Salut à tous,
Au terme de l'aventure française dans cette excellente Coupe du Monde, revenons un peu sur le parcours de cette Équipe de France toujours en reconstruction, et qui a fait mieux que réussir son objectif, à savoir parvenir en quart de finale, puisqu'elle a également séduit par instant la planète football. Et ça, même en 98 ou en 2006, on n'y était pas parvenu, seulement en 84 et en 2000.
Trop forte, l'Allemagne
Ce match face à une Allemagne tellement plus sûre de ses forces, tellement plus expérimentée - les joueurs allemands comptaient en moyenne au coup d'envoi 47,2 matches de Ligue des Champions et 64,4 sélections, contre 29,8 matches de LdC et 33,4 sélections pour les Bleus - et plus forte techniquement, plus habituée aussi - elle n'a plus ratée une demi-finale d'un grand tournoi depuis l'Euro 2004... - était, au fond, joué d'avance. Certes, on pourra reprocher à notre équipe de ne pas avoir su bousculer cette équipe, de ne pas avoir pu ou su emballer ce match avec notre jeunesse. Mais face à une Allemagne qui a frappé presque deux fois moins au but que nous, que pouvions nous lui opposer ? Oui, notre meilleur atout offensif, en l'absence de Franck Ribéry, a échoué devant le but, mais Karim Benzema a tout de même eu l'occasion ultime d'égaliser, sans réussite. Combien de tirs la Mannschaft a-t-elle cadré ? Six fois, contre 9 pour nous. On a eu la même possession (50 %), autant de passes réussies (376 à 378), plus de centres (24 à 14), plus de corners (5 à 3)... plus de ballons perdus aussi (86 à 79). mais autant de déchet dans les passes (74 % à 73). Alors, où peut-on dire qu'on a échoué, dans quel domaine ? L'efficacité. L'Allemagne a-t-elle fait un grand match ? Loin de là. Où pouvait-on lire que les Allemands avaient changé, qu'ils étaient moins froids et calculateurs qu'avant, au point d'étirer un palmarès vierge depuis 1996 ? Partout. Ça s'est joué sur un coup de pied arrêté, un duel gagné, une tête bien placée, point. L'expérience.
On pourra sortir toutes les raisons que l'on veut, que Benzema a perdu sa baguette magique, qu'on n'a pas sur percuter - et là, Ribéry a clairement manqué, au moins sur ce match - que notre charnière centrale a fait son âge cette fois - 22,5 ans de moyenne - que nos latéraux n'ont pas réussi à apporter leur écot habituel, que Matuidi a fait son nombre de matches cette saison - 66 matches, 4864 minutes - etc. Mais la réalité, c'est qu'il s'agit d'une équipe qui se construit encore, et qui évolue dans cette configuration - plutôt satisfaisante, à mon avis - depuis à peine six mois, et le retour contre l'Ukraine (3-0). Il y a deux ans, après l'élimination face à l'Espagne lors de l'Euro 2012, je parlais déjà, ici, d'une équipe en chantier, et de joueurs sur lesquels le successeur de Laurent Blanc, à qui je collais un costard justifié, allait pouvoir s'appuyer pour préparer la Coupe du Monde : Lloris, Debuchy, Cabaye, M'Vila, Koscielny, Clichy, Ribéry, Benzema, mais aussi Matuidi et Ménez, Martin, Valbuena, Giroud, Yanga Mbiwa... à quelques exceptions près, je n'étais pas loin quand même.
