Salut à tous,
La trêve en Ligue 1, c'est évidemment le moment idéal de faire des bilans et des équipes types. Voici la mienne, qui sera aussi discutable et subjective que les innombrables qui fourmillent sur internet et ailleurs, sauf sur un point : j'ai utilisé les chiffres, encore une fois. C'est donc une équipe très offensive que je vous présente aujourd'hui, et que je vous détaille dès maintenant.
Gardien : Ali Ahamada (Toulouse)
Forcément, il était difficile de le devancer cette saison, vu son but - décisif, qui plus est - à la dernière minute du match contre Rennes, lors de la sixième journée (2-2). A noter que d'habitude, les gardiens buteurs sont souvent de vieux grognards, comme Wimbée en France, ou Schmeichel en Angleterre. Il faut avoir une sacrée confiance en soi pour décider de quitter son but dans les arrêts de jeu pour aller tenter sa chance dans la surface opposée. Or, Ahamada n'a que 21 ans, et ne dispute que sa troisième saison en professionnel, sa deuxième véritablement dans la peau d'un titulaire. Donc, même s'il a semblé mal gérer cet exploit par la suite, avec quelques matches ratés, il mérite largement cette nomination.
Latéral droit : Jordan Lotiès (Nancy)
Oui oui, j'ai réussi à caser un Nancéien dans mon équipe-type, alors que l'ASNL se traîne à la dernière place du classement. Comme pour les autres joueurs de mon équipe, ce qui fait qu'il y figure, ce sont les chiffres : ses deux buts (contre VA lors de la 16e journée, puis à Lyon lors de la 17e, 1-1 à chaque fois), ses premiers en Ligue 1 et ses premiers en pro depuis mai 2009, ainsi que sa passe décisive pour Mollo à Evian (1-1, 15e j.) en font tout simplement le troisième joueur nancéien le plus décisif cette saison, derrière Mollo et Bakar. Logique, puisque son entraîneur, Jean Fernandez, pour rassurer son équipe, accumule les joueurs défensifs en défense et au milieu, ce qui limite les choix. Dommage que ces trois actions décisives n'aient rapporté que trois points à son équipe...
Défenseur central : Rod Fanni (Marseille)
Baladé à droite ou dans l'axe, le Martégal ne voit pas pour autant sa courbe de performance baisser. Cette saison, l'ancien international, du moins si on en croit sa longue absence en sélection, depuis août 2010, en est à un but (contre Sochaux, 2-0, 2e journée) et deux passes décisives, toutes récentes, à Bastia (1-2, 17e j.) pour Valbuena, et contre Saint-Etienne lors de la dernière journée (1-0), pour André Ayew. Avec le départ d'Azpilicueta, la faible concurrence d'Abdallah et la méforme de Diawara, Fanni, 31 ans, n'est pas prêt de sortir de l'équipe type olympienne.
Défenseur central : Lamine Koné (Lorient)
Un des inconnus de cette équipe, mais pas un des plus mauvais, et probablement un des plus prometteurs. A 23 ans, le Parisien de naissance, formé à Châteauroux, qu'il a quitté pour le Morbihan en 2010, est tout simplement un des meilleurs défenseurs centraux du championnat, malgré la piteuse 15e place des Merlus chez les défenses. Surtout, son gabarit (1m89, 90 kgs) lui offre des possibilités dans les surfaces adverses, ce qui lui a permis de marquer trois buts, dont deux de la tête, meilleur total pour un défenseur cette saison (contre Nancy, 3-0, 4e j., à Bastia, 2-1, 14e j., contre Sochaux, 2-0, 17e j.) ainsi qu'une passe décisive, contre Montpellier (2-1, 2e j.), pour Alain Traoré à la 92e minute. A noter qu'il est toujours éligible pour jouer en Équipe de France... et si on arrêtait de perdre des talents ? Encore faudrait-il qu'il joue dans une équipe plus cotée...
Latéral gauche : Benoît Trémoulinas (Bordeaux)
Un classique, même si le Réunionnais a du écarter la concurrence de Maxwell (2 b, 2 p), notamment parce que le Parisien évoluait souvent au milieu lorsqu'il fut décisif. C'est moins le cas du Bordelais, même s'il évolue plus haut lorsque son équipe joue à trois axiaux. Même s'il a laissé passer du monde à un poste en Bleu pour lequel il semblait promis à un grand avenir (1 sélection), il reste une valeur sûre du championnat. Avec à la clé un but, à Lyon, et du droit s'il vous plaît (0-2, 7e j.) et trois passes décisives, comme lors des deux saisons précédentes (pour Gouffran contre Ajaccio, 2-2, 6e j., pour Diabaté à Brest, 1-1, 8e j., pour Gouffran encore, contre Marseille, 1-0, 13e j.), ce centreur de grande qualité (22 passes décisives en 5 saisons et demie de Ligue 1) pourrait faire du bien aux Bleus dans ce domaine où il ne brillent plus depuis très longtemps.
