Salut à tous,
Mine de rien, le championnat touche vraiment à sa fin, et il est temps de faire un point sur les enjeux des trois prochaines journées. Comme d'habitude, on a droit à trois ou quatre courses poursuites, et à peu près les trois quarts qui sont encore concernés par un enjeu.
Le PSG y pense trop
Pour le titre d'abord. Avec les deux points perdus hier par le PSG - qui semble être devenu la cible des arbitres depuis deux ou trois journées, pour preuve hier ces huit fautes, sanctionnées par 4 cartons et un rouge qui fut un summum de ridicule arbitral - le suspense a repris un peu de couleurs. Le club parisien compte sept points d'avance sur Marseille, et même un de plus avec ses 34 (!) buts d'avance, et finalement le problème reste le même : il lui faut une victoire. S'il ne gagne pas à Lyon, ce qui est évidemment une possibilité vu la grosse forme actuelle de l'OL, il a les moyens de le faire contre Brest ou à Lorient. Il peut aussi se contenter de signer deux nuls sur ces trois matches... il n'y a pas encore le feu donc, mais on constate une fois de plus que, un peu comme au tennis, le plus dur, c'est de conclure.
Pour la qualification directe à la Ligue des Champions, le suspense est également relatif. Même si le calendrier marseillais n'est pas aisé sur le papier - Toulouse et Reims au Vélodrome, un déplacement à Saint-Étienne entre les deux -, il pourrait le devenir sachant
que le TFC est déjà en vacances et que Reims pourrait l'être lors de la dernière journée vu que son maintien est en très bonne voie. Surtout, les quatre points d'avance qu'ils comptent sur Lyon - qui, lui aussi, possède un gros avantage de 15 buts sur l'OM - pourraient se révéler suffisant, vu la solidité actuelle des hommes d'Elie Baup. Il faudra bien ça, quand on observe la forme actuelle de l'OL, qui reste sur trois victoires et un nul, et qui recevra également deux fois, le PSG et des Rennais démobilisés lors de la dernière journée, après un déplacement houleux à Nice. Là encore, un calendrier pas facile, mais qui pourrait tout de même rapporter six ou sept points aux Lyonnais s'ils conservent leur forme actuelle.
La marche trop haute ?
Nice et Saint-Étienne sont toujours dans la course pour la troisième place, même si la litanie de nuls des Verts, due notamment au manque de réussite actuel de son duo Brandao-Aubameyang après un début de printemps faste, a plombé leur deuxième partie de saison marquée par une étonnante invincibilité (8 succès, 8 nuls). Sur les matches retours, l'ASSE ne compte qu'un point d'avance sur Nice, qui a perdu 5 matches... mais en a gagné 10, deuxième meilleur total derrière le PSG (11). L'OGCN pointe à trois points de l'OL, qu'il reçoit dans deux journées, et les Verts un de plus, même si ils ont l'avantage de la deuxième meilleure différence de buts du championnat (+28, contre +22 à Lyon et +13 pour Nice). En revanche, Nice, qui n'est que 8e à l'extérieur, se déplace encore deux fois sur trois, mais chez des équipes du bas du tableau (Evian et Ajaccio) en plus de la réception de Lyon. Là encore, Saint-Étienne est le moins bien loti, avec deux déplacements compliqués (Lorient et Lille) et la réception de Marseille. Avec un tel calendrier, ils semblent même sous la menace lilloise, qui compte deux points et 12 buts de moins, et deux matches à domicile sur trois, contre Reims et... Saint-Étienne, un duel qui pourrait coûter très cher, et un déplacement à Montpellier.
Justement, de Montpellier, 7e avec six points de retard sur le 6e lillois, à Valenciennes, 12e avec 42 points, huit d'avance sur la zone rouge, on compte six équipes (les deux citées plus Lorient, Bordeaux, Toulouse et Rennes) qui sont déjà quasiment en vacances, voire complètement. Et à partir de Bastia, 13e, on compte les huit équipes concernées par la lutte pour le maintien. Les Corses, qui trainent certes une des pires différences de but du championnat (-19) sont les mieux placés, avec leurs 40 points, six de plus qu'Evian, le premier relégable. Reims et Ajaccio également, avec leurs cinq points d'avance. Pour ces trois clubs là, a priori un succès ou deux ou trois nuls devraient suffire. Pour les cinq autres, en revanche...