Un gros potentiel
Même chose cette année, en vue de l'Euro 2016, sur notre sol. Normalement, hormis peut-être Evra et éventuellement Valbuena, qui ira sur ses 32 ans, sans parler de Ribéry, toute l'équipe présente au Maracana hier devrait être sur le pont dans deux ans. Même chose pour les remplaçants, Ruffier, Koscielny, Mangala, Digne, Cabella, éventuellement Schneiderlin et même, qui sait, mon ami Giroud. Sissoko aussi, vu que Deschamps semble fan... Sans parler des absents, Grenier, Lacazette, Kondogbia... bref, il y a du potentiel dans cette équipe, et quand elle aura accumulé une quinzaine de sélections supplémentaire et autant de matches de Ligue des Champions, la plus relevée des compétitions au monde, elle pourra peut-être espérer concurrencer des équipes comme l'Allemagne. Une équipe ne se décrète pas dans des éditos laudateurs dans l’Équipe, ni dans des sondages aux questions dirigées. Elle se construit avec le temps, avec patience, après des échecs souvent douloureux. On avait une belle équipe, comme la Colombie, mais pas une grande équipe. Le haut niveau, ça demande plus que ça.
Un parcours pas si limpide
Comment a-t-on pu réussir à faire croire aux Français que leur jeune équipe pouvait décrocher le Graal cette année ? Parce que si le bilan des Bleus au Brésil est plus qu'honorable, surtout que personne ne se balade dans cette compétition, qui ne semble promise à personne à l'avance, il n'a pas non plus été d'une perfection absolue. Premier match contre le Honduras ? Une première mi-temps que tout le monde a oublié mais qui fut aussi insipide que celle contre le Nigeria, par exemple. Un match qui se débloqua sur un penalty - assorti d'un rouge - concédé par Wilson Palacios, qui avait bien failli faire expulser Paul Pogba quelques minutes plus tôt, et qui sera sa victime sur la faute dans la surface. A 1-0 et à 11 contre 10, les Français allaient corser l'addition sur un csc du gardien hondurien suite à un raté face au but de Benzema, puis sur un ballon mal repoussé par la défense qui échouait sur le même Benzema, qui concluait superbement. Un bon résultat, mais peut-être trompeur par rapport au contenu...
Le deuxième match des Bleus face à la Suisse fut celui qui emballa véritablement la machine médiatique, et pour cause : cette fois il s'agissait en face d'un des cadors actuels du football européen, qui allait démontrer face à l'Argentine en huitièmes qu'elle n'était pas cette passoire qui avait pris l'eau à Salvador contre les Bleus (5-2). Ce score était une véritable performance des Bleus, et leur match le plus abouti de la compétition, et de loin. Après, on peut aussi analyser les causes de cet effondrement, après 20 premières minutes qui annonçaient le même genre de match qui avaient opposé les deux sélections ces dernières années : fermé, tactique, et en général vierge de buts. La sortie de Von Bergen, suite à un duel et à un coup de tatane de Giroud dans la figure, a sans doute désorganisé les Helvètes, qui ont finalement encaissé un très joli but de la tête du même Giroud, qui aurait pourtant pu être expulsé juste avant. La suite ? les Suisses sont obligés de se découvrir, et c'est là que notre jeu rapide et notre bon pressing allait faire merveille. Un gros match de notre part, malgré tout.
Le Nigeria n'a pas eu de chance
Le troisième je l'ai vu de mes yeux vu, à Rio de Janeiro, au Maracana. Un rêve absolu, et un 0-0 qui, vu des tribunes, ne fut pas si triste qu'on l'a dit en France. Les Bleus, où la moitié de l'équipe avait été changée, encore une fois face à un adversaire réduit à dix, se sont créés de grosses occasions, notamment en deuxième mi-temps, mais ont manqué de précision. Un peu comme face à l'Allemagne, en somme... ce 0-0 aurait pu être un 2-0, et la presse aurait pu continuer de faire croire à la nation qu'un titre était possible... ce qu'elle a fait d'ailleurs. Le Nigeria, malgré le bon résultat (2-0), fut peut-être le match le plus difficile du tournoi pour les Bleus. Ils ont clairement perdu la première mi-temps face à des Africains rapides, puissants surtout, mais inefficaces, voire malchanceux, et peut-être même désavantagés par l'arbitrage sur plusieurs situations. En deuxième mi-temps Enyeama signait sa seule erreur du Mondial, permettant à Pogba de marquer contre le cours du jeu. Le csc de Yobo était anecdotique. Face à la sélection de Keshi, nous n'avions rien maîtrisé, et c'était finalement nous qui nous en sortions au métier, à l'expérience. Chacun son tour.