Milieu axial : Julien Féret (Rennes)
Forcément, mes axiaux vont être très offensifs, mais c'est aussi le cas de ceux d'Arsenal ou du Barça non ? Un de ceux qui figurent dans toutes les équipes-types actuelles. Féret, après plusieurs bonnes saisons, est en train d'en réaliser une très grande, à 30 ans. Il a déjà marqué autant de buts que l'année dernière (8), son record étant de 9, en Ligue 2 avec Reims, en 2006-07, tout en n'ayant distribué qu'une passe décisive, contre Valenciennes (2-0, 18e j.) pour son compère Jonathan Pitroipa, qui lui avait offert le premier but. Homme fort de l'intenable quatuor rennais (Pitroipa, Féret, Alessandrini et Erding, 27 buts et 10 passes à eux 4), le Breton peut juste regretter d'avoir été souvent oublié ces dernières années en Bleu. Trop lisse et trop discret, sans doute.
Milieu axial : Benjamin Nivet (Troyes)
L'autre relégable de la troupe, avec Lotiès, mais aussi un signe que malgré l'âge (35 ans) on peut encore porter une équipe sur ses épaules, ou presque. Un de ces joueurs méconnus, mais qui connaissent la Ligue 1 sur le bout des ongles (260 matches) et dont le football est un régal visuel. Revenu à Troyes, qu'il avait longuement fréquenté entre janvier 2002 et 2007, en Ligue 1 et en Ligue 2, après un passage de cinq ans à Caen, toujours en alternant entre les deux divisions, l'Auxerrois de formation donne l'impression de n'avoir jamais quitté l'Aube et la Bourgogne, région qu'il représente de plus en plus, lui le Chartrais de naissance. Auteur de 6 buts en 3 passes décisives, il est la seule chance, avec Thuram dans les buts, de l'ESTAC pour espérer se maintenir... Un Jérôme Leroy moins grande gueule et moins baroudeur.
Milieu offensif droit : Rémy Cabella (Montpellier)
On ne peut plus le considérer comme une révélation. Longtemps remplaçant désigné de Belhanda dans l'axe, ou de Camara ou Utaka sur les côtés, l'Ajaccien est devenu indispensable au jeu de Montpellier. Personnellement, je le suis depuis son prêt à Arles-Avignon, lors de l'année passée en Ligue 1 de cet improbable club sudiste, en 2010-11. Au milieu des Mejia, Pavon, Basinas, Meriem et autres Charisteas, le gamin formé dans l'Hérault, qui n'avait jamais connu l'élite, mettra quelques mois seulement pour s'imposer, avant de signer au total 3 buts en 18 matches. De retour à Montpellier, il participera activement à la conquête du titre, malgré un statut encore incertain, avec 3 buts et une passe en 29 matches, dont 16 titularisations. Cette année, il confirme : 5 buts et 3 passes pour l'homme à la crête fournie et à la voiture orange. Un kéké, d'accord, mais pour l'instant difficile à moquer, et très prometteur. Un Valbuena en mieux, à mon avis.
Milieu offensif gauche : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Étienne)
Je l'ai mis là parce qu'il méritait, selon moi, de figurer dans l’équipe-type, et parce qu'il s'est montré presque aussi efficace sur ce côté, où sa vitesse fait merveille, que dans l'axe. Le Stéphanois, après des années à végéter dans des prêts ratés à Lille ou Monaco, s'est révélé dans la Loire, et confirme sa très bonne saison dernière (16 buts, 6 passes décisives). Cette année, ses chiffres sont comparables, voire un peu meilleurs, à mi saison du moins (8 buts, 4 passes, quatrième bilan général). Même s'il reste sur six matches blancs, le Gabonais est désormais un candidat logique à un départ dans un plus grand club la saison prochaine. Ce sera une très grosse perte pour l'ASSE, qui a déjà toujours du mal à confirmer au classement (10e) le potentiel qu'on lui soupçonne (dans les 5-6 premiers ?).