Huit équipes qui tremblent
Seizième, Sochaux compte trois points de plus, et un calendrier qui leur réserve deux déplacements chez des équipes du bas de tableau (Brest et Bastia) et la réception de Toulousains démobilisés, ce qui ne les a pas empêché de punir Lille ce week-end (4-2). Le FCSM qui n'a perdu qu'un seul de ces sept derniers matches (à Nice, 3-0) pour deux succès et 4 nuls. Il faudra poursuivre ce rythme pour ce maintenir, par exemple avec 4 points. Pour Nancy, sévèrement battu par Lyon (0-3), et qui revient littéralement de l'enfer, on peut espérer que cette défaite ne cassera pas son rythme qui classe l'ASNL à la 9e place des matches retours ! L'ASNL qui ira à Bordeaux et Brest, et recevra Bastia, un calendrier à sa portée. Pour Evian, toujours en course en Coupe de France, un paramètre à ne pas négliger sur le plan de la fatigue, mais aussi des conséquences morales d'une élimination ou d'une victoire, son parcours réserve deux réceptions consécutives et pas simple (Nice et Valenciennes) et un dernier déplacement à Bordeaux. Le potentiel offensif des Savoyards (39 buts, deuxième attaque des 7 derniers derrière Troyes, 40) peut aussi se révéler décisif, surtout à domicile (25 buts). Mais ils ont un point de retard...
Pour les deux derniers, les tendances sont complètement opposées. Après une saison passée à chercher à mettre en adéquation sa qualité de jeu unanimement reconnue et ses résultats, Troyes a réussi à quitter la dernière place. Également en course en Coupe de France, l'ESTAC a gagné deux de ses trois derniers matches, et ne compte plus "que" quatre points de retard sur Nancy. En trois journées ça paraît compliqué à rattraper, surtout quand on n'a gagné qu'un match à l'extérieur et qu'on se déplace deux fois sur trois, à Ajaccio et Valenciennes, et qu'on reçoit Bordeaux qui, on l'a vu, affronte trois des quatre derniers d'ici la fin de la saison, avec donc un rôle d'arbitre. Quant à Brest, qui, il y a deux mois, comptait cinq points d'avance sur la zone rouge et 9 sur Troyes avant de perdre ses sept derniers matches et de pointer à deux points des Aubois... c'est quasi terminé, et ça pourrait bien l'être le week-end prochain. Et ce, malgré deux réceptions d'équipes mal classées (Sochaux et Brest) et un déplacement à Paris...
Voilà, sur ce on en reparle très vite !
Mine de rien, le championnat touche vraiment à sa fin, et il est temps de faire un point sur les enjeux des trois prochaines journées. Comme d'habitude, on a droit à trois ou quatre courses poursuites, et à peu près les trois quarts qui sont encore concernés par un enjeu.
Le PSG y pense trop
Pour le titre d'abord. Avec les deux points perdus hier par le PSG - qui semble être devenu la cible des arbitres depuis deux ou trois journées, pour preuve hier ces huit fautes, sanctionnées par 4 cartons et un rouge qui fut un summum de ridicule arbitral - le suspense a repris un peu de couleurs. Le club parisien compte sept points d'avance sur Marseille, et même un de plus avec ses 34 (!) buts d'avance, et finalement le problème reste le même : il lui faut une victoire. S'il ne gagne pas à Lyon, ce qui est évidemment une possibilité vu la grosse forme actuelle de l'OL, il a les moyens de le faire contre Brest ou à Lorient. Il peut aussi se contenter de signer deux nuls sur ces trois matches... il n'y a pas encore le feu donc, mais on constate une fois de plus que, un peu comme au tennis, le plus dur, c'est de conclure.
Pour la qualification directe à la Ligue des Champions, le suspense est également relatif. Même si le calendrier marseillais n'est pas aisé sur le papier - Toulouse et Reims au Vélodrome, un déplacement à Saint-Étienne entre les deux -, il pourrait le devenir sachant
que le TFC est déjà en vacances et que Reims pourrait l'être lors de la dernière journée vu que son maintien est en très bonne voie. Surtout, les quatre points d'avance qu'ils comptent sur Lyon - qui, lui aussi, possède un gros avantage de 15 buts sur l'OM - pourraient se révéler suffisant, vu la solidité actuelle des hommes d'Elie Baup. Il faudra bien ça, quand on observe la forme actuelle de l'OL, qui reste sur trois victoires et un nul, et qui recevra également deux fois, le PSG et des Rennais démobilisés lors de la dernière journée, après un déplacement houleux à Nice. Là encore, un calendrier pas facile, mais qui pourrait tout de même rapporter six ou sept points aux Lyonnais s'ils conservent leur forme actuelle.
La marche trop haute ?