La France a donc certes signé un bon parcours, mais est loin d'avoir maîtrisé son sujet comme les commentaires dithyrambiques des médias semblaient le faire croire. D'ailleurs, l'analyse de ces derniers n'a jamais vraiment été technique ou tactique, mais... comportementale. Une fois de plus, la presse, dans son infinie nullité footballistique, s'est presque exclusivement focalisée sur le côté sympa des joueurs, leur présumée union sacrée, sur leur amitié, etc. Si les Bleus ont signé un bon Mondial c'était parce qu'ils étaient sympas et gentils, alors pourquoi ressortir les côtés négatifs, forcément anecdotiques ? Apparemment, il suffisait que les Bleus s'entendent bien et chouchoutent les médias et leurs supporters pour qu'ils puissent gagner la Coupe du Monde. Pourquoi n'avoir pas envoyé les Prêtres ou les petits chanteurs à la croix de bois dans ce cas ? Jamais les médias n'ont réussi à canaliser leur enthousiasme pour cette équipe de gentils elfes sympathiques, et ont fait croire l'impossible aux gens. Catastrophique ou absolument génial : voilà les deux mamelles de l'analyse des matches de l’Équipe de France depuis des décennies et l'explosion du nombre de médias. Pas de milieu, pas d'analyse pondérée, pas de relativisme : il faut du tranché, il faut un angle coco, de la polémique. Le refus du robinet d'eau tiède coûte énormément à la qualité de nos médias actuels.
Nous attends à présent deux ans de "matches amicaux", même si on fait tout de même partie d'un groupe de qualif... une énième lubie platinienne. Vivement l'Euro ! Et vivement la prochaine Coupe du Monde !
A plus tard !
Au terme de l'aventure française dans cette excellente Coupe du Monde, revenons un peu sur le parcours de cette Équipe de France toujours en reconstruction, et qui a fait mieux que réussir son objectif, à savoir parvenir en quart de finale, puisqu'elle a également séduit par instant la planète football. Et ça, même en 98 ou en 2006, on n'y était pas parvenu, seulement en 84 et en 2000.
Trop forte, l'Allemagne
Ce match face à une Allemagne tellement plus sûre de ses forces, tellement plus expérimentée - les joueurs allemands comptaient en moyenne au coup d'envoi 47,2 matches de Ligue des Champions et 64,4 sélections, contre 29,8 matches de LdC et 33,4 sélections pour les Bleus - et plus forte techniquement, plus habituée aussi - elle n'a plus ratée une demi-finale d'un grand tournoi depuis l'Euro 2004... - était, au fond, joué d'avance. Certes, on pourra reprocher à notre équipe de ne pas avoir su bousculer cette équipe, de ne pas avoir pu ou su emballer ce match avec notre jeunesse. Mais face à une Allemagne qui a frappé presque deux fois moins au but que nous, que pouvions nous lui opposer ? Oui, notre meilleur atout offensif, en l'absence de Franck Ribéry, a échoué devant le but, mais Karim Benzema a tout de même eu l'occasion ultime d'égaliser, sans réussite. Combien de tirs la Mannschaft a-t-elle cadré ? Six fois, contre 9 pour nous. On a eu la même possession (50 %), autant de passes réussies (376 à 378), plus de centres (24 à 14), plus de corners (5 à 3)... plus de ballons perdus aussi (86 à 79). mais autant de déchet dans les passes (74 % à 73). Alors, où peut-on dire qu'on a échoué, dans quel domaine ? L'efficacité. L'Allemagne a-t-elle fait un grand match ? Loin de là. Où pouvait-on lire que les Allemands avaient changé, qu'ils étaient moins froids et calculateurs qu'avant, au point d'étirer un palmarès vierge depuis 1996 ? Partout. Ça s'est joué sur un coup de pied arrêté, un duel gagné, une tête bien placée, point. L'expérience.