Attaquant : Bafétimbi Gomis (Lyon)
Mon chouchou, personnellement, peut-être parce qu'il n'est pas reconnu à sa juste valeur. Le Lyonnais devance le pauvre Jérémy Aliadière (Lorient) d'une seule action décisive (14 à 13), mais sa place n'est pas usurpée. Comme je le dis souvent ici, quelque soit son statut à Saint-Etienne mais surtout à Lyon, depuis 2009, Gomis, qui semble être en plus une crème dans la vie, marque toujours. Il en est désormais à sept saisons consécutives à au moins 10 buts en championnat (11 cette année, 14 la saison dernière) et il a marqué 28 buts en 2012, deux de moins que Benzema, le meilleur Français. Il a également distribué trois passes décisives, notamment la dernière pour Lisandro Lopez, alors qu'il aurait pu marquer, seul face à Ospina (3-0 contre Nice, 19e j.). Je suis heureux de le voir à ce niveau, ainsi qu'en Bleu. Un buteur comme on en a rarement en France, à la fois efficace et collectif.
Attaquant : Zlatan Ibrahimovic (Paris-SG)
Vous vous doutez bien qu'il était difficile de se passer de lui ! Le fait qu'il soit le seul Parisien de l'équipe-type, alors que le PSG possède la meilleure attaque (36 buts) et le plus grand nombre de passes décisives cumulées (26) montre bien à quel point le Suédois écrase la concurrence, que ce soit en Ligue 1 ou dans sa propre formation. Dans le classement des actions décisives, le second parisien est Jérémy Ménez, 29e avec un but et 5 passes décisives... Ibra a ainsi marqué 18 buts, soit l'exacte moitié du total de son équipe, et 12 à l'extérieur (sur 18 !), mais n'a pas oublié ses partenaires, à qui il a offert 5 buts (pour Ménez, Maxwell, Matuidi deux fois et Lavezzi). Le troisième buteur européen en 2012 (50 buts) est parti sur de grandes bases, reste à savoir s'il tiendra longtemps ce rythme.
Voilà, ce n'est pas forcément la meilleure équipe, mais c'est celle qui s'est le plus illustrée dans ce qui demeure l'essentiel dans le foot : les buts, et l'élaboration de ces derniers. C'est aussi une équipe homogène, avec aucun club représenté par plus d'un joueur, preuve de la densité d'un championnat décidément très serré, comme toujours. Il manque quelques beaux joueurs comme Matuidi, Malbranque, Valbuena ou Danic, mais il fallait bien faire des choix... et les miens sont objectifs, puisque chiffrés !
A plus tard, et n'hésitez pas à réagir !
La trêve en Ligue 1, c'est évidemment le moment idéal de faire des bilans et des équipes types. Voici la mienne, qui sera aussi discutable et subjective que les innombrables qui fourmillent sur internet et ailleurs, sauf sur un point : j'ai utilisé les chiffres, encore une fois. C'est donc une équipe très offensive que je vous présente aujourd'hui, et que je vous détaille dès maintenant.
Gardien : Ali Ahamada (Toulouse)
Forcément, il était difficile de le devancer cette saison, vu son but - décisif, qui plus est - à la dernière minute du match contre Rennes, lors de la sixième journée (2-2). A noter que d'habitude, les gardiens buteurs sont souvent de vieux grognards, comme Wimbée en France, ou Schmeichel en Angleterre. Il faut avoir une sacrée confiance en soi pour décider de quitter son but dans les arrêts de jeu pour aller tenter sa chance dans la surface opposée. Or, Ahamada n'a que 21 ans, et ne dispute que sa troisième saison en professionnel, sa deuxième véritablement dans la peau d'un titulaire. Donc, même s'il a semblé mal gérer cet exploit par la suite, avec quelques matches ratés, il mérite largement cette nomination.
Latéral droit : Jordan Lotiès (Nancy)
Oui oui, j'ai réussi à caser un Nancéien dans mon équipe-type, alors que l'ASNL se traîne à la dernière place du classement. Comme pour les autres joueurs de mon équipe, ce qui fait qu'il y figure, ce sont les chiffres : ses deux buts (contre VA lors de la 16e journée, puis à Lyon lors de la 17e, 1-1 à chaque fois), ses premiers en Ligue 1 et ses premiers en pro depuis mai 2009, ainsi que sa passe décisive pour Mollo à Evian (1-1, 15e j.) en font tout simplement le troisième joueur nancéien le plus décisif cette saison, derrière Mollo et Bakar. Logique, puisque son entraîneur, Jean Fernandez, pour rassurer son équipe, accumule les joueurs défensifs en défense et au milieu, ce qui limite les choix. Dommage que ces trois actions décisives n'aient rapporté que trois points à son équipe...
