décisif.
On compte également 8 équipes encore invaincues à domicile (dont Ajaccio, 14e) et deux qui n'ont pas encore gagné chez elles (Montpellier et Troyes), tandis que 5 équipes n'ont pas encore gagné à l'extérieur (Nice, Reims, Nancy, Troyes et Brest) et 4 équipes invaincues hors de leurs bases, Lyon s'ajoutant aux trois équipes évoquées plus haut.
Chez les attaques, trois équipes mènent le bal, le PSG, Lorient et Saint-Étienne (14) devant Valenciennes et Lyon (13). Les Verts, Reims et Lyon mènent à domicile (9) tandis que le PSG domine à l'extérieur (8). De son côté, Nancy n'a encore marqué que deux buts, dont un à domicile. A l'extérieur, Sochaux n'a également marqué qu'une seule fois. Chez les défenses, le PSG est encore en tête malgré son week-end mouvementé en Provence (5 buts) devant Bordeaux, Reims et Saint-Étienne, encore (6). La meilleure défense à domicile est corse (Ajaccio, 0) et la plus mauvaise l'est aussi (Bastia, 10) ! Valenciennes n'a cédé qu'une fois chez lui, et le PSG, deux. A l'extérieur, six équipes ne comptent que 3 buts encaissés, tandis que Troyes a déjà craqué 12 fois. Au total, Bastia est la plus mauvaise défense (20) devant Troyes (18) et Nancy (14).
Le phénomène Zlatan
Vous l'avez sans doute lu, vu ou entendu, Zlatan Ibrahimovic mène la danse en tête des buteurs (9 buts), avec 4 doublés à la clé, et ce en 7 matches, soit un but toutes les 70 minutes. A noter qu'il n'en compte aucun de la tête, malgré sa taille, alors que l'attaquant toulousain Wissam Ben Yedder, son étonnant poursuivant au classement, haut d'1m70, en compte 3 sur 6 (meilleur total avec Maoulida, qui lui en est à 3 sur 3...). Même quand il marque sur corner, c'est du pied... Comme quoi, ce n'est pas forcément la taille qui compte. Le club parisien, malgré l'avantage de la taille de son avant-centre, joue très peu dans les airs mais principalement au sol. On n'a pas trop l'habitude, en France, d'avoir des attaquants grands ET bons avec leurs pieds... mais ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Un autre grand attaquant parisien, Guillaume Hoarau (1m91), n'a marqué que 9 de ses 37 buts en Ligue 1 de la tête. Même chose pour Giroud l'an passé (1m92, 1 seul sur 21). En fait, c'est juste un poncif. On oublie aussi trop souvent l'impayable nullité des centres aériens en Ligue 1, une véritable plaie, que l'on constate jusqu'en Équipe de France, où on ne marque JAMAIS de la tête... sauf à Toulouse et Bastia, apparemment. On a marqué 45 buts de la tête en Ligue 1, dont 11 pour les défenseurs et... un d'un gardien.
Ibrahimovic qui a également marqué 6 de ses 9 buts à l'extérieur (2 à Lille, 2 à Bastia et 2 à Marseille). Il devance l'Evianais Khelifa, auteur d'un triplé étonnant à Montpellier (2-3). Il a également marqué le 10e coup-franc cette saison, déjà. Étonnant chiffre, puisqu'on en avait compté seulement 28 l'année dernière, soit 0,73 par journée, contre 1,25 cette saison, et surtout que ça en fait autant que de penalties (96 l'année dernière, soit plus 3,4 fois plus). Il y aura très certainement plus de penalties que de coup-francs en fin de saison, mais en attendant on peut savourer cette augmentation, même temporelle, de la réussite dans cette exercice, autre secteur où la Ligue 1 est d'ordinaire complètement nulle, comme les centres. A noter que, comme toujours, les tireurs de coup-francs sont souvent gauchers (6 sur 10) et ceux sur penalties, droitiers (9 sur 10).
La dernière fois, je vous avait parlé des buts européens qui se comportaient bien, et qui avaient même une petite avance sur les Sud-Américains. Mais depuis, les derniers se sont réveillés, et ont repris l'avantage, très loin derrière l'Afrique, évidemment (47). En deux journées, les Brésiliens ont marqué 5 fois, tous ce week-end d'ailleurs, les Argentins, trois fois, sans parler des buts du Chilien Estrada et du Colombien Sanchez. Dans le même temps, les Européens ne marquaient "que" 4 fois, également tous ce week-end. Les Gauchos ont ainsi bénéficié du réveil des Niçois Cvitanich (2) et Civelli (1), tandis que ce week-end, les Brésiliens Brandao et Marcos Dos Santos (2 buts chacun) ont assuré la première place du Brésil (14), devant leur grand rival argentin (9, à égalité avec la Suède d'Ibrahimovic). Ca fait donc désormais quatre buts d'avance pour les Sud-Américains, mais les Européens tiennent malgré tout bien le choc. Et si Ibrahimovic (9), Erding et Ben Basat (3 chacun) continuent de briller, ils peuvent continuer d'espérer...