Nice et Saint-Étienne sont toujours dans la course pour la troisième place, même si la litanie de nuls des Verts, due notamment au manque de réussite actuel de son duo Brandao-Aubameyang après un début de printemps faste, a plombé leur deuxième partie de saison marquée par une étonnante invincibilité (8 succès, 8 nuls). Sur les matches retours, l'ASSE ne compte qu'un point d'avance sur Nice, qui a perdu 5 matches... mais en a gagné 10, deuxième meilleur total derrière le PSG (11). L'OGCN pointe à trois points de l'OL, qu'il reçoit dans deux journées, et les Verts un de plus, même si ils ont l'avantage de la deuxième meilleure différence de buts du championnat (+28, contre +22 à Lyon et +13 pour Nice). En revanche, Nice, qui n'est que 8e à l'extérieur, se déplace encore deux fois sur trois, mais chez des équipes du bas du tableau (Evian et Ajaccio) en plus de la réception de Lyon. Là encore, Saint-Étienne est le moins bien loti, avec deux déplacements compliqués (Lorient et Lille) et la réception de Marseille. Avec un tel calendrier, ils semblent même sous la menace lilloise, qui compte deux points et 12 buts de moins, et deux matches à domicile sur trois, contre Reims et... Saint-Étienne, un duel qui pourrait coûter très cher, et un déplacement à Montpellier.
Justement, de Montpellier, 7e avec six points de retard sur le 6e lillois, à Valenciennes, 12e avec 42 points, huit d'avance sur la zone rouge, on compte six équipes (les deux citées plus Lorient, Bordeaux, Toulouse et Rennes) qui sont déjà quasiment en vacances, voire complètement. Et à partir de Bastia, 13e, on compte les huit équipes concernées par la lutte pour le maintien. Les Corses, qui trainent certes une des pires différences de but du championnat (-19) sont les mieux placés, avec leurs 40 points, six de plus qu'Evian, le premier relégable. Reims et Ajaccio également, avec leurs cinq points d'avance. Pour ces trois clubs là, a priori un succès ou deux ou trois nuls devraient suffire. Pour les cinq autres, en revanche...
Huit équipes qui tremblent
Seizième, Sochaux compte trois points de plus, et un calendrier qui leur réserve deux déplacements chez des équipes du bas de tableau (Brest et Bastia) et la réception de Toulousains démobilisés, ce qui ne les a pas empêché de punir Lille ce week-end (4-2). Le FCSM qui n'a perdu qu'un seul de ces sept derniers matches (à Nice, 3-0) pour deux succès et 4 nuls. Il faudra poursuivre ce rythme pour ce maintenir, par exemple avec 4 points. Pour Nancy, sévèrement battu par Lyon (0-3), et qui revient littéralement de l'enfer, on peut espérer que cette défaite ne cassera pas son rythme qui classe l'ASNL à la 9e place des matches retours ! L'ASNL qui ira à Bordeaux et Brest, et recevra Bastia, un calendrier à sa portée. Pour Evian, toujours en course en Coupe de France, un paramètre à ne pas négliger sur le plan de la fatigue, mais aussi des conséquences morales d'une élimination ou d'une victoire, son parcours réserve deux réceptions consécutives et pas simple (Nice et Valenciennes) et un dernier déplacement à Bordeaux. Le potentiel offensif des Savoyards (39 buts, deuxième attaque des 7 derniers derrière Troyes, 40) peut aussi se révéler décisif, surtout à domicile (25 buts). Mais ils ont un point de retard...
Pour les deux derniers, les tendances sont complètement opposées. Après une saison passée à chercher à mettre en adéquation sa qualité de jeu unanimement reconnue et ses résultats, Troyes a réussi à quitter la dernière place. Également en course en Coupe de France, l'ESTAC a gagné deux de ses trois derniers matches, et ne compte plus "que" quatre points de retard sur Nancy. En trois journées ça paraît compliqué à rattraper, surtout quand on n'a gagné qu'un match à l'extérieur et qu'on se déplace deux fois sur trois, à Ajaccio et Valenciennes, et qu'on reçoit Bordeaux qui, on l'a vu, affronte trois des quatre derniers d'ici la fin de la saison, avec donc un rôle d'arbitre. Quant à Brest, qui, il y a deux mois, comptait cinq points d'avance sur la zone rouge et 9 sur Troyes avant de perdre ses sept derniers matches et de pointer à deux points des Aubois... c'est quasi terminé, et ça pourrait bien l'être le week-end prochain. Et ce, malgré deux réceptions d'équipes mal classées (Sochaux et Brest) et un déplacement à Paris...
Voilà, sur ce on en reparle très vite !