On pourra sortir toutes les raisons que l'on veut, que Benzema a perdu sa baguette magique, qu'on n'a pas sur percuter - et là, Ribéry a clairement manqué, au moins sur ce match - que notre charnière centrale a fait son âge cette fois - 22,5 ans de moyenne - que nos latéraux n'ont pas réussi à apporter leur écot habituel, que Matuidi a fait son nombre de matches cette saison - 66 matches, 4864 minutes - etc. Mais la réalité, c'est qu'il s'agit d'une équipe qui se construit encore, et qui évolue dans cette configuration - plutôt satisfaisante, à mon avis - depuis à peine six mois, et le retour contre l'Ukraine (3-0). Il y a deux ans, après l'élimination face à l'Espagne lors de l'Euro 2012, je parlais déjà, ici, d'une équipe en chantier, et de joueurs sur lesquels le successeur de Laurent Blanc, à qui je collais un costard justifié, allait pouvoir s'appuyer pour préparer la Coupe du Monde : Lloris, Debuchy, Cabaye, M'Vila, Koscielny, Clichy, Ribéry, Benzema, mais aussi Matuidi et Ménez, Martin, Valbuena, Giroud, Yanga Mbiwa... à quelques exceptions près, je n'étais pas loin quand même.
Un gros potentiel
Même chose cette année, en vue de l'Euro 2016, sur notre sol. Normalement, hormis peut-être Evra et éventuellement Valbuena, qui ira sur ses 32 ans, sans parler de Ribéry, toute l'équipe présente au Maracana hier devrait être sur le pont dans deux ans. Même chose pour les remplaçants, Ruffier, Koscielny, Mangala, Digne, Cabella, éventuellement Schneiderlin et même, qui sait, mon ami Giroud. Sissoko aussi, vu que Deschamps semble fan... Sans parler des absents, Grenier, Lacazette, Kondogbia... bref, il y a du potentiel dans cette équipe, et quand elle aura accumulé une quinzaine de sélections supplémentaire et autant de matches de Ligue des Champions, la plus relevée des compétitions au monde, elle pourra peut-être espérer concurrencer des équipes comme l'Allemagne. Une équipe ne se décrète pas dans des éditos laudateurs dans l’Équipe, ni dans des sondages aux questions dirigées. Elle se construit avec le temps, avec patience, après des échecs souvent douloureux. On avait une belle équipe, comme la Colombie, mais pas une grande équipe. Le haut niveau, ça demande plus que ça.
Un parcours pas si limpide
Comment a-t-on pu réussir à faire croire aux Français que leur jeune équipe pouvait décrocher le Graal cette année ? Parce que si le bilan des Bleus au Brésil est plus qu'honorable, surtout que personne ne se balade dans cette compétition, qui ne semble promise à personne à l'avance, il n'a pas non plus été d'une perfection absolue. Premier match contre le Honduras ? Une première mi-temps que tout le monde a oublié mais qui fut aussi insipide que celle contre le Nigeria, par exemple. Un match qui se débloqua sur un penalty - assorti d'un rouge - concédé par Wilson Palacios, qui avait bien failli faire expulser Paul Pogba quelques minutes plus tôt, et qui sera sa victime sur la faute dans la surface. A 1-0 et à 11 contre 10, les Français allaient corser l'addition sur un csc du gardien hondurien suite à un raté face au but de Benzema, puis sur un ballon mal repoussé par la défense qui échouait sur le même Benzema, qui concluait superbement. Un bon résultat, mais peut-être trompeur par rapport au contenu...