Les vieux ont la vie dure !
Dans la guerre des âges, l'avantage est toujours nettement en faveur des plus de 31 ans, qui marquent trois fois plus (22) que les moins de 21 ans (7), ce qui semble logique mais ne l'est pas vraiment, en fait. L'an passé, par exemple, les jeunes, porté par Eden Hazard (20 buts), avaient plus marqué (79) que les vieux (72), et ce n'était pas vraiment une rareté. Le vieillissement des buteurs de Ligue 1 est évident sur ce début de saison, ce qui peut inquiéter pour le renouvellement prochain du championnat. Surtout quand on voit l'identité des jeunes buteurs, hormis Jordan Ayew (2 buts) (Sidibé, Lille, Eysseric, Nice, Ahamada et Regattin, Toulouse, Bahebeck, Troyes). De bons jeunes, mais qui ne semblent pas vraiment promis à un avenir de niveau international, à vue de nez. Chez les vieux, même chose, d'ailleurs, avec de bons joueurs de championnat, mais seulement trois anciens internationaux français (Meriem, 2, Rothen et Giuly, 1), derrière Maoulida et Barbosa (3 buts).
On peut également noter le très faible nombre de buts de joueurs contre leurs anciennes équipes, qui ne sont que trois (Gourcuff à Rennes, lors de la première journée, Modeste contre Nice lors de la 7e et Erding contre Sochaux ce week-end). Les remplaçants, en revanche, se débrouillent bien, avec 24 buts dont 3 pour le Rémois Courtet, et deux pour Maoulida et Bastos. Bastia, Reims, Saint-Etienne et Toulouse ont les meilleurs bancs (3 buts chacun). Le PSG et Marseille, eux, n'en comptent aucun, étonnant pour les Parisiens qui possèdent pourtant un banc de grand standing, quelque soit le onze de départ...
Voilà, avant de terminer, notons que le meilleur passeur du championnat est Sagbo (Evian, 4), devant Nene, Cohade et Danic (3), que Nancy n'a encore enregistré aucune passe décisive dans le jeu, contre 11 pour le PSG et Saint-Étienne, que Marseille est toujours le meilleur dans le dernier quart d'heure (+6) devant Bastia et Brest (+5) et surtout Montpellier, qui a encore perdu un point ce week-end contre Evian et qui est bon dernier (-5), que Bordeaux a été menée pour la première fois de la saison ce week-end à Brest, et que c'est Valenciennes qui a été le plus longtemps en tête depuis le début de la saison (338 minutes, devant le PSG, 302), contre seulement 9 minutes pour Nancy, 28 pour Troyes et 27 pour Bastia, qui a pourtant gagné trois matches, et enfin que Reims n'a été mené que durant 13 minutes, contre 31 pour Bordeaux, 393 pour Bastia et 376 pour Nancy.
Voilà ! A plus tard !
Nouveau petit bilan de la Ligue 1, après huit journées, soit un peu plus d'un cinquième du championnat, déjà. Un championnat toujours aussi passionnant, et qui n'est toujours pas écrasé par le PSG, malgré les multiples craintes exprimées dans tous les médias sportifs depuis trois mois, voire plus. La Ligue 1 tient bon, comme à son habitude. Le football, tellement aléatoire et incertain, est le sport qui se prête le moins à la véracité des prévisions et autre prédictions de toutes sortes, et ça se vérifie encore une fois, même si, là aussi, il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions dans ce sens.
OM-PSG, un vrai sommet
Marseille a tenu le choc à domicile face à son dauphin, ce qui est tout de même assez paradoxal pour un leader, mais compréhensible au vu des mercatos respectifs des deux clubs, et de leur puissance financière. Le PSG a été bousculé, comme toujours à Marseille, ce qu'a eu bien du mal à comprendre et admettre Christophe Dugarry, qui a craché sa haine du club de la capitale comme rarement durant sa carrière de consultant. Si certains avaient des doutes sur ses goûts footballistiques, ils sont désormais fixés. Même ceux qui aiment le moins le club parisien auront du mal à affirmer que Dugarry est, disons... pro parisien, après une performance pareille. Ce qu'il n'est pas sensé être non plus, d'ailleurs.
Peu importe, au fond. Le PSG a donc été bousculé, mais a ramené finalement un point qui le maintient à la fois à distance raisonnable de Marseille, et avec une petite avance sur ses poursuivants, qui ont tous été tenu en échec (Lyon, Bordeaux, Lorient, Toulouse...). Du coup, Reims, prochain adversaire des Parisiens, grimpe à la cinquième place, ce qui annonce un duel des plus sympathiques. En attendant, on peut aussi dire, avec raison, qu'en raison de la stagnation de leurs adversaires directs, Marseille comme Paris ont raté une belle occasion de faire le trou.