Défenseur central : Rod Fanni (Marseille)
Baladé à droite ou dans l'axe, le Martégal ne voit pas pour autant sa courbe de performance baisser. Cette saison, l'ancien international, du moins si on en croit sa longue absence en sélection, depuis août 2010, en est à un but (contre Sochaux, 2-0, 2e journée) et deux passes décisives, toutes récentes, à Bastia (1-2, 17e j.) pour Valbuena, et contre Saint-Etienne lors de la dernière journée (1-0), pour André Ayew. Avec le départ d'Azpilicueta, la faible concurrence d'Abdallah et la méforme de Diawara, Fanni, 31 ans, n'est pas prêt de sortir de l'équipe type olympienne.
Défenseur central : Lamine Koné (Lorient)
Un des inconnus de cette équipe, mais pas un des plus mauvais, et probablement un des plus prometteurs. A 23 ans, le Parisien de naissance, formé à Châteauroux, qu'il a quitté pour le Morbihan en 2010, est tout simplement un des meilleurs défenseurs centraux du championnat, malgré la piteuse 15e place des Merlus chez les défenses. Surtout, son gabarit (1m89, 90 kgs) lui offre des possibilités dans les surfaces adverses, ce qui lui a permis de marquer trois buts, dont deux de la tête, meilleur total pour un défenseur cette saison (contre Nancy, 3-0, 4e j., à Bastia, 2-1, 14e j., contre Sochaux, 2-0, 17e j.) ainsi qu'une passe décisive, contre Montpellier (2-1, 2e j.), pour Alain Traoré à la 92e minute. A noter qu'il est toujours éligible pour jouer en Équipe de France... et si on arrêtait de perdre des talents ? Encore faudrait-il qu'il joue dans une équipe plus cotée...
Latéral gauche : Benoît Trémoulinas (Bordeaux)
Un classique, même si le Réunionnais a du écarter la concurrence de Maxwell (2 b, 2 p), notamment parce que le Parisien évoluait souvent au milieu lorsqu'il fut décisif. C'est moins le cas du Bordelais, même s'il évolue plus haut lorsque son équipe joue à trois axiaux. Même s'il a laissé passer du monde à un poste en Bleu pour lequel il semblait promis à un grand avenir (1 sélection), il reste une valeur sûre du championnat. Avec à la clé un but, à Lyon, et du droit s'il vous plaît (0-2, 7e j.) et trois passes décisives, comme lors des deux saisons précédentes (pour Gouffran contre Ajaccio, 2-2, 6e j., pour Diabaté à Brest, 1-1, 8e j., pour Gouffran encore, contre Marseille, 1-0, 13e j.), ce centreur de grande qualité (22 passes décisives en 5 saisons et demie de Ligue 1) pourrait faire du bien aux Bleus dans ce domaine où il ne brillent plus depuis très longtemps.
Milieu axial : Julien Féret (Rennes)
Forcément, mes axiaux vont être très offensifs, mais c'est aussi le cas de ceux d'Arsenal ou du Barça non ? Un de ceux qui figurent dans toutes les équipes-types actuelles. Féret, après plusieurs bonnes saisons, est en train d'en réaliser une très grande, à 30 ans. Il a déjà marqué autant de buts que l'année dernière (8), son record étant de 9, en Ligue 2 avec Reims, en 2006-07, tout en n'ayant distribué qu'une passe décisive, contre Valenciennes (2-0, 18e j.) pour son compère Jonathan Pitroipa, qui lui avait offert le premier but. Homme fort de l'intenable quatuor rennais (Pitroipa, Féret, Alessandrini et Erding, 27 buts et 10 passes à eux 4), le Breton peut juste regretter d'avoir été souvent oublié ces dernières années en Bleu. Trop lisse et trop discret, sans doute.
Milieu axial : Benjamin Nivet (Troyes)
L'autre relégable de la troupe, avec Lotiès, mais aussi un signe que malgré l'âge (35 ans) on peut encore porter une équipe sur ses épaules, ou presque. Un de ces joueurs méconnus, mais qui connaissent la Ligue 1 sur le bout des ongles (260 matches) et dont le football est un régal visuel. Revenu à Troyes, qu'il avait longuement fréquenté entre janvier 2002 et 2007, en Ligue 1 et en Ligue 2, après un passage de cinq ans à Caen, toujours en alternant entre les deux divisions, l'Auxerrois de formation donne l'impression de n'avoir jamais quitté l'Aube et la Bourgogne, région qu'il représente de plus en plus, lui le Chartrais de naissance. Auteur de 6 buts en 3 passes décisives, il est la seule chance, avec Thuram dans les buts, de l'ESTAC pour espérer se maintenir... Un Jérôme Leroy moins grande gueule et moins baroudeur.
