Salut à tous !
Depuis quelques semaines la Ligue 1 flambe, personne n'en parle parce que ça ne colle pas vraiment avec l'idée si répandue qu'on s'ennuie en regardant le championnat français, mais c'est une réalité : pour l'instant - il reste encore 26 journées et un match à jouer, quand même - beaucoup beaucoup de buts sont inscrits en Ligue 1. Bonne nouvelle ou pas, c'est une réalité.
Avalanche de buts
Après presque 12 journées, 119 matches, la moyenne de buts est de quasiment 2,7. Une moyenne qui, s'il se répercute jusqu'en fin de saison, n'aura plus été atteinte depuis 1983 (2,87), soit trente ans, tout simplement. Les records, sur les trois dernières décennies, sont de 2,58 en 1985, 2,57 en 1999 et 2,52... l'année dernière. On note d'ailleurs une légère amélioration sur les six dernières saisons, après l'effroyable 2,13 de 2006, et notamment sur les trois dernières (2,41, puis 2,34 et 2,52, donc).
Bonne nouvelle ou pas ? C'est un autre débat. On peut certes se réjouir de l'augmentation des buts en Ligue 1, et donc du spectacle, point noir depuis des lustres du championnat de France, seulement concurrencé par le Portugal dans ce domaine en Europe. Valenciennes et son attaque de feu (26 buts, 7e attaque des cinq grands championnats derrière Barcelone (36), le Bayern (32), la Juve et Manchester United (29), la Roma (28) et le Real (27)) font beaucoup pour l'attraction du championnat. Mais si on jette un œil ailleurs, on constate que certes, la Bundesliga allie spectacle (2,91) avec efficacité en Coupes d'Europe, du moins cette saison, mais que les meilleurs championnats européens en terme de moyenne de buts sont ceux du Pays de Galles (3,74), du Luxembourg (3,5), de Malte, d'Irlande et d'Islande (3,2). Les premiers championnats de "bon" niveau dans ce classement sont ceux des Pays-Bas (3,19) et de Belgique (3,13)... Dans le même temps, la Premier League (2,82) et surtout la Liga, qui pour une fois devance la Bundesliga (2,94), brillent, alors que la Serie A est battue par la Ligue 1 (2,67). A la vue de ces chiffres, on constate en fait une augmentation générale des buts en Europe. Reste que beaucoup de buts ne signifient pas forcément une amélioration des attaquants dans un championnat ; ça peut aussi dire une baisse de niveau des défenseurs et des gardiens. Il y a déjà eu 13 buts csc en Ligue 1, soit plus d'un par journée, contre 24 l'année dernière, soit 0,63 par journée...
Une journée pas comme les autres
Sur les cinq dernières journées, notons qu'on tourne carrément à plus de 3 buts par match (148 en 49 matches), avec deux journées à 33 buts, dont celle de ce week-end, riche, on y revient, de deux csc, et une seule à moins de 27 buts (22 lors de la 9e). Analysons un peu cette journée, qui devrait être représentative au vu de son efficacité, mais qui comporte quand même quelques singularités.
- Sur les 31 buts effectivement inscrits, on note plus de buts du gauche (13) que du droit (12), contre 6 de la tête. Logique, quand 15 d'entre eux (48,4 %) ont été marqués par des milieux, contre 39,6 en temps normal, et que les milieux marquent traditionnellement beaucoup plus du gauche que leurs collègues des autres lignes.
- 14 buts étrangers ont été marqués, un chiffre logique, légèrement en-dessous de la moitié. Mais sur ces 14 buts, 9 d'entre eux l'ont été de joueurs africains. Et je ne compte pas encore dans le lot Henri Saivet, qui semble de plus en plus enclin à choisir la nationalité sénégalaise... aux Sud-Américains (3) et aux Européens (2), la portion congrue. Le Brésil continue malgré tout sa course en tête, avec 19 buts.
- Sur ces 31 buts, 20 l'ont été marqués par des joueurs évoluant à l'extérieur (64,5 %), soit beaucoup plus que d'habitude (43,8). Logique, quand on note 5 succès à l'extérieur contre 2 à domicile... La palme à l'Ajaccien Belghazouani et au Valenciennois Kadir, pour leurs doublés à Toulouse et Bastia. Gouffran (3 sur 4) et Cvitanich (idem), buteurs à Lorient et Marseille, brillent également plus hors de leurs bases que chez eux.
- Aucun buts de joueurs de moins de 21 ans, et un seul d'un de plus de 31 (Abriel, à Marseille) : les buteurs étaient d'un âge égal, ou presque.
Depuis quelques semaines la Ligue 1 flambe, personne n'en parle parce que ça ne colle pas vraiment avec l'idée si répandue qu'on s'ennuie en regardant le championnat français, mais c'est une réalité : pour l'instant - il reste encore 26 journées et un match à jouer, quand même - beaucoup beaucoup de buts sont inscrits en Ligue 1. Bonne nouvelle ou pas, c'est une réalité.
Avalanche de buts
Après presque 12 journées, 119 matches, la moyenne de buts est de quasiment 2,7. Une moyenne qui, s'il se répercute jusqu'en fin de saison, n'aura plus été atteinte depuis 1983 (2,87), soit trente ans, tout simplement. Les records, sur les trois dernières décennies, sont de 2,58 en 1985, 2,57 en 1999 et 2,52... l'année dernière. On note d'ailleurs une légère amélioration sur les six dernières saisons, après l'effroyable 2,13 de 2006, et notamment sur les trois dernières (2,41, puis 2,34 et 2,52, donc).