Le deuxième match des Bleus face à la Suisse fut celui qui emballa véritablement la machine médiatique, et pour cause : cette fois il s'agissait en face d'un des cadors actuels du football européen, qui allait démontrer face à l'Argentine en huitièmes qu'elle n'était pas cette passoire qui avait pris l'eau à Salvador contre les Bleus (5-2). Ce score était une véritable performance des Bleus, et leur match le plus abouti de la compétition, et de loin. Après, on peut aussi analyser les causes de cet effondrement, après 20 premières minutes qui annonçaient le même genre de match qui avaient opposé les deux sélections ces dernières années : fermé, tactique, et en général vierge de buts. La sortie de Von Bergen, suite à un duel et à un coup de tatane de Giroud dans la figure, a sans doute désorganisé les Helvètes, qui ont finalement encaissé un très joli but de la tête du même Giroud, qui aurait pourtant pu être expulsé juste avant. La suite ? les Suisses sont obligés de se découvrir, et c'est là que notre jeu rapide et notre bon pressing allait faire merveille. Un gros match de notre part, malgré tout.
Le Nigeria n'a pas eu de chance
Le troisième je l'ai vu de mes yeux vu, à Rio de Janeiro, au Maracana. Un rêve absolu, et un 0-0 qui, vu des tribunes, ne fut pas si triste qu'on l'a dit en France. Les Bleus, où la moitié de l'équipe avait été changée, encore une fois face à un adversaire réduit à dix, se sont créés de grosses occasions, notamment en deuxième mi-temps, mais ont manqué de précision. Un peu comme face à l'Allemagne, en somme... ce 0-0 aurait pu être un 2-0, et la presse aurait pu continuer de faire croire à la nation qu'un titre était possible... ce qu'elle a fait d'ailleurs. Le Nigeria, malgré le bon résultat (2-0), fut peut-être le match le plus difficile du tournoi pour les Bleus. Ils ont clairement perdu la première mi-temps face à des Africains rapides, puissants surtout, mais inefficaces, voire malchanceux, et peut-être même désavantagés par l'arbitrage sur plusieurs situations. En deuxième mi-temps Enyeama signait sa seule erreur du Mondial, permettant à Pogba de marquer contre le cours du jeu. Le csc de Yobo était anecdotique. Face à la sélection de Keshi, nous n'avions rien maîtrisé, et c'était finalement nous qui nous en sortions au métier, à l'expérience. Chacun son tour.
La France a donc certes signé un bon parcours, mais est loin d'avoir maîtrisé son sujet comme les commentaires dithyrambiques des médias semblaient le faire croire. D'ailleurs, l'analyse de ces derniers n'a jamais vraiment été technique ou tactique, mais... comportementale. Une fois de plus, la presse, dans son infinie nullité footballistique, s'est presque exclusivement focalisée sur le côté sympa des joueurs, leur présumée union sacrée, sur leur amitié, etc. Si les Bleus ont signé un bon Mondial c'était parce qu'ils étaient sympas et gentils, alors pourquoi ressortir les côtés négatifs, forcément anecdotiques ? Apparemment, il suffisait que les Bleus s'entendent bien et chouchoutent les médias et leurs supporters pour qu'ils puissent gagner la Coupe du Monde. Pourquoi n'avoir pas envoyé les Prêtres ou les petits chanteurs à la croix de bois dans ce cas ? Jamais les médias n'ont réussi à canaliser leur enthousiasme pour cette équipe de gentils elfes sympathiques, et ont fait croire l'impossible aux gens. Catastrophique ou absolument génial : voilà les deux mamelles de l'analyse des matches de l’Équipe de France depuis des décennies et l'explosion du nombre de médias. Pas de milieu, pas d'analyse pondérée, pas de relativisme : il faut du tranché, il faut un angle coco, de la polémique. Le refus du robinet d'eau tiède coûte énormément à la qualité de nos médias actuels.
Nous attends à présent deux ans de "matches amicaux", même si on fait tout de même partie d'un groupe de qualif... une énième lubie platinienne. Vivement l'Euro ! Et vivement la prochaine Coupe du Monde !
A plus tard !