Salut à tous !
Me voilà de retour de vacances, avec sur les bras une actualité évidemment chargée en ce mois d'août : la reprise de la Ligue 1 et celle de l'Equipe de France. Chaque chose en son temps, penchons nous d'abord vers le championnat, qui a débuté ce week-end, comme vous le savez.
Il est toujours assez difficile d'analyser une première journée de championnat, notamment parce qu'on ne peut pas se reposer sur des tendances, des séries de victoires ou de défaites, etc. Chaque équipe repart de zéro, certaines avec des effectifs en partie renouvelés, d'autres, comme Bordeaux, Marseille, Lyon ou Nancy, avec quasiment aucunes recrues, et donc une forme collective supérieure qui leur a permit de toutes remporter leur match de reprise. On constatera quand même que Bordeaux est la meilleure équipe sur l'année 2012, devant Montpellier. En revanche, malgré son excellente performance au Parc des Princes, Lorient n'a remporté aucun de ses 5 derniers matches (2 nuls, 3 défaites), tout comme Toulouse (4 nuls, 1 défaite) et surtout Saint-Étienne (1 nul, 4 défaites). Deux mois de vacances, ça ne suffit pas toujours à régénérer des équipes. Attention quand même, parce que ces constatations pourraient vite être battues en brèche lors de la prochaine journée...
On a eu droit à 24 buts, un chiffre moyen, surtout par rapport à la moyenne de la saison dernière (2,52). Forcément, quand vous signez cinq 1-0, difficile de rentabiliser le 2-1, le 2-2 et les deux 3-2 des autres matches. Mais le fait marquant de cette première journée est le nombre hallucinant de victoires à l'extérieur (7), contre une seule victoire à domicile, celle de Nancy contre Brest, obtenue à la dernière minute sur une bourde de Thébaux (1-0)... espérons quand même que ce ne soit qu'un accident, parce que les victoires à l'extérieur sont rarement le fruit de démonstrations collectives et d'envolées offensives, plutôt de bloc bien resserrés et de contre-attaques rapidement menées, ou de buts sur coup de pied arrêtés. Bref, des matches chiants, pour la plupart, même si les victoires de Bordeaux et Bastia à Evian et Sochaux (2-3) sont de bonnes exceptions.
La Ligue 1 s'offre par ailleurs un duo de meilleurs buteurs plutôt détonnant. D'un côté, le néo Parisien Zlatan Ibrahimovic, super starisé et qui a su répondre présent pour sortir d'affaire un PSG une nouvelle fois en difficulté dès qu'il s'agit d'accueillir les contres du FC Lorient (2-2). De l'autre, Toifilou Maoulida, 33 ans, une vieille connaissance de la Ligue 1. Pour son 337e match parmi l'élite, où il a évolué sous les couleurs de huit clubs à présent, il a porté son compteur de buts en Ligue 1 à 67. Avec ses 39 buts en 3 saisons de Ligue 2, ses 4 buts européens et ses 28 buts en Coupe, il a dépassé les 130 buts en carrière... pas mal pour un joueur le plus souvent décrié pour ses ratés devant le but malgré une vitesse qui lui a permit de jouer, même brièvement, parmi certains des meilleurs clubs de France (Marseille, Monaco). En tous cas, son doublé à Sochaux (2-3) le replace dans une lumière dont on le croyait définitivement hors de portée après son départ à Bastia en 2011. C'est aussi le cas de son coéquipier Jérôme Rothen...
Les buteurs européens se sont bien comportés, puisqu'ils ont fait aussi bien que les inévitables africains (4 buts). Merci donc au Suèdois du PSG, alors que son pays n'avait marqué aucun but en Ligue 1 l'année dernière, mais aussi au Danois Wass et au "Polonais" Obraniak. En revanche, le Brésil confirme ses débuts souvent difficiles, avec le seul but de l'Ajaccien Eduardo à Nice (0-1). Pas sûr que les Brésiliens puissent se remettre du départ probable de Michel Bastos, un de leurs meilleurs pourvoyeurs ces dernières années. Et je ne parle pas de celui, éventuel, de Nene, qui avait marqué un tiers de leurs buts l'année dernière (21 sur 65)... Dans le même temps, même si elle n'a pas marqué durant cette première journée, l'Argentine s'est encore renforcée avec l'arrivée de Lavezzi, en plus des Pastore, Lisandro et autres Monzon ou Civelli, qui avaient échoué à 20 buts des Brésiliens l'année dernière. Pourquoi pas une victoire des Gauchos cette année, après quasiment 20 ans de domination ininterrompue de leurs voisins lusophones, hormis en 98 et 99 ?