Beaucoup de buts, beaucoup d'invaincus
Ce week-end on a eu droit à une très belle journée, riche de 33 buts, meilleur total de la saison, ce qui porte la moyenne à 2,59, soit la même que lors de la phase aller de la dernière saison à peu près. Espérons que cette fois les attaquants tiennent la distance et ne baissent pas de pieds lors de la phase retour, comme l'an dernier (2,4 au final).
On compte encore trois équipes invaincues après 8 journées (PSG, Lorient et Bordeaux, qui ont accumulé 14 nuls à eux trois, dont lors de leurs trois confrontations), un évènement rarissime. L'an dernier, il n'y en avait aucun, sept équipes comptant 1 défaite, dont les trois leaders (PSG, Lyon et Toulouse), Montpellier, futur champion, en comptant déjà deux. L'année d'avant, ils étaient deux (Lille, futur champion, et Rennes) à être invaincus, ce qui était déjà très rare. La dernière fois que l'on comptait 3 clubs sans défaite, c'était en 2001-02 (les deux leaders, Auxerre et Lille, et le PSG). Les trois clubs allaient respectivement terminer aux 3e, 5e et 4e place, à bonne distance de Lyon, qui signait son premier titre et qui comptait deux défaites à la 8e journée... comme quoi, c'est symbolique mais assez peu significatif finalement, et certainement pas décisif.
On compte également 8 équipes encore invaincues à domicile (dont Ajaccio, 14e) et deux qui n'ont pas encore gagné chez elles (Montpellier et Troyes), tandis que 5 équipes n'ont pas encore gagné à l'extérieur (Nice, Reims, Nancy, Troyes et Brest) et 4 équipes invaincues hors de leurs bases, Lyon s'ajoutant aux trois équipes évoquées plus haut.
Chez les attaques, trois équipes mènent le bal, le PSG, Lorient et Saint-Étienne (14) devant Valenciennes et Lyon (13). Les Verts, Reims et Lyon mènent à domicile (9) tandis que le PSG domine à l'extérieur (8). De son côté, Nancy n'a encore marqué que deux buts, dont un à domicile. A l'extérieur, Sochaux n'a également marqué qu'une seule fois. Chez les défenses, le PSG est encore en tête malgré son week-end mouvementé en Provence (5 buts) devant Bordeaux, Reims et Saint-Étienne, encore (6). La meilleure défense à domicile est corse (Ajaccio, 0) et la plus mauvaise l'est aussi (Bastia, 10) ! Valenciennes n'a cédé qu'une fois chez lui, et le PSG, deux. A l'extérieur, six équipes ne comptent que 3 buts encaissés, tandis que Troyes a déjà craqué 12 fois. Au total, Bastia est la plus mauvaise défense (20) devant Troyes (18) et Nancy (14).
Le phénomène Zlatan
Vous l'avez sans doute lu, vu ou entendu, Zlatan Ibrahimovic mène la danse en tête des buteurs (9 buts), avec 4 doublés à la clé, et ce en 7 matches, soit un but toutes les 70 minutes. A noter qu'il n'en compte aucun de la tête, malgré sa taille, alors que l'attaquant toulousain Wissam Ben Yedder, son étonnant poursuivant au classement, haut d'1m70, en compte 3 sur 6 (meilleur total avec Maoulida, qui lui en est à 3 sur 3...). Même quand il marque sur corner, c'est du pied... Comme quoi, ce n'est pas forcément la taille qui compte. Le club parisien, malgré l'avantage de la taille de son avant-centre, joue très peu dans les airs mais principalement au sol. On n'a pas trop l'habitude, en France, d'avoir des attaquants grands ET bons avec leurs pieds... mais ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Un autre grand attaquant parisien, Guillaume Hoarau (1m91), n'a marqué que 9 de ses 37 buts en Ligue 1 de la tête. Même chose pour Giroud l'an passé (1m92, 1 seul sur 21). En fait, c'est juste un poncif. On oublie aussi trop souvent l'impayable nullité des centres aériens en Ligue 1, une véritable plaie, que l'on constate jusqu'en Équipe de France, où on ne marque JAMAIS de la tête... sauf à Toulouse et Bastia, apparemment. On a marqué 45 buts de la tête en Ligue 1, dont 11 pour les défenseurs et... un d'un gardien.