Milieu offensif droit : Rémy Cabella (Montpellier)
On ne peut plus le considérer comme une révélation. Longtemps remplaçant désigné de Belhanda dans l'axe, ou de Camara ou Utaka sur les côtés, l'Ajaccien est devenu indispensable au jeu de Montpellier. Personnellement, je le suis depuis son prêt à Arles-Avignon, lors de l'année passée en Ligue 1 de cet improbable club sudiste, en 2010-11. Au milieu des Mejia, Pavon, Basinas, Meriem et autres Charisteas, le gamin formé dans l'Hérault, qui n'avait jamais connu l'élite, mettra quelques mois seulement pour s'imposer, avant de signer au total 3 buts en 18 matches. De retour à Montpellier, il participera activement à la conquête du titre, malgré un statut encore incertain, avec 3 buts et une passe en 29 matches, dont 16 titularisations. Cette année, il confirme : 5 buts et 3 passes pour l'homme à la crête fournie et à la voiture orange. Un kéké, d'accord, mais pour l'instant difficile à moquer, et très prometteur. Un Valbuena en mieux, à mon avis.
Milieu offensif gauche : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Étienne)
Je l'ai mis là parce qu'il méritait, selon moi, de figurer dans l’équipe-type, et parce qu'il s'est montré presque aussi efficace sur ce côté, où sa vitesse fait merveille, que dans l'axe. Le Stéphanois, après des années à végéter dans des prêts ratés à Lille ou Monaco, s'est révélé dans la Loire, et confirme sa très bonne saison dernière (16 buts, 6 passes décisives). Cette année, ses chiffres sont comparables, voire un peu meilleurs, à mi saison du moins (8 buts, 4 passes, quatrième bilan général). Même s'il reste sur six matches blancs, le Gabonais est désormais un candidat logique à un départ dans un plus grand club la saison prochaine. Ce sera une très grosse perte pour l'ASSE, qui a déjà toujours du mal à confirmer au classement (10e) le potentiel qu'on lui soupçonne (dans les 5-6 premiers ?).
Attaquant : Bafétimbi Gomis (Lyon)
Mon chouchou, personnellement, peut-être parce qu'il n'est pas reconnu à sa juste valeur. Le Lyonnais devance le pauvre Jérémy Aliadière (Lorient) d'une seule action décisive (14 à 13), mais sa place n'est pas usurpée. Comme je le dis souvent ici, quelque soit son statut à Saint-Etienne mais surtout à Lyon, depuis 2009, Gomis, qui semble être en plus une crème dans la vie, marque toujours. Il en est désormais à sept saisons consécutives à au moins 10 buts en championnat (11 cette année, 14 la saison dernière) et il a marqué 28 buts en 2012, deux de moins que Benzema, le meilleur Français. Il a également distribué trois passes décisives, notamment la dernière pour Lisandro Lopez, alors qu'il aurait pu marquer, seul face à Ospina (3-0 contre Nice, 19e j.). Je suis heureux de le voir à ce niveau, ainsi qu'en Bleu. Un buteur comme on en a rarement en France, à la fois efficace et collectif.
Attaquant : Zlatan Ibrahimovic (Paris-SG)
Vous vous doutez bien qu'il était difficile de se passer de lui ! Le fait qu'il soit le seul Parisien de l'équipe-type, alors que le PSG possède la meilleure attaque (36 buts) et le plus grand nombre de passes décisives cumulées (26) montre bien à quel point le Suédois écrase la concurrence, que ce soit en Ligue 1 ou dans sa propre formation. Dans le classement des actions décisives, le second parisien est Jérémy Ménez, 29e avec un but et 5 passes décisives... Ibra a ainsi marqué 18 buts, soit l'exacte moitié du total de son équipe, et 12 à l'extérieur (sur 18 !), mais n'a pas oublié ses partenaires, à qui il a offert 5 buts (pour Ménez, Maxwell, Matuidi deux fois et Lavezzi). Le troisième buteur européen en 2012 (50 buts) est parti sur de grandes bases, reste à savoir s'il tiendra longtemps ce rythme.
Voilà, ce n'est pas forcément la meilleure équipe, mais c'est celle qui s'est le plus illustrée dans ce qui demeure l'essentiel dans le foot : les buts, et l'élaboration de ces derniers. C'est aussi une équipe homogène, avec aucun club représenté par plus d'un joueur, preuve de la densité d'un championnat décidément très serré, comme toujours. Il manque quelques beaux joueurs comme Matuidi, Malbranque, Valbuena ou Danic, mais il fallait bien faire des choix... et les miens sont objectifs, puisque chiffrés !
A plus tard, et n'hésitez pas à réagir !
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