Bonne nouvelle ou pas ? C'est un autre débat. On peut certes se réjouir de l'augmentation des buts en Ligue 1, et donc du spectacle, point noir depuis des lustres du championnat de France, seulement concurrencé par le Portugal dans ce domaine en Europe. Valenciennes et son attaque de feu (26 buts, 7e attaque des cinq grands championnats derrière Barcelone (36), le Bayern (32), la Juve et Manchester United (29), la Roma (28) et le Real (27)) font beaucoup pour l'attraction du championnat. Mais si on jette un œil ailleurs, on constate que certes, la Bundesliga allie spectacle (2,91) avec efficacité en Coupes d'Europe, du moins cette saison, mais que les meilleurs championnats européens en terme de moyenne de buts sont ceux du Pays de Galles (3,74), du Luxembourg (3,5), de Malte, d'Irlande et d'Islande (3,2). Les premiers championnats de "bon" niveau dans ce classement sont ceux des Pays-Bas (3,19) et de Belgique (3,13)... Dans le même temps, la Premier League (2,82) et surtout la Liga, qui pour une fois devance la Bundesliga (2,94), brillent, alors que la Serie A est battue par la Ligue 1 (2,67). A la vue de ces chiffres, on constate en fait une augmentation générale des buts en Europe. Reste que beaucoup de buts ne signifient pas forcément une amélioration des attaquants dans un championnat ; ça peut aussi dire une baisse de niveau des défenseurs et des gardiens. Il y a déjà eu 13 buts csc en Ligue 1, soit plus d'un par journée, contre 24 l'année dernière, soit 0,63 par journée...
Une journée pas comme les autres
Sur les cinq dernières journées, notons qu'on tourne carrément à plus de 3 buts par match (148 en 49 matches), avec deux journées à 33 buts, dont celle de ce week-end, riche, on y revient, de deux csc, et une seule à moins de 27 buts (22 lors de la 9e). Analysons un peu cette journée, qui devrait être représentative au vu de son efficacité, mais qui comporte quand même quelques singularités.
- Sur les 31 buts effectivement inscrits, on note plus de buts du gauche (13) que du droit (12), contre 6 de la tête. Logique, quand 15 d'entre eux (48,4 %) ont été marqués par des milieux, contre 39,6 en temps normal, et que les milieux marquent traditionnellement beaucoup plus du gauche que leurs collègues des autres lignes.
- 14 buts étrangers ont été marqués, un chiffre logique, légèrement en-dessous de la moitié. Mais sur ces 14 buts, 9 d'entre eux l'ont été de joueurs africains. Et je ne compte pas encore dans le lot Henri Saivet, qui semble de plus en plus enclin à choisir la nationalité sénégalaise... aux Sud-Américains (3) et aux Européens (2), la portion congrue. Le Brésil continue malgré tout sa course en tête, avec 19 buts.
- Sur ces 31 buts, 20 l'ont été marqués par des joueurs évoluant à l'extérieur (64,5 %), soit beaucoup plus que d'habitude (43,8). Logique, quand on note 5 succès à l'extérieur contre 2 à domicile... La palme à l'Ajaccien Belghazouani et au Valenciennois Kadir, pour leurs doublés à Toulouse et Bastia. Gouffran (3 sur 4) et Cvitanich (idem), buteurs à Lorient et Marseille, brillent également plus hors de leurs bases que chez eux.
- Aucun buts de joueurs de moins de 21 ans, et un seul d'un de plus de 31 (Abriel, à Marseille) : les buteurs étaient d'un âge égal, ou presque.
- Aucun but sur coup-franc direct, et un seul sur penalty, par Modeste (Bastia), son deuxième de la saison, comme Belhanda. En même temps, Valbuena et Alo'o Efoulou auraient pu tripler ce score, avec un peu plus de réussite dans leurs tentatives...
- Un seul but venu d'un remplaçant, pour Palmieri (Bastia), soit 3,2 %, contre 12 en temps normal. Il faut dire que seulement 6 buts ont été marqués dans le dernier quart d'heure (19,3 %) contre 23,4 en temps normal. Ce qui n'a pas empêché Valenciennes de renverser le score à Bastia durant les 15 dernières minutes (2-1 à 2-3).
- Un seul but venu d'un remplaçant, pour Palmieri (Bastia), soit 3,2 %, contre 12 en temps normal. Il faut dire que seulement 6 buts ont été marqués dans le dernier quart d'heure (19,3 %) contre 23,4 en temps normal. Ce qui n'a pas empêché Valenciennes de renverser le score à Bastia durant les 15 dernières minutes (2-1 à 2-3).
- Enfin, Privat (Sochaux, 1m86) a marqué son premier but du pied (sur 4) ce week-end. Dans le même temps, Erding (Rennes, 1m80) a marqué son 4e but sur 6 de la tête, record de Ligue 1 pour l'instant...
Voilà, je vous laisse digérer tous ces chiffres ! A plus tard !
Voilà, je vous laisse digérer tous ces chiffres ! A plus tard !
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