Ibrahimovic qui a également marqué 6 de ses 9 buts à l'extérieur (2 à Lille, 2 à Bastia et 2 à Marseille). Il devance l'Evianais Khelifa, auteur d'un triplé étonnant à Montpellier (2-3). Il a également marqué le 10e coup-franc cette saison, déjà. Étonnant chiffre, puisqu'on en avait compté seulement 28 l'année dernière, soit 0,73 par journée, contre 1,25 cette saison, et surtout que ça en fait autant que de penalties (96 l'année dernière, soit plus 3,4 fois plus). Il y aura très certainement plus de penalties que de coup-francs en fin de saison, mais en attendant on peut savourer cette augmentation, même temporelle, de la réussite dans cette exercice, autre secteur où la Ligue 1 est d'ordinaire complètement nulle, comme les centres. A noter que, comme toujours, les tireurs de coup-francs sont souvent gauchers (6 sur 10) et ceux sur penalties, droitiers (9 sur 10).
La dernière fois, je vous avait parlé des buts européens qui se comportaient bien, et qui avaient même une petite avance sur les Sud-Américains. Mais depuis, les derniers se sont réveillés, et ont repris l'avantage, très loin derrière l'Afrique, évidemment (47). En deux journées, les Brésiliens ont marqué 5 fois, tous ce week-end d'ailleurs, les Argentins, trois fois, sans parler des buts du Chilien Estrada et du Colombien Sanchez. Dans le même temps, les Européens ne marquaient "que" 4 fois, également tous ce week-end. Les Gauchos ont ainsi bénéficié du réveil des Niçois Cvitanich (2) et Civelli (1), tandis que ce week-end, les Brésiliens Brandao et Marcos Dos Santos (2 buts chacun) ont assuré la première place du Brésil (14), devant leur grand rival argentin (9, à égalité avec la Suède d'Ibrahimovic). Ca fait donc désormais quatre buts d'avance pour les Sud-Américains, mais les Européens tiennent malgré tout bien le choc. Et si Ibrahimovic (9), Erding et Ben Basat (3 chacun) continuent de briller, ils peuvent continuer d'espérer...
Les vieux ont la vie dure !
Dans la guerre des âges, l'avantage est toujours nettement en faveur des plus de 31 ans, qui marquent trois fois plus (22) que les moins de 21 ans (7), ce qui semble logique mais ne l'est pas vraiment, en fait. L'an passé, par exemple, les jeunes, porté par Eden Hazard (20 buts), avaient plus marqué (79) que les vieux (72), et ce n'était pas vraiment une rareté. Le vieillissement des buteurs de Ligue 1 est évident sur ce début de saison, ce qui peut inquiéter pour le renouvellement prochain du championnat. Surtout quand on voit l'identité des jeunes buteurs, hormis Jordan Ayew (2 buts) (Sidibé, Lille, Eysseric, Nice, Ahamada et Regattin, Toulouse, Bahebeck, Troyes). De bons jeunes, mais qui ne semblent pas vraiment promis à un avenir de niveau international, à vue de nez. Chez les vieux, même chose, d'ailleurs, avec de bons joueurs de championnat, mais seulement trois anciens internationaux français (Meriem, 2, Rothen et Giuly, 1), derrière Maoulida et Barbosa (3 buts).
On peut également noter le très faible nombre de buts de joueurs contre leurs anciennes équipes, qui ne sont que trois (Gourcuff à Rennes, lors de la première journée, Modeste contre Nice lors de la 7e et Erding contre Sochaux ce week-end). Les remplaçants, en revanche, se débrouillent bien, avec 24 buts dont 3 pour le Rémois Courtet, et deux pour Maoulida et Bastos. Bastia, Reims, Saint-Etienne et Toulouse ont les meilleurs bancs (3 buts chacun). Le PSG et Marseille, eux, n'en comptent aucun, étonnant pour les Parisiens qui possèdent pourtant un banc de grand standing, quelque soit le onze de départ...
Voilà, avant de terminer, notons que le meilleur passeur du championnat est Sagbo (Evian, 4), devant Nene, Cohade et Danic (3), que Nancy n'a encore enregistré aucune passe décisive dans le jeu, contre 11 pour le PSG et Saint-Étienne, que Marseille est toujours le meilleur dans le dernier quart d'heure (+6) devant Bastia et Brest (+5) et surtout Montpellier, qui a encore perdu un point ce week-end contre Evian et qui est bon dernier (-5), que Bordeaux a été menée pour la première fois de la saison ce week-end à Brest, et que c'est Valenciennes qui a été le plus longtemps en tête depuis le début de la saison (338 minutes, devant le PSG, 302), contre seulement 9 minutes pour Nancy, 28 pour Troyes et 27 pour Bastia, qui a pourtant gagné trois matches, et enfin que Reims n'a été mené que durant 13 minutes, contre 31 pour Bordeaux, 393 pour Bastia et 376 pour Nancy.
Voilà ! A plus tard !
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