Salut à tous,
Deuxième match et deuxième victoire quasi miraculeuse pour les Bleus, qui ont encore du attendre les derniers instants pour l'emporter. Ils ont certes réussi là où, face à des oppositions du même style, ultra défensives, à la limite de la caricature, le Portugal ou l'Angleterre, par exemple, avaient échoué. Mais ils ne pourront pas toujours compter sur une erreur de marquage de l'adversaire en fin de match.
Deschamps, écoutant une nouvelle fois un peu trop les médias, avait étrangement changé un système qu'il était pourtant sensé avoir travaillé durant deux années de matches amicaux, et même avant, au bout de seulement un match moyen de son équipe, et ça a failli lui coûter cher. Comme quoi, le sélectionneur, déjà obligé d'improviser en défense suite aux nombreuses défections, semble y avoir pris goût. Son retour au 4-3-3, dès la mi temps, lui a sauvé la mise, mais il serait judicieux que face à des oppositions plus relevées, dès dimanche contre la Suisse par exemple, il limite un peu plus ses petits essais... la compétition, ça ne sert pas à ça.
Deuxième séance de notes de votre serviteur :
Lloris (5,5) : Le gardien des Spurs auraient pu prendre une semaine de vacances supplémentaire, tant il n'a rien eu à faire, ou presque, durant les deux premiers matches des Bleus. Aucun arrêt à effectuer hier soir pour l'ancien Niçois, sauvé par son poteau en début
Deuxième match et deuxième victoire quasi miraculeuse pour les Bleus, qui ont encore du attendre les derniers instants pour l'emporter. Ils ont certes réussi là où, face à des oppositions du même style, ultra défensives, à la limite de la caricature, le Portugal ou l'Angleterre, par exemple, avaient échoué. Mais ils ne pourront pas toujours compter sur une erreur de marquage de l'adversaire en fin de match.
Deschamps, écoutant une nouvelle fois un peu trop les médias, avait étrangement changé un système qu'il était pourtant sensé avoir travaillé durant deux années de matches amicaux, et même avant, au bout de seulement un match moyen de son équipe, et ça a failli lui coûter cher. Comme quoi, le sélectionneur, déjà obligé d'improviser en défense suite aux nombreuses défections, semble y avoir pris goût. Son retour au 4-3-3, dès la mi temps, lui a sauvé la mise, mais il serait judicieux que face à des oppositions plus relevées, dès dimanche contre la Suisse par exemple, il limite un peu plus ses petits essais... la compétition, ça ne sert pas à ça.
Deuxième séance de notes de votre serviteur :
Lloris (5,5) : Le gardien des Spurs auraient pu prendre une semaine de vacances supplémentaire, tant il n'a rien eu à faire, ou presque, durant les deux premiers matches des Bleus. Aucun arrêt à effectuer hier soir pour l'ancien Niçois, sauvé par son poteau en début
de seconde mi-temps malgré tout. Son tournoi n'a pas encore commencé malgré une défense qui le protège moyennement, espérons qu'il garde le rythme pour la suite.
Sagna (5) : Guère secoué dans son couloir, ou Lenjani l'a laissé tranquille, le Citizen n'en a pas vraiment profité pour apporter le surnombre et aider Coman à se débarrasser de ses deux cerbères habituels. Pour lui aussi, on attend de voir - avec un peu de crainte, je l'avoue - que l'opposition se corse pour avoir un avis plus tranché.
Rami (5,5) : Encore un match où certaines de ses interventions et surtout ses relances folkloriques n'ont pas rassuré les suiveurs des Bleus pour la suite de la compétition. La menace de Sadiku était pourtant relative... au final il sauve son match - et sa note - grâce à ce centre venu d'ailleurs qui offre le but de la victoire à Griezmann, suite à un corner (1-0, 90e). Un centre comme jamais, peut-être, Sagna n'en a fait en 59 sélections...
Koscielny (5) : Peu embêté par Sadiku, l'ancien Merlu a fait le job, sans en faire trop, ou même plus. On peut lui reprocher de ne pas avoir su apporter le surnombre quand le milieu français piétinait en première période... et la relance reste son talon d'Achille.
Evra (4) : Contrairement à son collègue de l'aile droite, lui n'a pas attendu de croiser des clients dans son couloir pour sérieusement inquiéter son monde. Auteur d'une grosse faute sur Lila juste avant la pause, avec un pied à auteur du visage qui aurait pu lui valoir un rouge mais qui ne lui couta même pas un jaune (!), le Turinois a souffert, et toutes les occasions albanaises sont venues de son côté. Du mieux en deuxième, quand la menace adverse se fut éteinte, mais il partait de tellement loin...