Pas de buts des moins de 21 ans, notamment parce que Saivet (Bordeaux) n'est plus éligible, et que Hazard a quitté la France. En revanche, les plus de 31 ans se sont régalés, avec 4 buts, dont deux pour Maoulida, ainsi que ceux d'Eduardo et... Cheyrou, 31 ans cette année. Et oui, le temps passe... On a également eu droit à deux coup-francs, performance suffisamment rare pour être soulignée. Bravo à Wass et Mollo, continuez comme ça, le championnat manque vraiment trop de bons tireurs (3% l'année dernière). Quant à Rennes, qui était déjà une des trois équipes, avec Auxerre et Sochaux, qui avaient encaissé le plus de buts de leurs anciens joueurs (le dur destin des clubs formateurs...) avec 5 chacun, le Lyonnais Gourcuff, formé en Ille-et-Villaine, est venu nourrir la tradition... Il a été le seul.
Enfin, à noter la grosse performance des remplaçants, avec 5 buts à leur actif. Maoulida (2 fois), Pedretti, Hamouma et Ben Yedder ont donc prouvé qu'il allait falloir compter sur eux cette saison. En même temps, on s'en doutait un peu pour les trois premiers, qui ne seront sans doute pas souvent remplaçants cette saison... Du coup, on a eu droit à beaucoup de buts dans le dernier quart d'heure (8, soit 33 %), ce qui a permit à Bastia, Lille, Marseille et Nancy de l'emporter, et au PSG d'accrocher un nul salvateur. Il n'empêche que le PSG prend la peu glorieuse dernière place des équipes qui ont le plus mené au score, avec -85 minutes... le club parisien n'avait déjà pas vraiment brillé à ce classement l'année dernière (3e derrière Montpellier et Bordeaux), avec déjà une fâcheuse manie d'être mené avant de réagir. Ça pourrait encore lui coûter cher cette année.
Allez, assez pour aujourd'hui, on se revoit demain pour le match des Bleus !
Me voilà de retour de vacances, avec sur les bras une actualité évidemment chargée en ce mois d'août : la reprise de la Ligue 1 et celle de l'Equipe de France. Chaque chose en son temps, penchons nous d'abord vers le championnat, qui a débuté ce week-end, comme vous le savez.
Il est toujours assez difficile d'analyser une première journée de championnat, notamment parce qu'on ne peut pas se reposer sur des tendances, des séries de victoires ou de défaites, etc. Chaque équipe repart de zéro, certaines avec des effectifs en partie renouvelés, d'autres, comme Bordeaux, Marseille, Lyon ou Nancy, avec quasiment aucunes recrues, et donc une forme collective supérieure qui leur a permit de toutes remporter leur match de reprise. On constatera quand même que Bordeaux est la meilleure équipe sur l'année 2012, devant Montpellier. En revanche, malgré son excellente performance au Parc des Princes, Lorient n'a remporté aucun de ses 5 derniers matches (2 nuls, 3 défaites), tout comme Toulouse (4 nuls, 1 défaite) et surtout Saint-Étienne (1 nul, 4 défaites). Deux mois de vacances, ça ne suffit pas toujours à régénérer des équipes. Attention quand même, parce que ces constatations pourraient vite être battues en brèche lors de la prochaine journée...
On a eu droit à 24 buts, un chiffre moyen, surtout par rapport à la moyenne de la saison dernière (2,52). Forcément, quand vous signez cinq 1-0, difficile de rentabiliser le 2-1, le 2-2 et les deux 3-2 des autres matches. Mais le fait marquant de cette première journée est le nombre hallucinant de victoires à l'extérieur (7), contre une seule victoire à domicile, celle de Nancy contre Brest, obtenue à la dernière minute sur une bourde de Thébaux (1-0)... espérons quand même que ce ne soit qu'un accident, parce que les victoires à l'extérieur sont rarement le fruit de démonstrations collectives et d'envolées offensives, plutôt de bloc bien resserrés et de contre-attaques rapidement menées, ou de buts sur coup de pied arrêtés. Bref, des matches chiants, pour la plupart, même si les victoires de Bordeaux et Bastia à Evian et Sochaux (2-3) sont de bonnes exceptions.
La Ligue 1 s'offre par ailleurs un duo de meilleurs buteurs plutôt détonnant. D'un côté, le néo Parisien Zlatan Ibrahimovic, super starisé et qui a su répondre présent pour sortir d'affaire un PSG une nouvelle fois en difficulté dès qu'il s'agit d'accueillir les contres du FC Lorient (2-2). De l'autre, Toifilou Maoulida, 33 ans, une vieille connaissance de la Ligue 1. Pour son 337e match parmi l'élite, où il a évolué sous les couleurs de huit clubs à présent, il a porté son compteur de buts en Ligue 1 à 67. Avec ses 39 buts en 3 saisons de Ligue 2, ses 4 buts européens et ses 28 buts en Coupe, il a dépassé les 130 buts en carrière... pas mal pour un joueur le plus souvent décrié pour ses ratés devant le but malgré une vitesse qui lui a permit de jouer, même brièvement, parmi certains des meilleurs clubs de France (Marseille, Monaco). En tous cas, son doublé à Sochaux (2-3) le replace dans une lumière dont on le croyait définitivement hors de portée après son départ à Bastia en 2011. C'est aussi le cas de son coéquipier Jérôme Rothen...
Les buteurs européens se sont bien comportés, puisqu'ils ont fait aussi bien que les inévitables africains (4 buts). Merci donc au Suèdois du PSG, alors que son pays n'avait marqué aucun but en Ligue 1 l'année dernière, mais aussi au Danois Wass et au "Polonais" Obraniak. En revanche, le Brésil confirme ses débuts souvent difficiles, avec le seul but de l'Ajaccien Eduardo à Nice (0-1). Pas sûr que les Brésiliens puissent se remettre du départ probable de Michel Bastos, un de leurs meilleurs pourvoyeurs ces dernières années. Et je ne parle pas de celui, éventuel, de Nene, qui avait marqué un tiers de leurs buts l'année dernière (21 sur 65)... Dans le même temps, même si elle n'a pas marqué durant cette première journée, l'Argentine s'est encore renforcée avec l'arrivée de Lavezzi, en plus des Pastore, Lisandro et autres Monzon ou Civelli, qui avaient échoué à 20 buts des Brésiliens l'année dernière. Pourquoi pas une victoire des Gauchos cette année, après quasiment 20 ans de domination ininterrompue de leurs voisins lusophones, hormis en 98 et 99 ?
Pas de buts des moins de 21 ans, notamment parce que Saivet (Bordeaux) n'est plus éligible, et que Hazard a quitté la France. En revanche, les plus de 31 ans se sont régalés, avec 4 buts, dont deux pour Maoulida, ainsi que ceux d'Eduardo et... Cheyrou, 31 ans cette année. Et oui, le temps passe... On a également eu droit à deux coup-francs, performance suffisamment rare pour être soulignée. Bravo à Wass et Mollo, continuez comme ça, le championnat manque vraiment trop de bons tireurs (3% l'année dernière). Quant à Rennes, qui était déjà une des trois équipes, avec Auxerre et Sochaux, qui avaient encaissé le plus de buts de leurs anciens joueurs (le dur destin des clubs formateurs...) avec 5 chacun, le Lyonnais Gourcuff, formé en Ille-et-Villaine, est venu nourrir la tradition... Il a été le seul.
Enfin, à noter la grosse performance des remplaçants, avec 5 buts à leur actif. Maoulida (2 fois), Pedretti, Hamouma et Ben Yedder ont donc prouvé qu'il allait falloir compter sur eux cette saison. En même temps, on s'en doutait un peu pour les trois premiers, qui ne seront sans doute pas souvent remplaçants cette saison... Du coup, on a eu droit à beaucoup de buts dans le dernier quart d'heure (8, soit 33 %), ce qui a permit à Bastia, Lille, Marseille et Nancy de l'emporter, et au PSG d'accrocher un nul salvateur. Il n'empêche que le PSG prend la peu glorieuse dernière place des équipes qui ont le plus mené au score, avec -85 minutes... le club parisien n'avait déjà pas vraiment brillé à ce classement l'année dernière (3e derrière Montpellier et Bordeaux), avec déjà une fâcheuse manie d'être mené avant de réagir. Ça pourrait encore lui coûter cher cette année.
Allez, assez pour aujourd'hui, on se revoit demain pour le match des Bleus !
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