Kanté (6) : Dans le 4-2-3-1 expérimental - et foiré - de Deschamps, il eut du mal à avoir son rendement habituel, mais gratta son écot de ballons, même s'il parut parfois isolé. Replacé en sentinelle après l'entrée de Pogba, le champion d'Angleterre fut encore plus actif, et se présenta même plusieurs fois aux avant postes pour tenter sa chance, en vain. Comme c'est parti, il va falloir du courage à ses concurrents pour lui prendre sa place. Quels concurrents, d'ailleurs ?
Matuidi (5) : Le Parisien parut encore plus perturbé par le changement tactique de son sélectionneur. Depuis combien d'années Matuidi avait-il évolué à deux en milieu défensif ? Déjà brimé tactiquement contre la Roumanie, il fut privé de ses percées habituelles pour rester bien sagement en place afin de protéger sa défense. Lorsque le milieu repassa à trois, on le vit tout de suite beaucoup plus actif, et failli offrir un but à Coman en déviant un ballon dans le surface. Imprécis, parfois brouillon, il demeure malgré tout indispensable par son état d'esprit et sa propension au dépassement de fonction. Tant qu'on le brime pas trop... le faire souffler face à la Suisse ne serait par contre pas une idée désastreuse.
Coman (5) : Le plus jeune des deux ailiers titularisé par Deschamps s'en est sorti un peu mieux que son compère de l'aile gauche, mais malgré toute sa vitesse, sa technique, ses roulettes et son talent, il ne peut pas faire de miracles. Régulièrement opposé à deux adversaires et guère aidé par Sagna, il fit quelques différences et failli même marquer juste après la pause, mais face à ce genre d'oppositions, son profil est pour moi inutile, tant il ne peut prendre de la vitesse. Son remplaçant, Griezmann (68), trouva lui la faille en fin de match (90e), après avoir été très discret encore une fois. Mais lui aussi, il demeure indispensable par son efficacité et sa dangerosité.
Payet (7,5) : Moins flamboyant que face à la Roumanie, parfois empêtré dans l'axe sur-bondé de l'Albanie, le meneur de jeu des Bleus était sensé avoir plus de choix avec ces trois attaquants qui l'entouraient avant la pause, mais ça ne s'est pas vu. Paradoxalement, c'est avec la sortie de l'un d'entre eux qu'on l'a vu plus libéré. En faux ailier, il a pu plus apporter grâce au soutien de Pogba et Matuidi. Au-dessus techniquement, il ne s'est pas montré décisif, si ce n'est son but anecdotique de la 96e minute. Mais lui aussi aura du mal à perdre sa place d'ici à la fin du tournoi...
Martial (4,5) : Les commentaires sont sévères avec le Mancunien depuis hier. Lui qui n'évoluait pas à son poste de prédilection, rappelons le, il faisait face au latéral droit titulaire de Naples, Hysaj, auteur d'un match énorme défensivement, soutenu qui plus est par Lila, latéral droit du PAS Giannina, en Grèce, et n'a guère été aidé par Evra sur le plan offensif. Il n'a donc jamais pu faire de différences, même si son entente avec Payet me parut intéressante par séquences. Remplacé dès la pause par Pogba (5), qu'on vit beaucoup, voulant manifestement se montrer, mais qui alterna le bon et le moins bon. Son jeu long reste un régal, mais il ne fait pas toujours les bons choix. A mon avis il se met trop de pression, ce qui le fait déjouer... Deschamps doit le conforter et l'inciter à jouer plus simple. On a vu malgré tout que l'Equipe de France joue mieux avec lui que sans, et qu'on n'a pas d'alternative véritable sur le banc, même si Cabaye et Schneiderlin n'ont toujours pas joué...
Giroud (4,5) : Comme face à la Roumanie, son jeu de tête avait manifestement besoin d'un petit réglage. Sauf que cette fois, il n'a pas pu faire faute sur le gardien pour marquer un but heureux et sauver son match, par ailleurs honorable sur le plan de la combativité. Mais il fut très difficilement trouvé par ses partenaires, et quand ce fut le cas, il mit tout à côté ou sur le poteau. Il n'aura pas toujours 5 occasions par matches pour marquer un but.
Voilà, à plus tard !
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